Nul besoin de réinventer le jeu de stratégie moderne quand on le fait aussi bien : Broken Arrow réussit un titre qui emprunte autant à Wargame qu'à World in Conflict, en introduisant sa patte avec une thématique originale et un gameplay qu'il sait garder efficace en ne le surchargeant pas inutilement.
Sans aller jusqu'à dire qu'il a été démoulé trop chaud, disons que le premier patch sorti a fait plus que du bien à Pax Augusta, manquant d'un bon coup de polish pour être tout à fait présentable. Déjà en meilleur état, le titre offre aux amoureux du genre une très bonne replongée dans l'urbanisme romain du Ier siècle avant notre ère.
Firaxis ne s’est pas reposé sur ses acquis et a voulu proposer quelque chose de nouveau avec cet énième opus de Civilization. Mais ce que suggère Civ VII, c’est que le changement pour le changement n’est pas toujours indispensable, loin de là.
Braconner dans le pré carré du mastodonte de Firaxis et 2K Interactive est une initiative qui ne manque pas d'audace. Les développeurs d'Ara : History Untold ont pourtant réussi leur coup.
Que Republic of Pirates soit une copie quasiment carbone d'Anno 1800 dans le décor d'Anno 1701 n'en fait pas nécessairement un mauvais jeu. Le problème, c'est qu'il n'apporte strictement rien qui permette de distinguer la copie de l'original.
Avoir centré son propos sur une seule période précise a permis à Mohawk Games de sortir un excellent 4X qui se distingue nettement de son modèle, et qui autorise une immersion et une implication du joueur qu’on voit rarement ailleurs.
Last Train Home vous emmène au bout du monde -je veux dire, littéralement-, le long d’une voie ferrée dont chaque ballast pourrait être représenté par un cadavre, celui de vos compatriotes, celui de vos ennemis ou celui d’un ou une innocente victime de l’absurdité de la guerre. À la fois jeu de gestion et jeu de tactique, et malgré des imperfections de jeunesse, il finit par être finalement un excellent jeu... anti-militariste.
Pharaoh a fait de gros efforts pour approfondir la licence en intégrant des notions de RPG, de gestion économique, culturelle et politique qui apportent un vent de fraîcheur.
Personne n’attendait ce curieux mélange de ce qui faisait le charme d’Age of Empires I, rajouté au gameplay particulièrement maîtrisé du remaster du second épisode. Il est pourtant là, et même si l’on ne s’attendait à rien, on n’est pas déçu du tout.
Le plus gros problème de WW2 Rebuilder, ce n'est pas d'être un peu trop déprimant ou d'avoir choisi un sujet de niche, c'est avant tout de recycler -remarque, c'est bien ici le sujet- un gameplay déjà pas bien enthousiasmant à la base, utilisé et réutilisé dans la quasi-totalité des productions PlayWay.
Qu'est-ce que ça donnerait, un Total War qui se déroulerait pendant la Première Guerre mondiale ? Eh bien, The Great War : Western Front est un premier élément de réponse...