War Thunder déploie Spearhead
C'est le mois de Novembre, les feuilles d'arbres nous tombent sur la tête, et les obus aussi, d'après Gaijin qui lance sa nouvelle mise à jour de contenu, nommée Spearhead. Revue de détail...
Au menu des appareils aériens, on trouve l'habituelle palanquée de chasseurs à réaction modernes, au premier rang desquels les britanniques Hawk 200 et 200 RDA, un chasseur léger multirôle peu connu mais toujours en service dans l'aviation de Sa Majesté. Il emporte un armement varié, des missiles pour toutes cibles et notamment les nouveaux Sea Eagle, conçus pour couler presque instantanément n'importe quelle cible navale.
Puis le Su-30MK2 AMV, version d'export vénézuélienne du célèbre chasseur russe, qui devrait selon toute probabilité se mesurer dans les prochains jours au groupe aéronaval de l'USS Gerald Ford (le communiqué ne précise pas si Gaijin Entertainment a payé la marine américaine pour faire le coup de pub du siècle).
Cette version d'export est dotée d'une avionique repensée, d'un système d'alerte vocale, d'un IRST, de nouvelles optiques et de missiles plus performants que la version de base, ce qui en fait un excellent appareil premium pour grinder à haut niveau.
On trouvera ensuite les appareils chinois JH-7 et JH-7A, le premier étant un appareil d'attaque au sol actuellement en service au sein de l'aviation de la PLA et le second sa version prototype acquérable en premium.
Plus étonnant, on trouvera aussi un appareil de la Seconde Guerre mondiale, le chasseur néerlandais Fokker D.XXIII :
Il n'a malheureusement jamais volé, ayant été présenté par Fokker beaucoup trop tard pour être finalisé, entrer en production et s'opposer aux forces allemandes ; leurs bombes détruisirent l'appareil dans son hangar dés le début des hostilités. Il présentait des caractéristiques intéressantes, notamment ses deux moteurs propulseurs ET tracteurs, et de mitrailleuses de 13,2 millimètres. On l'essaiera au sein de l'arbre français.
Impossible de passer à côté du Mosquito, célébrissime bombardier léger britanniques aux lignes élégantes, dans sa version B.Mk XVI (il y en a eu plusieurs dizaines), celle qui fut construite à plus de 1200 unités.
Facile a construire grâce à sa structure en bois et contreplaqué, léger, puissant mais d'une maniabilité étonnante, les états-majors alliés en raffolèrent, à tel point qu'il fut décliné en à peu près tous les rôles possibles. Ici, cette version XVI sera celle d'un bombardier rapide. Attention cependant : il emporte jusqu'à 900 kg de bombes d'une efficacité redoutable, qu'il peut larguer avec une précision inégalée, mais l'avion est totalement dépourvu de mitrailleuses offensives ou défensives : il faudra donc atteindre la cible et décamper en vitesse, car la chasse ennemie vous courra après rapidement.
Ensuite, nous trouverons le MB-326K italien, le Tornado IDS SLE allemand, le F16-AM norvégien ou encore le MD-450B israëlien.
Place aux hélicoptères : la star du mois est l'AH-56 « Cheyenne » américain et ses ailes fixes si distinctives :
S'il vous dit quelque chose sans pouvoir préciser quoi, c'est normal : présenté en 1967, c'est en quelque sorte le précurseur de l'AH-64 « Apache », mais refusé en son temps car trop complexe et surtout pas au point, étant doté de bon nombre d'innovations (avioniques révolutionnaires, tourelle téléopérée, troisième rotor, etc.) nécessitant beaucoup de mise au point et d'un entretien rebutant.
Puisqu'on en parle, sachez que l'AH-64E est, justement, collé aux arbres britanniques, japonais (dans l'arbre indonésien), chinois et français (dans l'arbre néerlandais).
Au menu des chars. Le hors-d'œuvre est le Jaguar EBRC français, déjà visible depuis quelques éditions du 14 Juillet :
L'Engin Blindé de Reconnaissance et de Combat est un char léger à roues, en service depuis 2022 et commandé jusqu'à 300 exemplaires. Il est doté d'un canon rapide de 40 millimètres, de missiles antichars MMP et de mitrailleuses de 7,62 ; avec un moteur de prés de 500 chevaux et un blindage équilibré, doublé d'un grillage spécial assurant une protection contre les RPG et les drones.
Les Italiens voient arriver le C13/TUA, blindé léger doté d'un curieux lanceur TOW qui fera pleurer les MBT rencontrés, et les Chinois reçoivent le char léger CM34, qui ressemble étrangement au LAV-25 des Marines américains. Plus imposant, le Chieftain 900 britannique arrive, version récente du char anglais doté d'un moteur puissant et d'un bon télémètre.
Précisons aussi que le char Tigre II a eu une mise à jour de son modèle.
Abordons maintenant la marine : ce mois-ci, Gaijin met à l'eau les cuirassés SMS König allemands, l'USS Oregon City américain, l'Erevan soviétique ou encore le HMS Centurion britannique. Plus original, on trouvera le RN Italia, ancien cuirassé Littorio renommé au cours du conflit, et le Clémenceau français : non, pas le porte-avions, mais le frère du Richelieu, mis en chantier avec quelques modifications par rapport à son aîné, notamment des tourelles de meilleure qualité et un blindage mieux conçu ; mais malheureusement encore en construction lorsque les avant-gardes allemandes entrèrent à Brest en 1940.
Gâtés, les joueurs de l'arbre japonais voient arriver le terrifiant Musashi, véritable titan de la classe Yamato, un des deux plus lourds cuirassés a avoir jamais fendu les eaux, et finalement coulé lors de la féroce bataille du golfe de Leyte fin 1944.
Spearhead refond en outre deux cartes, Stalingrad et Carpates, avec des textures améliorées, des modifications pour rééquilibrer les points de passage :
Désormais, chaque joueur dispose de 5 sauvegardes universelles par jour, utilisables directement en combat ; et les joueurs de batailles navales peuvent profiter d'une nouvelle mécanique, le contrôle des avaries, qui remplacent les réparations de base. Il s'agira de lutte contre les incendies, du pompage de l'eau et de réparation des modules ; qui se lanceront automatiquement, bien qu'il vous revienne de donner la priorité à telle ou telle objectif.
Comme toujours, on trouvera une très longue liste de corrections de bugs, de rééquilibrages d'armes et de caractéristiques de véhicules, de modifications de BR, de nouvelles personnalisations et d'ajustements de cartes, consultables ici : la mise à jour “Spearhead”.






