Crusader Kings III - Dev Diary #6 - Conseil, puissants vassaux, épouses
Cette semaine, les développeurs du futur Crusader Kings III nous proposent une présentation du Conseil de notre personnage, des vassaux et des épouses.
D’abord, ils présentent ce qu’ils ont repris de son prédécesseur, à savoir un conseil composé de cinq membres aux mêmes rôles et s’appuyant chacun sur une compétence particulière. Chaque conseiller est soit un vassal, soit un courtisan, et l’on est en mesure d’engager et de licencier ceux-ci à volonté. Chacun de ces membres du conseil peut être assigné à différentes tâches, en s'appuyant sur une compétence appropriée, qui aide le royaume à survivre et prospérer. Globalement, ces actions sont les mêmes que ce que l’on connaissait jusque-là.
Première chose qui change ici pour le Conseil se sont les compétences d’états qui disparaissent car trop souvent délaissé, voir oubliées par les joueurs de Crusader Kings II.
Autre nouveauté, les compétences de conseiller affectent désormais considérablement leur efficacité dans les tâches que vous leur confiez. Ils seront ainsi beaucoup plus susceptibles de recevoir des événements mineurs positifs ou négatifs, selon que l’on a choisi l'idiot politiquement puissant ou le courtisan adroit pour occuper le poste. De plus, si c’est notre personnage qui siège au conseil de son suzerain, alors il bénéficiera de bonus à la compétence liée au poste.
Concernant les mariages avec les épouses cela change plus. Les développeurs ont voulu plus prendre en compte le rôle historique des épouses qui étaient souvent des assistantes essentielles dans la gestion du royaume, fournissant conseils et avis même lorsqu'elles n'étaient pas censés le faire.
Désormais les conjoints disposent d’une variété de tâches de conseil, chacune améliorant directement vos statistiques en allégeant le poids du leadership de vos épaules. Par défaut, il s’agit d’une tâche générique d’assistance aux gouvernants, qui consiste simplement à apporter une aide ici et là et à donner un coup de fouet à toutes les compétences, pour les gouvernants qui ont l’impression de pouvoir affronter le monde à peu près sans aide. Si on a besoin d’une aide plus spécialisée, on peut également leur demander d’améliorer directement une statistique spécifique. Dans ce cas, on transfère un pouvoir énorme et de nombreuses responsabilités à notre conjoint, ce qui leur confère votre autorité en échange de leurs compétences. En se concentrant de cette manière, ils ne feront que renforcer les compétences qui leur sont assignées. Ce choix devra donc être fait avec soin.
Une autre nouveauté majeure concerne les religions, autre que catholique qui fera l’objet d’un autre DevDiary. Selon la religion il sera plus ou moins difficile de renvoyer notre aumônier de Cours, qui sont dans certains cas remplacés par des évêques. Il s’agit là d’un personnage puissant qui recevra une fraction des taxes et prélèvements générés par tous les évêques de vos vassaux.
Un évêque loyal est un atout considérable pour votre économie et votre armée et peut faire une vrai différence en nous fournissant troupes et impôts s’il est heureux avec nous. Un évêque récalcitrant sera par contre une vraie plaie pour vous, celui-ci n’hésitant pas à conspirer contre vous et à faire de la rétention de troupe et d’impôts. Et ce ne sera pas simple de le limoger, on devra attendre d’avoir des éléments légaux à moins de se voir accuser d’hérésie, ce qui n’est jamais plaisant.
Dernier point de ce DevDiary, les puissants vassaux. Comme depuis le DLC Conclave de Crusader Kings II, ils sont puissants, influents, indisciplinés et les ignorer est souvent risqué. Plus on est puissant, plus on doit faire des choix difficiles car, de toute façon, il est impossible de plaire à tout le monde.
Ils sont puissants et à ce titre ils veulent être entendu, à commencer par l’attribution d’un siège au sein du Conseil qu’ils considèrent de droit même s’ils n’ont pas pour autant les compétences. Avoir ces grands seigneurs dans la poche permettra notamment d’apporter des modifications à notre succession, puisque ce sont les seuls à disposer d’un véto en la matière. Dans les successions électives, ils reçoivent généralement plus de votes, car ils ont plus de poids dans les processus du royaume. Lors du recrutement pour des projets, les vassaux puissants font de meilleurs agents.
Ils disposent d’autres spécificités que les développeurs nous présenterons ultérieurement. Ils mettent cependant dès à présent en garde : attention aux puissants vassaux mécontents !
La gouvernance de Crusader Kings III devrait ainsi apporter son lot de nouveauté qui permettront de faire de ce titre une nouvelle expérience vidéoludique qui, espérons-le, devrait être aussi addictive que son prédécesseur. C’est tout pour cette semaine, à la semaine prochaine !
