Fiche de

PeaceMaker

Plateforme
  • PC Windows
  • Mac OS X
ConflitConflit israélo-palestinien
GenreStratégie en temps réel, Simulation géopolitique ÉditeurImpactGames DéveloppeurImpactGames Date de sortieFévrier 2007

PeaceMaker est un jeu de stratégie en temps réel et une simulation géopolitique s'intéressant de très près au conflit israélo-palestinien. Considéré comme un jeu sérieux et un jeu qui fait la promotion de la paix. Vous incarnez au choix le Premier ministre israélien ou le Président de l'Autorité palestinienne. Sa réelle portée éducative permet une meilleure compréhension du conflit israélo-palestinien et de promouvoir la paix.

Dans PeaceMaker, vous êtes confronté à des événements d'actualité, présentés avec des photos et des vidéos d'évènements réels. Vous devez réagir et prendre les décisions politiques et militaires incombant à votre fonction. Le but du jeu est de résoudre le conflit pacifiquement par la solution à deux états.

L'écran de jeu est constitué d'une carte, à la manière de Civilization, couvrant la bande de Gaza, la Galilée, la Cisjordanie et le nord du Néguev (région désertique du sud d'Israël). à chaque tour de jeu, les événements s'étant déroulés pendant la semaine sont indiqués sur la carte. Vous accèdez à une actualité accompagnée de photos et d'extraits vidéo réels, rapportant par exemple une manifestation ou un attentat.

Chaque semaine, vous devez prendre une décision concernant la sécurité, la construction ou la politique. vous pouvez demander l'avis de deux conseillers aux vues divergentes. Le président palestinien est aidé d'un conseiller national et d'un conseiller étranger. Le Premier ministre israélien dispose des opinions d'un "faucon", prônant la sécurité et la répression, et d'une "colombe", sensible aux conditions de vie des palestiniens. Le joueur a accès à un éventail de décisions, comme prononcer un discours, participer à des négociations internationales ou lancer des opérations militaires. Reflétant l'aspect asymétrique du conflit, les deux dirigeants n'ont pas accès aux mêmes actions. Le Premier ministre israélien dispose d'un important pouvoir financier et militaire, et peut par exemple ordonner des frappes de missiles, le retrait de l'armée ou le renforcement du couvre-feu. Le président palestinien est beaucoup plus démuni, et doit demander l'aide d'acteurs tiers pour la plupart des actions.

L'un des points essentiels du jeu tient au fait que les actions du joueur n'ont pas forcément l'effet escompté. Par exemple, une offre d'aide médicale israélienne quelque temps après une frappe aérienne sera refusée, et dégradera encore davantage les relations avec la Palestine. Vos actions provoquent des réactions immédiates, comme des protestations du public ou des critiques politiques. Elles influent aussi sur plusieurs variables à long-terme, classées en deux catégories. La première est l'approbation de votre politiqu par différents groupes et dirigeants. La seconde couvre des indicateurs économiques, sociaux ou politiques. Leurs valeurs sont affichées à l'écran sont forme de thermomètres.

Chaque dirigeant doit tenir compte de l'approbation du leader opposé, des deux peuples, des Nations Unies, des états-Unis et du monde arabe. Le président palestinien doit en plus composer avec le Fatah et le Hamas ; et le Premier ministre israélien avec le Conseil de Yesha (représentant les colons) et l'ensemble des groupes militants palestiniens (comme le Jihad islamique, les Brigades Izz al-Din al-Qassam ou les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa). Vous pouvez consulter des sondages transcrivant les différents indicateurs. Chaque dirigeant est renseigné sur son leadership et la qualité des relations avec l'autre camp. Dans le camp palestinien, les sondages concernent l'autorité du président, l'opinion du palestinien moyen envers Israël, la santé économique et l'indépendance du pays. Du côté israélien, ils reflètent le sentiment d'insécurité, la répression et la compassion des israéliens à l'égard des palestiniens.

Les opinions des différents groupes sont synthétisées par deux compteurs de score affichés à l'écran. Allant de -100 à 100, ils mesurent le soutien de deux groupes. Dans le rôle du Premier ministre israélien, il s'agit des peuples israélien et palestinien ; dans celui du président palestinien, de ses concitoyens et de la communauté internationale. La partie commence avec les deux compteurs à zéro. Si l'un des deux tombe trop bas, c'est la fin de partie : le dirigeant est démis de ses fonctions, ou la troisième Intifada est déclenchée. Lorsque les deux sont au maximum, le conflit est résolu par la solution à deux états.

[source : Wikipédia]