Developer Blog 1 d'Attila : Total War

15 octobre 2014 par Aymdef | Total War | Antiquité - Invasions babares | PC

Les développeurs de Creative Assembly vont alimenter un blog pour nous tenir informé sur les nouveautés du prochain Total War. Aujourd'hui est paru le premier Developer Blog.

Vous pouvez consulter ce Developer Blog en anglais par ICI.

Le tentaculaire et balloné Empire romain d'Occident est au bord de l'effondrement total. Ployant sous le poids de sa propre masse corrompue et décadente, et péchant par excès et vulnérabilité à cause de longs siècles de mauvaise gestion impériale, il se fait lentement picorer par d'innombrables ennemis.

Leur monde est fini.

Un grand froid s'abat sur le monde. Les nomades des steppes d'Europe orientale, incapables de maintenir une vie dans le climat glacial, avancent frénétiquement en Europe occidentale et méridionale. Les barbares germaniques de l'Est, incapables de lutter avec cette pression incessante, commencent aussi à partir pour l'Europe occidentale et le nord de l'Italie, en appuyant davantage sur les Romains en difficulté. Le long hiver est sur eux, et la dure réalité de la survie désespérée s'installe aussi sûrement que le gel.

Leur monde est fini.

Passant des steppes européennes, au croisement de cette éclosion du chaos, arrive Attila. Avec la horde innombrable de Huns dans son dos, et le désir de mort et de destruction dans ses veines, il chevauche sur l'Europe, pillant les terres comme les nomades des steppes avant lui. Ceux qui ne peuvent fuir sont massacrés. Ceux qui ne se joint pas à lui sont massacrés. Au sud, l'empire romain d'Orient stable mais fragile regarde avec inquiétude ; les murs de Constantinople sont forts, mais le reste de leur empire âprement disputé est vulnérable face aux maraudeurs huns.

Leur monde est fini.

Attila est le fléau de Dieu, né pour apporter le feu et la mort sur ​​le vieux monde. Ceux qui ne plient pas genoux devant lui, ceux qui ne lui offrent pas de l'or et des hommages, sont emportés dans le feu infernal. Il n'y a pas de salut, il n'y a pas de sauveur. Il n'y a qu'un Attila, juché sur sa monture, avec la horde des Huns dans son dos, et il verra la civilisation brûlée.

Ce monde est fini.

C'est par ces mots que débute ce Developer Blog rédigé par Pete (ou CA Pete). Il considère Attila : Total War comme un jeu de stratégie et de survie. En jouant au jeu, la vraie question est de savoir comment allez-vous survivre face à cette multitude de Huns ? Ou bien, combien de temps ? Car Atilla sera sans scrupule et déferlera sur l'Europe avec une horde de Huns quasi infinie provoquant la destruction sur son passage. Cela tombe bien car ce premier DevBlog traite de la destruction et du feu.

Le feu et la destruction

Attila : Total WarDans Attila : Total War, le feu sera quelque chose de vivant. Il pourra se propager sur tout ce qu'il touche provoquant l'enfer dans toute la ville. Vous avez pu en avoir un petit aperçu dans Shogun 2 lors de la bataille historique de Nagashima. Mais ici, le feu jouera un rôle dans toute les batailles. Les incendies peuvent être présents dès le début de la bataille ou bien provoqués par des tirs d'artillerie ou de flèches enflammées. Les bâtiments pourront brûler, mais ce sera aussi le cas des forêts... Parfait pour débusquer des unités cachées parmi les arbres.

Quand il y a un peu de feu, vos hommes ne seront pas trop touchés, mais dès que l'incendie commence à se répandre fortement, le moral de votre armée va commencer à souffrir de plus en plus. Si le feu parvient à faire rage dans toute la ville, il vous sera peut-être difficile de contrôler vos forces, puisque l'envie d'éviter la carbonisation augmente.

La raison est ici logique : le feu est effrayant. C'est une façon horrible de mourir, et peut-être une chose encore plus horrible pour survivre. Défendre votre maison est courageux, mais à quoi pense un homme quand il voit sa maison en flammes ? Même l'homme le plus vigoureux perdrait son sang-froid. Quand votre maison est détruite, pourquoi sacrifier votre vie en vain ?

Siege Escalation

Il existe une autre façon pour les flammes de se propager, et c'est une nouvelle mécanique de jeu appelé Siege Escalation !

Attila : Total WarLe Siege escalade suit la logique de la façon dont un siège progresserait réellement, et permet de connecter le gameplay de la campagne et les batailles de façon plus significative. En d'autres termes, plus un siège continue sans une bataille sur la carte de campagne, plus la localité assiégée sera détruite. Pendant un siège, vos armes de siège et les sapeurs seront actifs, et les défenseurs vont lentement être usés et ne parviendront pas à maintenir leurs défenses. Les murs s'écrouleront, exposant les points faibles ; les maisons s'effondreront et, dans certains cas, prendront feu.

La destruction de la ville, tout comme les effets du feu, aura des résultats différents sur vos forces : personne n'aime défendre quelque chose qui a déjà été détruit. Leur moral en prendra un coup, tout comme leur volonté de mettre en place une lutte adéquate (affectant leur attaque et les statistiques de la défense).

Il convient également de mentionner que les dommages causés à vos bâtiments de la localité sur ​​la carte de la bataille va se voir sur la carte de campagne, et même les dommages causés à votre localité sur ​​la carte de campagne (que ce soit par l'action d'agent ou autre) aura un effet dans la bataille.

La politique de la terre brûlée

Attila : Total WarParmi les nouveautés figure la politique de la terre brûlée. Cette option est conçue pour effacer entièrement une région (non une province), détruisant tous les bâtiments et réduisant la totalité de la colonie en un tas de gravats encore fumant. Il s'agit d'un outil pragmatique dans votre arsenal contre vos ennemis qui avancent.

En jouant avec l'Empire romain d'Occident, Attila : Total War vous place, presque dès le début, dans des situations où vous aurez à prendre des décisions difficiles. Vous vous trouverez accablés en plusieurs endroits. La clé de votre victoire peut très bien se trouver dans la consolidation de vos forces et, malheureusement, l'abandon de certaines colonies aux ennemis qui approchent.

Au lieu de laisser toute la richesse d'une de vos colonis, laissez plutôt un château délabré.

Brûler une colonie ne l'éradique pas forcément totalement. Vous dépouiller la ville de tous les objets de valeur que vous pouvez trouver avant de vous retirer, vous donnant une part non négligeable d'argent pour faciliter le coup de la destruction, ce qui rend votre retraite désespérée au moins un peu financièrement viable.

Si l'ennemi envahisseur veut repeupler une colonie dévastée par la politique de la terre brûlée, il devra dépenser une quantité extraordinaire d'argent, et cela prendra beaucoup, beaucoup de tours pour recoloniser la région et rendre de nouveaux les terres arables.

Si vous avez l'intention de reprendre la colonie à un moment donné dans l'avenir, il serait sage de laisser votre ennemi dépenser son argent et sa main-d'œuvre pour revitaliser la localité. Puis, ce sera à vous de reprendre par la force la ville... à moins que l'ennemi use de la politique de la terre brûlée à son tour.