Hell Let Loose, j’irais reufoir mein Normandiiiiiiie
« L’histoire, c’est cyclique, et les jeux vidéo aussi », disait fort à propos Nostradamus à Waterloo en 1942. Ce cher Nostradamus avait donc raison, car après dix ans de FPS à thème contemporain et futuriste, les jeux de tir reviennent aux guerres mondiales et en particulier à la deuxième. Après Call of Duty WW2, Enlisted, Red Orchestra, Battalion 1944, Day of Infamy, Days of War et avant RAID : Word War II ; en voilà un nouveau, Hell Let Loose.
Sorti de nulle part, le jeu s’annonce comme un nouveau FPS à tendance réaliste dans la veine des ArmA et autres Squad. Aucune campagne solo n’est évoquée pour le moment, mais une flopée de captures d’écran photoshopées jusqu’à l’os et la liste des mécaniques du jeu annoncent la couleur.
Bâti sous Unreal Engine 4, le titre sera multijoueur et prétend faire s’affronter cent joueurs (!) sur des cartes de quatre kilomètres carrés (!!), avec du combat de véhicules divisés en onze catégories (!!!) : soutien, transport, char léger, char moyen, char lourd, artillerie mobile, chasseur de char, canon d’assaut, half-track, éclaireur et véhicule de réparation.
L’action prendra place en Normandie pendant l’opération Overlord, puis pendant la bataille des Ardennes, celle de Stalingrad et enfin celle de Guadalcanal - ça aurait été dommage d’être original sur ce coup-là, avouez- et les développeurs précisent mettre l’accent sur la stratégie et le travail d’équipe.
Les joueurs auront le choix entre plusieurs classes aux rôles bien définis et devront suivre les ordres d’officiers qui guideront la bataille et ordonneront l’attaque sur certains secteurs de la carte. Plus encore, le site officiel annonce que lesdites cartes seront modélisées à partir de paysages réels, et la topographie en sera restituée à l’échelle 1:1.
Jusqu’ici, rien qui bouleverse les codes du FPS excepté un contenu qui s’annonce bien plus complet et fouillé que la normale, mais Black Matter (le studio) annonce également un certain nombre de moyens pour utiliser le champ de bataille au mieux : creusement de tranchées, déploiement de mines, construction de positions fortifiées, de points de ravitaillement, etc., sans oublier le commandant de l’équipe qui devra communiquer ses ordres par radio et envoyer des renforts au bon moment, ainsi que des frappes aériennes et navales.
Enfin, Hell Let Loose veut mettre l’accent sur la simulation avec des démembrements, une gestion plus fine des munitions, et un grand nombre d’armes authentiques à la balistique réaliste.
Et tout ça, sans trembler des genoux, dès 2018 avec une alpha courant l’automne 2017. Pour un studio qui a l’air de débarquer tout juste et dont les développeurs précisent eux-mêmes être dispersés en Australie, en Russie et aux États-Unis (?!?), on peut dire que le projet est, heu…, ambitieux.