Bravoure, Austérité, Tradition

Peuple cetico-germanique, les Nerviens faisaient partie des plus féroces tribus belges qui habitaient le nord de la Gaule, et étaient réputés pour leur courage .

À la bataille du Sabis en 57 av. J.-C., leur attaque surprise avait presque vaincu les légions de César, ils se sont battus avec archarnement mais ont fini par être vaincu. En effet, il ne restait seulement que 500 des 60 000 guerriers nerviens. Cette bravoure était au cœur de leur culture, comme c'est le cas avec les Spartiates. Le Nerviens aurait évité tout luxe, en particulier l'alcool, car ils pensaient que cela affaiblissait le corps et l'esprit. Au lieu de cela, ils ont poursuivi les traditions de leurs origines celtique et germanique, comme la vénération du culte du héros-guerrier. Leurs rois et leurs chefs ont été choisis en raison de leurs prouesses martiales et leurs sages décisions.

En misant sur l'habileté et la bravoure d'un individu dans la bataille, les Nerviens ont rarement utilisé la cavalerie et les armes à projectiles, hormis des javelots comme les lances. Ils ont favorisé les embuscades et les attaques éclairs pour emfermer rapidement leur ennemi et prouver leur courage.

Au début de leur campagne, les Nerviens ont des attaches cordiales avec les tribus voisines telles que les Atrébates et les Viromanduens, ainsi qu'avec les tribus belges dont le réseau s'étend en Britannia. En conséquence, ils sont dans une excellente position pour renforcer leurs liens en se déplaçant plus profondément dans la Gaule. Leur redoutable réputation et leur compétence dans la bataille rendent leur extension plus à l'est ou au sud hautement probable...

Guerriers intrépides, les Nerviens bénéficient d'un coup de pouce au moral en territoire allié, et sont également hautement qualifiés pour les embuscades. Cependant, ils mènent une existence austère, ainsi leurs revenus industriels et commerciaux sont inférieurs à la plupart des nations.

Raid, Foyer, Domination

Celtes d'origine gauloise, les Galates sont venus s'installer et dominer les régions dans l'Anatolie centrale et la Phrygie. Fiers guerriers, réputés pour leur compétence, leur loyauté et leur férocité dans la bataille, ils étaient très prisés comme mercenaires dans le monde hellénistique. En 48 av. J.-C., 300 guerriers galates furent offerts par Jules César à Cléopâtre comme gardes du corps.

Composé de trois tribus (les Tectosages, les Tolistoboges, et les Trocmes), les Galates sont divisés par Brennus lors de l'invasion de la Macédoine et de la Grèce en 279 av. J.-C.. Se déplaçant d'abord à travers la Thrace, ils ont traversé le Bosphore en Asie Mineure en tant qu'alliés de Nicomède de Bithynie. En échange, ils devaient vaincre son frère dans leur querelle dynastique. Après avoir rejoint Nicomède dans une brève lutte contre les expansionnistes Séleucides, ils se sont installés dans la région qui allait désormais être connu sous le nom de Galatie. Le territoire a été divisé entre les trois tribus, chacune ayant sa propre capitale et ses propres règles, mais qui se réunissent en conseil à Drynemeton, un bois sacré de chênes situés au sud-ouest d'Ancyre, la capitale des Tectosages. En laissant aux peuples indigènes de la Cappadoce un contrôle relative de leurs propres terres en échange d'une dîme, les Galates sont devenus une aristocratie militaire, un peu comme les Spartiates, ce qui leur a permis de se concentrer sur leurs compétences martiales. Combattant commes les Celtes, ils font mortellement usage des épées, des javelots et des boucliers ovales.

Situés au cœur de l'Asie Mineure, les Galates ont plusieurs choix devant eux. Étendre leur contrôle sur la Cappadoce, ou s'étendre vers la mer et s'en prendre au Pont, à Pergame, ou à la Bithynie et, avec leur position consolidée, balayer vers l'Est ou l'Ouest...

Les Galates sont des pillards accomplis et gagnent en conséquence un revenu accru lors des raids et des pillages, et leur affinité culturelle avec les factions helléniques est un atout lors des actions diplomatiques. Cependant, en tant que faction relativement isolée, les Galates font face à des coûts de recrutement plus lourds que la plupart des nations.

Terre, Fierté, Troupeau

Tribu celte, les Boïens étaient des féroces guerriers et aussi, à l'origine du moins, des éleveurs semi-nomades. Leur nom dérive soit de "guerrier" soit de "vache", faisant ainsi d'eux un "peuple de guerriers" ou un "peuple de bergers".

Bien que leurs origines exactes restent floues, en 390 av. J.-C. les Boïens avaient pris part aux incursions celtiques dans le nord de l'Italie. Se déplaçant vers le sud, à travers les Alpes, ils repoussèrent les Étrusques et occupèrent leur territoire. Dans le même temps, de l'autre côté des Alpes, ils se sont également déplacés vers l'est, dans l'est de l'Allemagne actuelle et la Bohême.

Menant une vie frugale, la société des Boïens a été orientée vers la guerre et l'agriculture, leurs produits les plus prisés étant l'or et le bétail. Leurs dirigeants ont été jugés non seulement par leurs prouesses militaires, mais aussi par la taille de leur cheptel. Historiquement, les Boïens se sont alliés avec les autres tribus de la Gaule cisalpine et les Étrusques contre la République romaine en pleine expansion. Vaincu et repoussé, quelques années plus tard une partie de la tribu rejoint les Helvètes lors de la migration déclenchée par la Guerre des Gaules de César, et plus tard ils ont soutenu Vercingétorix lors de la bataille d'Alésia.

À l'Est, leurs territoires sont tombés aux mains des Daces. Cependant, à partir de leur position en Europe centrale, les Boïens sont bien placés pour frapper vers le sud, en Italie ou en Grèce, à l'Ouest de la Gaule, ou à l'Est contre les tribus daces.

Les Boïens sentent le besoin de bouger et de conquérir et, en conséquence, ils jouissent d'une augmentation de moral quand ils se trouvent en territoire ennemi. Agriculteurs accomplis, ils bénéficient également d'un meilleur revenu pour les bâtiments agricoles. Cependant, leurs uniques objectifs et leur nature guerrière ne leur permettent pas d'avoir un terrain d'entente avec d'autres factions barbares.