Chronique : L'Histoire jour après jour

19 août 2013 par Aymdef | Chronique historique

La Mort de Cléopâtre, de Reginald Arthur (1892)

Chères lectrices, chers lecteurs, amies gameuses, amis gameurs ! Voici votre toute dernière chronique Jour après Jour. Retrouvez nous sur notre page Facebook (http://www.facebook.com/)  dès le 26 août pour une toute nouvelle chronique à suivre chaque jour.

HistoriaGames, au delà de sa passion des jeux vidéos, se veut toujours plus proche de l'Histoire, qui est l'origine même de sa création. C'est ainsi que l'on vous livre livre, jour après jour sur la page Facebook de notre site (http://www.facebook.com/) les événements de l'Histoire. Du 1er Janvier au 31 Décembre, retrouvez les événements qui ont marqués l'Histoire de l'Humanité sur notre page Facebook et sur la chronique hebdomadaire dédiée à la réédition de ces événements.

Plongez-vous dans l'Histoire...


12 août

Photo de Peter Heinz Junge, prise le 13 août 1961. Derrière les Groupes de combat armés, plusieurs canons à eau se tiennent prêts. Membres des Groupes de combat de la classe ouvrière, côté ouest de la porte de Brandebourg, directement sur la ligne de démarcation.1961 : Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, les autorités de la République démocratique allemande (RDA) commencèrent à construire le Berliner Mauer sur la ligne qui séparait à Berlin la zone sous occupation soviétique de la zone sous occupation américaine, anglaise et française. Cela avait pour but de mettre fin à l'exode croissant des habitants de la RDA vers la République fédérale d'Allemagne (RFA). En effet, depuis 1949, 3 millions de personnes (20% de la population de la RDA) avaient fui pour l'Ouest.

Durant cette nuit, 14 500 membres des groupes de combat de la classe ouvrière (Kampfgruppen der Arbeiterklasse) bloquèrent les rues et les voies ferrées menant à Berlin-Ouest et se tinrent prêt au combat. Pendant ce temps, les ouvriers dépavèrent les axes de circulation entre les deux moitiés de la ville afin d’interrompre immédiatement le trafic, puis mirent en place un rideau de fils de fer barbelés. Quelques jours plus tard, ils firent couler le béton pour élever le mur et ajoutèrent divers dispositifs de sécurité. Dès lors, la partie Ouest de Berlin fut séparée de la partie Est et entourée complètement par le mur, faisant d'elle une enclave au milieu des pays de l'Est.

Le mur faisait 155 kilomètres dans sa longueur pour 1.20 m de largeur et 3.6m de hauteur au minimum. Il était parcouru par 302 tours de contrôle, 93 miradors, 20 bunker et 259 unités de chiens de gardes.

Jusqu'à la chute du mur le 9 novembre 1989, près de 5000 personnes auront réussi à passer mais d'autres échouèrent (nombre difficile à déterminer, entre 130 et 1000 personnes) abattus par les vopos (Volkspolizei, la "police du peuple" en allemand).


13 août

1521 : La conquête de l'Empire aztèque avait débuté en 1519 sous la houlette d'Herman Cortés qui débarqua sur la côte du Golfe du Mexique à la tête d'une expédition espagnole. Il fonda Villa Rica de Vera Cruz où il entendit parler des richesses de l'empire aztèque. Le souverain aztèque Moctezuma II l'accueillit à Tenochtitlán le 8 novembre 1519, sans se douter de l'avidité de Cortès... Les Espagnols vécurent comme ses invités pendant plusieurs mois, malgré le mécontentement de la noblesse aztèque.

En décembre 1519, Cortés dut retourner à Vera Cruz pour faire face à une expédition espagnole rivale sous les ordres de Panfilo de Narvaez. Cortès avait largement outrepassé ses ordres de mission d'exploration. Durant son absence, son lieutenant Pedro de Alvarado, qui était resté à Tenochtitlán, massacra une partie de l'aristocratie et du clergé aztèque croyant qu'un complot se préparait. Les Aztèques se rebellèrent alors et les troupes d'Hernán Cortés durent s’enfuir lors de l'épisode appelé la "Noche Triste" au cours de la nuit du 30 juin au 1er juillet 1520. Les Espagnoles frôlèrent l'anéantissement lors de la bataille qui suivit le 7 juillet, bataille d'Otumba, durant laquelle 500 Espagnoles prirent le dessus sur près de 40 000 Aztèques, grâce à la cavalerie.

Alors que l'on pouvait penser la conquête stoppée, elle repartit de plus belle grâce à une faction au sein de la classe dirigeante aztèque qui était favorable aux Espagnoles. De plus, la variole arriva sur le Nouveau Monde durant l'été 1520 et toucha la capitale aztèque décimant une grande partie de la population dont le souverain. Cuauhtemoc, le nouveau souverain, était désormais à la tête d'un empire divisé et affaibli par une maladie inconnue.

Le 26 mai 1521, Cortès, ses troupes espagnoles (1000 conquistadors et 16 canons) et ses alliés (près de 50 000 Tlaxcaltèques) posèrent le siège devant Tenochtitlán. La ville tomba après 75 jours de siège et une guerre d'usure qui a affamé les habitants. La métropole sera détruite pierre à pierre et sur son emplacement sera érigée Mexico, centre de la colonisation espagnole en Amérique centrale.


14 août

Photographie de Boxers.1900 : Nous nous trouvons en Chine, à l'époque de la dynastie mandchoue des Qing. Les "Poings de la justice et de la concorde", plus connus sous le nom de Boxers en Occident, formaient un groupe de cinquante à cent mille personnes, souvent des ouvriers agricoles, menant des actions xénophobes, d'abord hostiles à la dynastie mandchoue des Qing, puis anti-occidentales, anti-japonaises et anti-chrétiennes avec pour slogan : « Renversons les Qing, détruisons les étrangers ».

Il faut dire que l'excès et le prosélytisme des missionnaires occidentaux n'étaient pas au goût de tout le monde. Il faut également rappeler les deux guerres de l'opium qui opposèrent la Chine aux puissances étrangères quelques années plutôt, perdues par l'empire de Chine. Elle fut contrainte à de lourds sacrifice (autoriser le commerce de l'opium sur ses terres, cession de Hong Kong au Royaume Uni, signature de traités inégaux...). Enfin, les relations entre la Chine et le Japon furent totalement détériorées à la suite de la guerre sino-japonaise de 1894-1895 (cession de Taïwan entre autre), frustrant d'avantage les Chinois et faisant monter la xénophobie.

Armés d'armes blanches et entraîner aux arts martiaux (notamment le Kung-fu ou boxe chinoise, dont le nom), les boxers se livraient à des pratiques mystiques pensant pour les protéger des balles... Les Boxers menèrent des actions sanglantes contre les étrangers et les chinois chrétiens, commettant de nombreux meurtres. D'abord opposés aux Qing, les Boxers changèrent de slogan « Soutenons les Qing, détruisons les étrangers ». En effet, l'impératrice Cixi apporta son soutien au mouvement, se servant d'eux comme une arme contre les puissances étrangères.

En juin 1900, les Boxers arrivèrent en masse à Pékin afin de déloger les étrangers. Le ministre japonais Sugiyama fut assassiné par les Boxers. Quelques jours plus tard, le baron von Ketteler, chef de la légation allemande, est également assassiné mais par un soldat impérial et non un Boxer. Dorénavant, il n'était plus possible de faire machine arrière. Le 20 juin, les Boxers posèrent le siège devant les légations occidentales (c'est ce que l'on appellera le siège des légations) en criant Cha ! Cha ! Cho ! Cho ! (Tue ! Tue ! Brûle ! Brûle !), marquant le début des "55 jours de Pékin". Le siège se termina le 14 août par l'intervention des sept nations occidentales (l'Empire allemand, la Grande-Bretagne, l'Empire austro-hongrois, la France, le royaume d'Italie, les États-Unis) et du Japon, formant ainsi l'Alliance des huit nations. Elles envoyèrent des troupes sous le commandement de l'amiral britannique Edouard Hobart Seymour. Ce dernier réussit à libérer les légations mettant fin au siège. Il faut croire que les rites mystiques n'ont pas fonctionner...

La signature du traité de paix le 7 septembre 1901 mit fin au conflit. Près de 30 000 Chinois chrétiens furent assassinés, ainsi que de nombreux missionnaires. Seymour perdit 70 hommes sur les 2 084 du corps expéditionnaire international. On ne connaît pas les chiffres pour les Boxers, mais le mouvement fut anéanti, des milliers furent décapités. L'impératrice douairière Cixi s’enfuit avec sa cour, laissant au gouvernement impérial de payer une énorme indemnité de guerre. Encore une fois, la Chine est humiliée.

Pour la petite histoire, la révolte des Boxers est évoqué à plusieurs reprise dans l'excellent BioShock Infinite. Il existe également le film "Les 55 Jours de Pékin", réalisé par Nicholas Ray et sorti en 1963, avec Charlton Heston, Ava Gardner et David Niven.


15 août

30 av. J.-C. : Suite à la bataille d'Actium, du 2 septembre 31 av. J.-C., Octave et Agrippa prirent le dessus sur Cléopâtre et son amant Marc Antoine. Cela marqua la fin de la guerre civile qui suivit l'assassinat de Jules César, et permit à Octave, le futur Auguste, de s'imposer comme maître absolu de l'empire naissant.

Cléopâtre et Marc Antoine prirent la fuite à l'issue de la bataille et joignirent Alexandrie. Dès lors Cléopâtre resta recluse dans son palais tandis que Marc Antoine essayait de rassembler une armée. Quelques jours avant la date fatidique, Cléopâtre fit parvenir à son amant une nouvelle annonçant sa fausse mort. Apprenant la nouvelle, Marc Antoine, bouleversée, se jeta sur sa propre épée pour mettre fin à ses jours. Son nom sera frappé de la damnatio memoriæ, condamnations post mortem à l'oubli votées par le Sénat romain.

N'arrivant pas à séduire Octave, qui venait de débarquer, et ne souhaitant pas subir l’humiliation du triomphe d’Octave sur l’Egypte, Cléopâtre se réfugia dans son palais pour ne plus jamais en sortir vivante...

Le 15 août 30 av. J.-C., Cléopâtre demanda à ses servantes de lui apporter un panier de figues avec un uræus à l'intérieur. Il s'agissait du cobra femelle qui avait pour fonction de protéger le pharaon contre ses ennemis. Parée de son habit royal, elle laissa l'animal la piquer et mourut en quelques secondes, à l'âge de 39 ans, rejoignant ainsi le paradis des amants malheureux...

Près de 3000 ans d'histoire pharaonique prirent fin avec l'extinction de la dynastie des Lagides. L'Égypte devint une province romaine et Octave inhuma la reine aux côtés de son amant, dans le mausolée qu'elle s'était fait construire.


16 août

1653 : Alors que le Sperwer, un navire de la Compagnie des Indes Orientales, voguait près des côtes coréennes pour se rendre au comptoir hollandais de Nagasaki au Japon, l'équipage fut pris dans un violent typhon qui fit échouer leur navire au Pays du Matin calme. Sur les 64 marins à bord du Sperwer, 36 survécurent au naufrage dont Hendrik Hamel, explorateur néerlandais.

Les naufragés furent retenus par le roi Hyojong qui, bien que bienveillant, croyait que ces étrangers étaient des espions ou des missionnaires venus répandre le christianisme sur ces terres. Il faut dire que le roi coréen était au courant des troubles causés par cette religion au Japon. C'est ainsi que les 36 naufragés furent forcés de rester en Corée. Ils servirent à la cour du roi en faisant profiter de leurs connaissances en artillerie, le tout dans une certaine liberté. Au bout de 13 longues années de captivité, Hendrik Hamel et 7 de ses compagnons d'infortunes réussirent à fuir et à rejoindre le comptoir hollandais du Japon.

Grâce à cette aventure, Hendrik Hamel fut le premier européen à décrire le Pays du Matin calme dans sa "Relation du naufrage d'un vaisseau hollandais sur la côte de l'île de Quelpaert avec la description du Royaume de Corée", publiée en 1668 en néerlandais et en 1670 en français. Pendant deux siècles, le texte fera référence, bien que Hamel fut obligé par son éditeur de pimenter son récit en parlant notamment de crocodile infestant les eaux coréennes... on aimait bien les crocodiles à l'époque en Europe. Les Coréens quant à eux avaient noté l'apparition d'étranger à moustache rouges et aux grands yeux bleus, mangeant de la viande rouge avec du vin et écrivant sur des lignes horizontales de gauche à droite.

La Corée resta un pays fermé, ayant peur du monde extérieur et des problèmes qu'il peut apporter, elle sera d'ailleurs surnommée le "royaume ermite" aux XVIIIème et XIXème. Elle s'ouvra au monde en 1894 en autorisant le commerce international, quelques années avant son envahissement par le Japon...


17 août

1661 : Le très puissant surintendant des Finances Nicolas Fouquet s'était fait bâtir un château à Vaux-le-Vicomte. Les travaux avaient débuté en 1653. Pour fêter l'achèvement du château, Nicolas Fouquet organisa une réception somptueuse à faire pâlir tous les rois de France... et ce fut le cas.

Nicolas Fouquet s'était entouré des plus grands artistes, hommes de cours et courtisanes comme Molière, La Fontaine, Madame de Sévigné, Mademoiselle de Scudéry, Le Brun, Le Nôtre... Colbert, en froid avec Fouquet, ne préféra pas s'y rendre. Ainsi lors de la fête donnée le 17 août, près de 600 courtisans furent invités dont le roi de France Louis XIV, alors âgé de 23 ans, comme hôte principal, accompagné de sa mère Anne d'Autriche.

L'ambigu (un buffet sur lequel sont présentés simultanément tous les plats, du salé au sucré) est organisé par François Vatel, le grand organisateur de fêtes de l'époque, qui est à la fois chef du protocole et maître d’hôte. Il organisa un dîner de 80 tables, 30 buffets et cinq services de faisans, cailles, ortolans, perdrix… avec de la vaisselle en or massif pour les hôtes d’honneur et en argent pour le reste de la cour. A noter, lors du désert, Vatel fit servir une crème fouettée et sucrée encore peu connue à l'époque et que l'on appela plus tard la crème chantilly. Lully est également dans la place. Le surintendant de la musique du Roi et ses vingt-quatre violons jouèrent de la musique pendant que Molière faisait jouer les "Fâcheux", une comédie-ballet composée exprès pour la circonstance.

Tout ce faste ne fut pas au goût de Louis XIV appréciant modérément cet étalage de vanité. En proie à des difficultés financières à cause des importantes dépenses de la guerre de Trente Ans, Louis avait du faire fondre sa vaisselle en métal précieux. Il était touché dans son orgueil surtout qu'il trouvait suspect de voir tout cet argent étalé devant ces yeux alors que les caisses du royaume étaient vides. Heureusement que sa mère était présente sinon Louis XIV allait abattre Fouquet au moment où ce dernier lui proposa son château en guise de cadeau. Il déclara à sa mère : « Il faudra faire rendre gorge à tous ces gens ! » avant de quitter la fête pour se rendre à Fontaineblau.

Le 5 septembre, sous les ordres du roi, d'Artagnan arrêta Fouquet et le mit en détention perpétuelle. Il sera remplacé par Colbert.


18 août

1227 : Au XIIIème siècle, l'Europe chrétienne voyait déferler des Mongols, plus connus dans les sources occidentales sous le nom de « Tartares ». L'histoire débuta en 1206, lorsqu'une assemblée de chefs de clan élut à leur tête un Mongol, Temudjin, qui prit le titre de Gengis Khan (du chinois Chêng-Sze "guerrier précieux" et du turc Khan "seigneur"). En moins de vingt ans, de 1206 à 1222, les Tartares envahirent le nord de la Chine, et soumirent plusieurs royaumes et empires d'Asie centrale, depuis l'Afghanistan jusqu'à l'Iran actuels. Ils arrivèrent également à soumettre les Russes lors de la bataille de la Kalkha, en 1222.

Le 18 août 1227, Gengis Khan meurt vers 70 ou 72 ans des suites d'une chute de cheval lors d'une partie de chasse. Il s'était appliqué dans ses dernières années à relever les ruines de ses conquêtes grâce à quelques administrateurs recrutés parmi les peuples soumis, musulmans, bouddhistes, taoïstes ou chrétiens nestoriens.

Alors que l'on pouvait s'attendre à de faste cérémonie funéraire et une tombe aussi conséquente que ses conquêtes, et bien il en fut autrement. Gengis Khan voulait être enterré dans une tombe anonyme, non marquée et inhumé en toute discrétion, quelque part au nord-est de la Mongolie. L'emplacement de sa tombe a été l'objet de nombreuses théories et recherches et à ce jour, elle n'a pas encore été découverte. Selon la légende, l'escorte funéraire a tué tous ceux qui croisaient son chemin pour cacher le lieu de l'enterrement. Une fois la tombe construite, les esclaves qui l'avaient construites furent massacrés et les soldats qui les tuèrent furent tués à leur tour. Une autre légende raconte que Gengis Khan aurait été enterré près de son lieu de naissance près de la rivière Onon, on aurait alors détournée la rivière pour qu'elle puisse passer au-dessus de la tombe.


19 août

1942 : Opération Jubilee vit pour la première fois de la Seconde Guerre mondiale des hommes se ruer à l'assaut de la Festung Europa, la "Forteresse Europe". Mais ce fut un échec...

Cela faisait plusieurs mois que Staline réclamait l'ouverture d'un second front à l'ouest afin d'obliger l'Allemagne à redistribuer ses forces et d'enlever un peu de pression à l'URSS. Roosevelt et son état-major prirent l'initiative d'organiser l'opération Rutter. Churchill, dans un premier temps réticent, est contraint d'accepter d'y participer. Il s'agissait d'une opération de portée limitée sur les côtes françaises avec comme objectif le port de Dieppe. Elle devait avoir lieu le 8 juillet 1942 mais dut être repoussé à cause des mauvaises conditions climatiques. La 10e Panzerdivision avait également établit ses quartiers à Caen après avoir était retirée du front de l'Est, renforçant ainsi les défenses allemandes.

Il fut alors décidé que l'opération devait se faire le 19 août. Elle prit le nom de Jubilee et reposa désormais exclusivement sur les épaules des troupes d'assaut de la 2e division canadienne commandée par le général Roberts. A 4 h 45, environ 6000 hommes débarquent sur les plages de Dieppe. Parmi eux figurent, 1005 commandos britanniques, 50 rangers américains, 15 soldats "Français libres" et 4963 hommes et officiers de la 2e division d'infanterie canadienne, dont le régiment franco-canadien des fusiliers Mont-Royal.

Malheureusement, le débarquement vira à la tragédie et fera près de 1300 victimes parmi les Alliés ainsi que 2000 prisonniers. L'aviation allemande avait mitraillé et bombardé sans répit les plages sur lesquelles les chars d'assaut se révélèrent incapables de manœuvrer. Bien que l'issue de l'opération fut tragique, elle permit de tester les défenses allemandes et préparer un débarquement de masse à l'écart des grands ports français. C'est dans cette perspective que les Alliés lancèrent la création d'un grand port artificiel, Arromanches...

  • Aymdef El Présidente, Rédacteur en chef, Testeur, Chroniqueur, Historien Email | Twitter

  • "L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien." George S. Patton