Medic : Pacific Corpsman, un petit air de déjà-vu
Vous avez regardé Tu ne tueras point (en VO, Hacksaw Ridge), le film de Mel Gibson qui racontait l'histoire héroïque de Desmond Doss dans le Pacifique ? Si non, vous devriez, rien que pour la qualité du film et l'histoire exceptionnelle.
En tout cas, les développeurs de Hypnotic Ants l'ont vu, et tellement aimé qu'ils ont souhaité en faire un jeu vidéo. Et bien sûr, dès qu'un petit studio de développement a une idée un peu bizarre qui peut être reproduite à la pelle, devinez qui pointe le bout de son nez ? PlayWay, qui semble vouloir inonder Steam de copiés/collés sur n'importe quel sujet.
Bref, Medic : Pacific Corpsman vous place dans la peau d'un infirmier américain lors de ce qu'il semble être la bataille d'Okinawa - la même que dans le film de Mel Gibson. On y voit un terrain ravagé par les obus, mais aussi la fameuse falaise escarpée, seul point d'accès pour les troupes américaines. Il faut donc y ramener les blessés, le jeu promettant d'obliger le joueur à faire des choix moraux (va-t-il survivre, dois-je le sauver malgré ses deux jambes en moins ?), tout en échappant aux (invisibles) patrouilles japonaises. Le jeu semble être en vue première personne, et le joueur devrait pouvoir... choisir ce qu'il emporte dans sa sacoche avant de remonter chercher des blessés.
Enfin, la vidéo laisse deviner que le traitement de la blessure revient au joueur, puisque ce dernier semble pouvoir installer un tourniquet (orthographé tourinquet dans le jeu...) qui est un garrot un peu moins sommaire.
Par un heureux hasard, j'ai visionné à nouveau Tu ne tueras point il y a quelques jours, et la bande-annonce de Medic : Pacific Corpsman a vraiment de grosses similitudes avec l'oeuvre de Mel Gibson. Plusieurs scènes sont reproduites à l'identique (notamment celle où l'infirmier tracte un blessé, lui-même en train d'ouvrir le feu), pour finalement ressembler à une mauvaise adaptation vidéoludique du film.
En plus, la présence de Spitfire aux couleurs britanniques au début de la vidéo laisse pantois : nous sommes bien à Okinawa pourtant, en 1945 ! Il n'y a plus qu'à vous laisser admirer la bande-annonce, mais pour ma part, je préfèrerai m'abimer les yeux sur autre chose :