Skull & Bones, le retour de la vengeance

Thématique
Piraterie
7 juillet
2022

Cela fait cinq ans que le jeu de pirates d'Ubisoft a été annoncé. Tellement qu'on n'y croyait plus, ici : Skull & Bones s'annonçait comme un vaporware. Mais il faut croire que tout finit par arriver avec de la patience, car le jeu a fini par être mené à bien, et que l'éditeur français compte le sortir dés cette année. Il vient juste de faire une présentation de gameplay avec bon nombre d'informations intéressantes, que nous vous livrons en exclusivité, enfin presque.

Abrégeons l'attente : Skull & Bones est prévu pour le 8 novembre 2022, c'est-à-dire la veille du prochain God of War, oui, on sait, mais mettons ça sur le compte d'un excès de rhum.

Bien que l'on soit bien plus proches d'un Pirate des Caraïbes que d'une simulation historique vu la dégaine des navires, le jeu va prendre place au cours de l'âge d'or de la piraterie, c'est-a-dire en 1721. Mais il ne s'agira pas de s'écharper pour le contrôle de galions espagnols au large de Tortuga, car Skull & Bones prendra place dans l'océan Indien, dont il abordera toutes les côtes, de l'Afrique jusqu'à la Malaisie.

Skull and Bones
Skull and Bones  Skull and Bones

La présentation a dévoilé du gameplay, évidemment très ressemblant à l'excellent gameplay naval d'Assassin's Creed : Black Flag, qui avait donné l'idée initiale : notre personnage débute sa progression à partir de rien, comme un naufragé, et s'emparera rapidement à l'île de Sainte-Anne d'une lance en bois fêlé et d'un petit boutre (un navire léger de commerce et de pêche, très courant le long des côtes arabes). À vous ensuite de monter en grade (au sens propre, car le jeu possèdera un système de réputation pour refléter votre niveau) en pillant tout ce qui vous passera dans l'objectif de la lunette.

De ce point de vue, Skull & Bones conserve ce qu'il avait déjà annoncé il y a quelques années : un système de combat que vous connaissez, avec des volées de boulets dont il faut s'abriter, des mortiers, du feu grégeois, des balistes, une phase d'abordage, l'utilisation d'obus explosifs, de boulets chaînés, de mitraille, et ainsi de suite.

Skull and Bones

Cela dit, le jeu ne se limitera pas à un enchaînement de batailles navales, car on annonce des contrats d'escorte, de chasseur de primes, la possibilité de miner des ressources sur certaines îles ou d'exploiter des forêts pour les revendre ou pratiquer l'artisanat, de faire du commerce, de chasser les animaux sauvages, d'assiéger des forteresses, ou de partir à la chasse au trésor.

Votre navire sera évidemment customisable de l'étendard jusqu'à la figure de proue, en passant par les canons et leurs munitions, les voiles et même le ouistiti perché sur l'épaule de votre personnage, sans oublier l'équipage qui évoluera au fil de vos aventures, équipage qu'il faudra également prendre soin de nourrir, sous peine de le voir se mutiner !

Une fois le trésor accumulé, il est possible de le dépenser en équipement pour son personnage, son équipage ou son navire, en améliorant le vôtre ou en débloquant de nouveaux modèles, sachant que pas moins de douze navires différents seront jouables, des galions de guerre jusqu'aux frégates.

Skull and Bones  Skull and Bones
Skull and Bones  Skull and Bones

Les développeurs nous disent également que Skull & Bones est conçu comme un jeu social, mais qu'il sera possible de rester en solo, si ça vous amuse, même si l'intérêt est évidemment décuplé quand vous êtes plusieurs à vous risquer à l'attaque d'un convoi de la compagnie des Indes néerlandaises, lourdement défendu.

En cas de décès prématuré de votre part, qu'il s'agisse d'une bataille navale ou d'une tempête –les typhons de l'océan indien sont réputés pour leur violence-, vous réapparaîtrez dans un port pas trop éloigné, mais il faudra vous dépêcher de retourner sur les lieux de votre naufrage, sinon d'autres joueurs à proximité pourraient vous siffler votre butin sous le nez.

Le jeu est d'ores et déjà précommandable sur le site officiel d'Ubisoft, et on vous en reparlera dès sa sortie.