Field of Glory : Empires s'impose comme un jeu de grande stratégie brillant, bien construit, complet, accessible grâce à une interface qui, sans être un modèle du genre, est efficace et garnie d'info-bulles.
Alors que d'énormes attentes pesaient sur ses épaules, le petit dernier de la famille des jeux de grande stratégie de chez Paradox Interactive remplit son contrat haut la main et ne nous déçoit pas !
Attention, c'est difficile. C'est corsé, c'est ardu, c'est du jeu de gestion pour connaisseur, alors si Tropico vous donne des cheveux blancs, n'y allez pas. Mais le jeu est franc depuis le début et vous avertit d'emblée de sa complexité et de sa profondeur.
Malgré son côté militaire prononcé, ce 4X reste assez convenu. Si par rapport à d’autres jeux du même genre, il offre de nombreuses subtilités au niveau tactique, du ravitaillement aux voies de passage en passant par la loyauté et la gestion avancée du terrain...
On nous promettait de visiter la jeune Rome du IVe siècle avant J.-C., le contrat est rempli. Il n’y a objectivement rien à redire : un gros travail de recherche historique a été mené, le jeu a subi tout le ravalement de façade nécessaire pour coller à la période voulue, et l’approfondissement du système politique est aussi bien pensé que bienvenu. Reste cette IA calamiteuse qui vous contraint trop souvent au match de boxe sans fin.
Field of Glory II s’impose comme une référence exceptionnelle dans la guerre antique. L’interface est claire, toutes les informations s’affichent à l’écran si on en a besoin, et le contenu est conséquent. Adeptes de l’antiquité, jetez-vous dessus !
En toute honnêteté, la Definitive Edition est un bon jeu qui améliore clairement l’expérience et les sensations d’utilisation vis-à-vis de 1997. Si le pathfinding est encore perfectionnable, il est d’ores et déjà bien meilleurs que ne l’était celui d’il y a 20 ans. L’amusement est réel.
Numantia est un jeu avec un certain potentiel. Si seulement le portage avait été meilleur et les commandes, personnalisables, il aurait vraiment été bon, surtout pour ce prix. Une fois maîtrisée les rudiments du jeu, on peut vraiment prendre son pied à voir réussir ses stratégies, d'autant plus que si le jeu est dur, il est aussi juste. On progresse sans être (trop) frustré. Si vous aimez les wargames, c'est une alternative à petit budget loin d'être mauvaise.
Assassin's Creed Origins est ce qui se fait de mieux en matière de jeux vidéo historique, et même de jeux vidéo tout court. Un exemple à suivre en ce qui concerne la reconstitution d'un univers historique bourré de détails. Grâce à son gameplay renouvelé et son contenu dantesque, Ubisoft réussit amplement à faire revivre sa saga en perte de vitesse depuis quelques épisodes. Désormais, on a hâte de voir les prochains Assassin's Creed, en espérant un même traitement de qualité que sur Origins !
Les joueurs qui ne connaissent que peu voire pas du tout cette période de l’Histoire risquent de ne voir en Empire Divided qu’un scénario différent avec des conditions de départ et des unités changées, auquel cas vous pouvez retirer un point à cette note, mais ce DLC s’avère plus profond que ça ; en apportant un renouveau des unités, une narration bien meilleure, des positions de départ et des objectifs différents et une ambiance à mi-chemin entre la Rome impériale du jeu de base et la Rome agonisante d’Attila.
Le soft s’aventure, comme jadis pour les courses de char, sur un terrain peu arpenté par les wargame : celui de la bataille navale en pleine Antiquité. Entre scénarios historiques, escarmouches et parties multijoueur, le jeu reste chiche et très sobre. Les combats et l’interface sont propres, mais on fait vite le tour. Il faudra réserver l’achat du jeu aux seuls passionnés.