Tropico 6, c’est le « steak-frites » du jeu vidéo. En s’appuyant de la sorte sur des valeurs sûres, il est certain de ne pas décevoir ses joueurs, tant il est compétent dans ce qu’il fait. Mais si l’on n’est jamais déçu par un bon steak-frites, c’est également rarement le plat qui nous apporte le plus de sensations.
Nul besoin de réinventer un jeu de fond en comble quand vous avez compris qu’il est suffisant de reprendre le meilleur de ce qui a été fait et d’y saupoudrer les bonnes idées. Anno 1800 est tout simplement le meilleur Anno depuis 1404, qu’il parvient à égaler sans difficulté.
Ce Man the Guns aura mis son temps à sortir, mais force est de constater qu’il est une réussite quasi-totale qui vient renforcer plusieurs aspects de Hearts of Iron IV qui étaient jusqu’alors les points faibles de son gameplay.
Après avoir subi l’épreuve de notre test, force est de constater que Gathering Storm vaut son prix. Le contenu proposé est massif et il est dans l’ensemble très bien pensé, surtout pour tous les aspects relevant de l’écologie qui sont magistralement intégrés au gameplay.
Attention, c'est difficile. C'est corsé, c'est ardu, c'est du jeu de gestion pour connaisseur, alors si Tropico vous donne des cheveux blancs, n'y allez pas. Mais le jeu est franc depuis le début et vous avertit d'emblée de sa complexité et de sa profondeur.
Défendre les îles de Bretagne contre les envahisseurs n’est pas une tâche simple, mais elle est très amusante, sans aucun doute. Et rudement agréable à l’œil avec ça : le cel-shading fait fort bien son œuvre.
Dharma est un DLC qui s’inscrit dans la trajectoire des DLC les plus récents développés par Paradox pour Europa Universalis IV. A chaque fois, la stratégie est la même : prendre une région précise du monde et augmenter son degré de personnalisation via l’implémentation au jeu de mécaniques propres aux pays la composant.
Malgré son côté militaire prononcé, ce 4X reste assez convenu. Si par rapport à d’autres jeux du même genre, il offre de nombreuses subtilités au niveau tactique, du ravitaillement aux voies de passage en passant par la loyauté et la gestion avancée du terrain...
Bien que Cold War 2 soit un jeu sur navigateur, le titre se révèle être d’une grande richesse. Pour autant, il ne tombe pas dans une aberrante complexité.
Phantom Doctrine a tout à fait sa place aux côtés des ténors du genre. Riche en possibilités, généreux en contenu, le jeu vous occupera de nombreuses heures (50h rien que pour une première campagne, en mode intermédiaire !), si tout du moins vous acceptez le challenge de la discrétion, car sinon les combats risquent de vous décourager, en attendant les patchs qui viendront les corriger. Le jeu est tout à fait jouable cependant.
On nous promettait de visiter la jeune Rome du IVe siècle avant J.-C., le contrat est rempli. Il n’y a objectivement rien à redire : un gros travail de recherche historique a été mené, le jeu a subi tout le ravalement de façade nécessaire pour coller à la période voulue, et l’approfondissement du système politique est aussi bien pensé que bienvenu. Reste cette IA calamiteuse qui vous contraint trop souvent au match de boxe sans fin.
Ancestors Legacy reste un jeu qui m’a beaucoup surpris, autant pour sa qualité graphique, son immersion dans les combats que pour la qualité des 40 épisodes de campagne et son multijoueur effréné. Un peu d’air frais (venu du Nord) qui fait vraiment un très grand bien au genre du RTS.