Animé par Jean Lebrun, journaliste et professeur agrégé d'histoire, et diffusée sur France Inter de 13h30 à 14h chaque jour, "La Marche de l'Histoire" brosse le tableau d’un événement, le portrait d’un personnage et le récit d’une époque étayés par des archives et des témoignages.

Aujourd'hui, l'émission était consacrée aux jeux vidéo historiques que nous chérissons tant : http://www.franceinter.fr/emission-la-marche-de-l-histoire-l-histoire-dans-les-jeux-video

Les jeux video attirent peut-être vingt millions de joueurs en France - certains disent: bien davantage. Quand on a été un enfant des jeux video, on le reste: la génération Game Boy grandit et l'âge des joueurs s'élève. Grâce aux téléphones mobiles, aux tablettes tactiles, les jeux sont accessibles plus souvent. Les dépenses afférentes augmentent en conséquence : la somme moyenne que leur consacreraient les joueurs serait de 40 euros chaque mois...

Depuis une dizaine d'années déjà, la principale industrie culturelle se tient là.

Le chiffre d'affaires du cinéma est dépassé. Mais pas le modèle que celui-ci constitue encore.

Et, comme le cinéma, les jeux vidéo puisent bien sûr dans l'histoire. Voici le passé informatisé, après avoir été filmé. Filtré de toutes ses complexités, il peut délivrer des messages politiques aussi puissants que simples; exploité habilement, il peut donner lieu à des profits importants. Le professeur Niell Ferguson, grand consultant en la matière et qui combine parfaitement exercice académique et exercice économique, ne dit-il pas : "L''histoire, c'est aussi un bizness !"