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Cette semaine, les développeurs de Victoria 3 nous en disent davantage sur la mécanique des révolutions, qui occupera une place importante dans le jeu. En général, si une révolution éclate dans votre pays, c'est que vous avez échoué à pourvoir à la totalité des besoins et des désirs des différentes catégories de votre population.

Dans ce cas, un ou plusieurs groupes décideront de prendre les choses en main. Ce qui, en d'autres termes, signifie que les choses pourraient rapidement tourner au vinaigre pour vous. Néanmoins, une révolution n'est pas une fatalité et si vous savez vous montrer habile face aux évènements, vous pourriez même sortir de cette période de troubles plus fort que lorsque votre pays l'a débuté.

Les développeurs ont insisté pour rendre les soulèvements armés aussi rares que dangereux et menaçants pour le joueur. Cela signifie qu'avant que la révolte armée n'éclate, vous aurez des opportunités de désamorcer les tensions sans en arriver à faire couler le sang.

Dans tous les cas, une révolution aura toujours comme point de départ la demande d'un mouvement politique qui souhaite faire évoluer l'une des lois de votre pays, ou qui, à l'inverse, s'opposera à une évolution législative dans le cas des révolutions conservatrices.

Ces mouvements politiques sont caractérisés par deux éléments principaux : leur soutien parmi la population et leur niveau de radicalisation qui, bien entendu, deviendra vite préoccupant s'il tend à augmenter rapidement. Ainsi, un mouvement politique doté d'un fort soutien et particulièrement radical n'hésitera pas à menacer votre système. A l'inverse, un mouvement faiblement soutenu ou peu radical s'avèrera être une nuisance plus facilement gérable.

Le niveau de radicalisation d'un mouvement politique dépendra du nombre de radicaux qui font partie de la population le soutenant ainsi que le niveau d'approbation des groupes d'intérêts susceptibles de soutenir le mouvement à plus long terme.

Si un mouvement fortement soutenu voit ses revendications ne pas être satisfaites, il gagnera en radicalisation au fil du temps, allant même jusqu'à potentiellement finir à un certain niveau par organiser un soulèvement armé. Vous pourrez aisément observer la progression dans la radicalisation des mouvements via un menu du jeu, ce qui signifie que vous aurez également la possibilité d'avoir un impact sur la rapidité à laquelle les idéaux révolutionnaires se propageront, ou non.

Il vous sera ainsi possible d'accéder aux demandes du mouvement politique en question pour, de facto, l'amener à se dissoudre. À l'inverse, vous pourrez également identifier les meneurs et vous en occuper directement ou améliorer les conditions de vie de votre population pour réduire le niveau de radicalisation des membres du mouvement.

Si vous parvenez à contrôler le niveau de radicalisation du mouvement sous contrôle, vous pourrez tuer la révolution dans l'œuf sans avoir à tirer le moindre coup de feu. Pour y parvenir, vous pourrez également développer les compétences de votre ministère de l'Intérieur et y allouer de la capacité bureaucrate. Ainsi, la mise en place d'une garde nationale ou d'une police secrète pourront s'avérer utile pour défendre l'ordre établi face aux velléités de changement.

Par ailleurs, si vous parvenez à contrôler la ferveur d'un mouvement radical pendant assez longtemps, la chance que celle-ci s'essouffle augmentera progressivement, ce qui, à long terme, pourra mener à la dissolution du mouvement.

Mais dans le cadre de cet exercice, admettons que vous avez échoué à contenir les aspirations révolutionnaires de votre population. Dans ce cas, des soulèvements armés pourront éclater dans plusieurs de vos provinces. Ils seront proportionnels à la force du mouvement et la localisation de ses soutiens. Ces derniers pourront ainsi former un pays révolutionnaire qui aura le même niveau technologique que le vôtre mais plusieurs lois différentes qui reflèteront l'idéologie du mouvement s'étant soulevé.

Les classes de votre population susceptibles de soutenir les rebelles les rejoindront alors progressivement, et cela comprend notamment vos généraux et amiraux qui feraient partis des classes sociales s'étant soulevées.

Si une partie de votre armée vous échappe, la situation n'est pas totalement inespérée. Néanmoins, si la totalité de vos casernes passe sous le contrôle de l'ennemi, il s'agira de commencer à se faire de sérieux soucis...

Par ailleurs, vous pourrez compter sur le soutien des pays limitrophes avec lesquels vous avez de bonnes relations pour soutenir votre cause. Par exemple, une révolution éclatant dans le sud de l'Allemagne offre un terrain de jeu idéal pour de vieux rivaux :

En revanche, notez bien (ce petit détail peut avoir son importance) qu'il n'existe aucune possibilité de paix blanche dans une guerre révolutionnaire. Cette dernière ne s'achèvera qu'une fois que l'un des deux camps en présence aura capitulé. Ce qui signifie, par ailleurs, que le pays sera forcément de nouveau uni à la fin de la révolution.

Gardez également à l'esprit que si toutes les guerres sont coûteuses, une guerre civile l'est doublement, puisque c'est votre seul pays qui est mis à feu et à sang. Aussi, une victoire rapide et décisive avec peu de pertes doit rester votre stratégie préférentielle dans tous les cas.

Par ailleurs, une fois la guerre terminée, les groupes d'intérêts dans le camp des vaincus perdront toute influence sur la conduite des affaires de votre pays pendant un bon moment. Ce sera ainsi le momentum idéal pour tenter de déclencher un âge d'or et faire renaitre votre pays de ses cendres.

C'est tout pour aujourd'hui. Le journal de développement de la semaine prochaine sera consacré également aux guerres civiles, mais il mettra davantage l'accent sur les sécessions et sur le séparatisme culturel.