Le plein d'infos sur Anno 117 : Pax Romana
Les Teutons d’Ubisoft Mainz ont fermement l’intention d’offrir au monde le meilleur Anno de la décennie, ce pourquoi ils tiennent visiblement à peaufiner leur bébé. Alors que ce dernier est trempé dans l’huile d’olive et les senteurs de fleurs pour être présenté à la Gamescom, penchons-nous un peu sur les détails récemment révélés par le studio dans ses derniers devblogs.
L’arbre de recherche
Innovation pas des moindres, Anno 117 comportera un arbre de recherche technologiques. Divisé en trois catégories, les améliorations civiques, économiques et militaires débloqueront de nouvelles capacités pour vos provinces : les développeurs expliquent qu’ils souhaitent faire en sorte que certains outils de gameplay, comme la grue d’Anno 1800, soit un choix conscient, et pas une amélioration relativement anecdotique qu’on perd rapidement de vue si l’on n’y fait pas attention (et vu la complexité d’une partie moyenne d’Anno 1800, on les comprends).
Toutes ces recherches seront déblocables grâce à la Connaissance, un attribut accumulable grâce au grammaticus, un bâtiment de service public que vous construirez pour contenter les plébéiens ; ou encore en fournissant aux eques des tablettes d’écritures, qui généreront à leur tour quelques points.
Précisons que les arbres technologiques seront constellés de « portes », c’est-a-dire de points de passage conditionnés à certaines réalisations dans votre partie. Par exemple, il vous faudra construire des acqueducs pour avoir la possibilité de les améliorer ; l’exploitation des vastes forêts d’Albion vous permettra d’inventer la sylviculture et de planter de nouveaux arbres un peu partout. Et ainsi de suite, pour pas moins de 150 découvertes.
Si vis pacem, para bellum
On s’en doute, difficile de faire un jeu sur l’empire romain sans évoquer son plus grand talent, à savoir celui de dominer ses voisins à grands coups de pilum dans la tronche. L’aspect militaire a toujours été secondaire dans Anno (surtout pour la guerre terrestre), mais Anno 117 veut bien faire les choses. Donc, après le combat naval dont nous avons parlé il y a quelques mois, voici venu l’heure des affrontements à terre.
On trouvera quatre types d’unités militaires terrestres : infanterie lourde, unités à distance, cavalerie et artillerie, chacun ayant ses bâtiments de recrutement, et ses besoins : pour équiper une manipule d’auxilia ou de principes, vous aurez besoin d’un stock d’armes et d’armures, ce qui présuppose une fonderie, des forgerons, et donc une production viable de fer et de charbon, et ainsi de suite. Certaines unités seront déblocables via l’arbre de recherches évoqué plus haut, qui seront améliorables.
Outre un système classique de pierre-papier-ciseaux, les affrontements comprendront un système de moral, qui peut même conduire des armées entières à paniquer et tourner les talons, si la déconvenue est trop importante. Précisons que détruire le comptoir commercial d’une île ne suffira pas. Ainsi, pour en conquérir une, il faudra débarquer, et combattre jusqu’à vous emparer de la villa du gouverneur local pour faire céder ce dernier.
Bien sûr, il y aura tout ce qu’il faut pour se défendre : on parle donc ici de pâlissades en bois, de murs de pierres, dotés ou pas d’emplacement d’artillerie. Gardez quand même à l’esprit que chaque unité militaire nécessitera des ressources matérielles et financières pour son recrutement et son entretien, ainsi que de la main-d’œuvre.
Anno 117 et l'Albion perfide
Ça vous aura peut-être échappé, mais Anno 117 sera probablement le meilleur jeu vidéo historique jusqu'en 2078, selon un sondage interne à notre rédaction (ndlr : il était seul à voter). Et pas uniquement parce qu'il vous proposera des parties de 500 heures à gérer un empire romain florissant : outre le monde latin, le titre d'Ubisoft Mainz s'étendra jusque sur Albion, une région plus ou moins sauvage abritant tout un tas de tribus de chevelus ignorants du faste de la civilisation latine.
Le tout est absolument ravissant et bourré de détails, ce qui promet de longues heures à peaufiner chacune de ses îles. Dans un communiqué en marge de la Gamescom, Ubisoft rappelle que la province celtique d'Albion sera a romaniser ou bien a laisser dans son coin, au choix du joueur. Outre son biome, ses peuples et ses merveilles naturelles propres, Albion se distinguera grâce à un panthéon dédié, composé de divinités telles que Epona, Mercure, Lugus ou Cernunnos (aucun rapport, fils unique) ; mais aussi avec des technologies exclusives et soumises aux contraintes locales, comme le drainage des marais.
Une démo pour bientôt
L'éditeur annonce en outre une démo jouable du 2 au 16 septembre ; et la sortie d'Anno 117 : Pax Romana est toujours prévue le 13 novembre en cross-play et cross-progression sur PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series, Amazon Luna, Steam, Epic Games Store, Ubisoft Connect, Nintendo 64, Apple Watch et micro-ondes connecté.