Victoria 3 - Dev Diary 44 - Les batailles

Thématique
29 avril
2022

Cette semaine, les développeurs de Victoria 3 présentent le déroulement des batailles ; ce qui fait suite à un précédent journal de développement qui concernait les fronts de guerre.

À première vue, les joueurs des anciens titres de Paradox ne seront pas dépaysés, car on garde grosso modo la même interface avec des panneaux résumant les principales informations des affrontements en cours. Ainsi, ci-dessous se trouve le résumé d'une escarmouche entre les troupes prussiennes et autrichiennes en Poméranie :

Victoria 3

Il est précisé, ceci dit, que l'interface n'est pas terminée et que les chiffres ne le sont pas non plus (les combats devraient être moins létaux).

Donc, pour qu'un combat s'engage, une armée doit avoir un général à sa tête, avec un ordre d'offensive dans une direction. Un compteur déterminera le temps restant jusqu'au déclenchement d'une bataille une fois parvenu sur les lieux, compteur influencé par certains facteurs.

Ensuite, la préparation de la bataille proprement dite, qui se déroulera selon une séquence d'actions prédéfinie -mais intégralement modifiable, ce qui fait que les moddeurs pourront s'en donner à coeur joie- : l'attaquant puis le défenseur choisiront leurs généraux pour le combat, puis la province accueuillant le match sera déterminée, puis l'on déterminera le nombre d'unités engagées pour l'attaquant, puis le défenseur.

À la manière des tactiques d'un Hearts of Iron IV, les deux champs obtiendront une condition spéciale aléatoire, qui conférera des bonus ou des malus ; mais celles-ci sont fixes et ne changeront pas jusqu'à la fin de la bataille. Un général avec le trait "officier du Génie" aura plus de chances de voir se faire attribuer la condition "retranchements" jusqu'au terme des combats.

Victoria 3

La mêlée suivra l'ordre suivant : chaque camp détermine combien d'hommes aptes au combat s'engagent, puis chacun inflige des pertes à l'autre camp, puis chaque camp récupère ses blessés, suite à quoi chacun subit des pertes au moral en fonction du résultat, et enfin, au cas où l'un des adversaires cède du terrain -ou est exterminé-, la bataille s'achève.

Chaque unité possède une valeur d'attaque et de défense, ce qui conditionnera donc vos armées en fonction de leur utilité, s'il s'agit de passer à l'attaque ou de tenir garnison, avec bien sûr toute une charrette de modificateurs divers.

Victoria 3Liège est assiégée !

Ces statistiques de combat déterminent, avec le nombre de soldats, le résultat des pertes, ce qui signifie que l'avantage numérique ne conditionnera rien : un camp surclassé numériquement mais doté d'une meilleure organisation et/ou d'armes supérieures pourra remporter la victoire.

Notion importante : vos armées seront composées de pops avec chacun leur culture d'origine ; et les pertes infligées seront appliquées à chaque unité, mais proportionnellement à chaque culture présente au sein du régiment visé. Concrètement, au sein d'une division rassemblant 4 unités françaises pour 1 flamandes, alors les troupes françaises subiront 80% des pertes.

Cela dit, une perte ne signifiera pas forcément un mort : cela désigne aussi les blessés de guerre rendus inaptes au service, ce qui devra être pris en compte par la suite, car ces invalides de guerre ne pourront pas retourner à la vie civile comme auparavant, il faudra subvenir aux besoins de ceux qui auront donné leur sang pour vous, donc possiblement source d'une légère tension sur votre économie et votre politique intérieure.

Une fois la poussière et la fumée retombées, la bataille aura des conséquences : en fonction de la netteté de la victoire remportée ou des traits des généraux, une ou plusieurs provinces seront conquises par le vainqueur. Les grands perdants seront toujours les autochtones : les provinces où les combats auront eu lieu se verront subir des dommages affectant leur infrastructure et leurs bâtiments; et les populations locales épouvantées voudront fuir les combats rapidement. Ces dommages augmentant avec le progrès technologique des armements; et il faudra un certain temps après la guerre pour terminer de reconstruire.

La semaine prochaine, nous parlerons d'élections.