Company of Heroes 3 conserve son excellent gameplay tactique et nerveux hérité des épisodes précédents, et le renforce de plusieurs bonnes idées. Mais c’est sur les finitions qu’il peine, et c’est difficilement excusable venant de Relic Entertainment.
Un pari brillamment relevé, et c’est ce pari que Pharaoh : a New Era permet de revivre. Ce n’est pas une copie parfaite, et on le regrettera, mais déjà très bonne et qui peut être enrichie à l’avenir.
Medieval Dynasty mettait beaucoup en avant la promesse de faire vivre le joueur au sein d'une communauté. C'est le cas : il est particulièrement rafraîchissant, pour une fois, de ne plus être seul au monde et de voir l'intelligence artificielle peupler les maisons, les champs et les établis.
La grande réussite de Victoria 3, c'est d'avoir intimement compris la dynamique de la Révolution Industrielle qui anima ce XIXe siècle : un formidable bond en avant économique, commercial et technologique, qui a amené dans son sillage un éveil des consciences nationales et sociales tout autour du monde.
Quelques corrections de bugs, un ajustement de gameplay ici et là, et une traduction complète : il ne manque pas grand-chose à Expeditions : Rome pour atteindre l'excellence, mais il se contentera d'être un très bon jeu, probablement le meilleur de la série.
Age of Empires est toujours Age of Empires : on passe des âges comme auparavant, on s'enferme dans une forteresse imprenable, on court de ressources en ressources, on ramasse des reliques et l'on lance des raids meurtriers sur les villageois.
Land of War est aussi perclus de défauts de game design, de bugs, d'une difficulté mal réglée et d'erreurs de finitions, à un point où il est impossible de fermer les yeux, même quand ça vient d'un studio indépendant.
Qu'est-ce que Féral Interactive a bien pu apporter à un titre qui a réussi à rafler presque toutes les récompenses vidéoludiques de son époque et se hisser à 93% de notes positives sur Metacritic ?
C'est un vrai plaisir que de personnaliser sa ziggourat en l'honneur des dieux, et sa cité antique. Nebuchadnezzar est peut-être à l'heure actuelle le seul jeu permettant de se replonger dans le néolithique mésopotamien, mais il restera très certainement le meilleur pour longtemps.
Age of Empires III : DE n'a pas à rougir : le lifting graphique est absolument magnifique, et son thème est exploité en profondeur, dans le fond autant que dans la forme, ce qui n'allait pas forcément de soi et qu'on doit saluer.
A Total War Saga : Troy aurait pu dépeindre une guerre de Troie plus prenante, qu'elle soit mythique ou historique. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir fait des efforts.
À vouloir être excellent partout, on est bon nulle part et c'est le problème qui caractérise Imperiums : Greek Wars. Qu'il soit moche comme un pou, traduit à la truelle rouillée et plus globalement recyclé jusqu'à l'os du précédent serait oubliable s'il était tout simplement plus clair.