Une BD sur la vie d'Alexandra David-Néel
18 décembre 2015 par Gallinulus Pinguis | Une vie avec Alexandra David-Néel | Époque contemporaine | BD
De son nom de naissance Louise Eugénie Alexandrine Marie David (1868-1969), Alexandra David-Néel est réputée pour être la première femme blanche à entrer au Tibet. Elle précise dans son journal intime s'être convertie au bouddhisme à l'âge de 21 ans. Après sa rencontre avec le treizième dalaï-lama, elle suit le conseil qu'il lui donne : apprendre le tibétain. C'est en 1916 qu'elle se rendra pour la première fois au Tibet avec un lama qu'elle adoptera pour fils en 1929.
Le premier tome d'Une vie avec Alexandra David-Néel se situe 30 années plus tard, lorsqu'une dénommée Marie-Madeleine entre à son service et replonge dans les 14 années que l'exploratrice a passées en Asie. La bande-dessinée, scénarisée par Frédéric Campoy et dessinée par Mathieu Blanchot et Frédéric Campoy, est prévue pour février 2016 aux éditions Bamboo, collection Grand Angle.
Le Tibet est actuellement une région de la Chine dont les premiers habitants se réfugient de plus en plus en dehors de la Chine. La tâche s'avère fort coûteuse, un passeport équivaut à 15 000€, de ce fait certains/nes l'entreprennent à pied. De plus, les documents officiels sont délivrés en mandarin et selon le bon vouloir de ces derniers, qui propose de payer tout han qui épousera un/e tibétain/e et lui fera un enfant. Sans oublier que pour obtenir le statut de réfugiés, ils doivent les fournir aux administrations d'un pays dont la langue et le système leurs sont étrangers. Au yeux de certains avocats des réfugiés, ils devraient être considérer comme des apatrides car le Tibet est un véritable «pays fantôme».
Il fut narrée lors de la première conférence du cycle des migrations à l'Inalco, des histoires extraordinaires par leur contenu mais hélas ordinaire par leur nombre sur le périple de ces réfugiés : L'un d'eux conserve ses os d'orteils et des photos de lui traversant l'Himalaya pour prouver qu'il s'agit bien de ses orteils. Il vécut 10 ans en Inde où vit sa fille de 7 ans dont la mère est morte suite à une erreur médicale. Parce que les Tibétains n'ont traditionnellement pas de livret de famille, il n'a que l'ADN pour prouver à l'administration belge qu'il s'agit de sa fille. L'une d'elle, six mois après son arrivée en France trouva du travail et de l'aide pour lui expliquer qu'elle peut demander à faire venir sa famille, elle fournit donc un livret de famille mais parce qu'elle ne l'avait pas fait dès son arrivée, il fut jugé que sa capacité à trouver si rapidement du travail est une preuve de débrouillardise suffisante pour créer des faux papiers.