Époque moderneGuerres napoléoniennes
Campagne d'Autriche
Le 25 mars 1802, la France et l'Angleterre signe le traité d'Amiens, qui au final n'avait apporté qu'une petite trêve de moins d'un an. Car, en mai 1803, la guerre éclate de nouveau. Napoléon a réuni environ 200 000 hommes au camp de Boulogne dans l'optique d'envahir l'Angleterre. Ces derniers paniquaient, ils ont donc envoyés des sommes d'argent considérables pour la création d'une nouvelle coalition contre la France. La coalition, réunie les factions suivantes : l'Autriche, la Suède et la Russie. A ce même moment Napoléon propose aux Prussiens le Hanovre, c'est alors que l'avis de la Prusse devient controversé entre rejoindre la guerre contre la France et un nouveau territoire. Au sud de l'hexagone, à Toulon, l'escadre navale française augmente avec les navires alliés Espagnols, Villeneuve à pour but d'entraîner Nelson aux Antilles, puis revenir vers Brest, pour aider au débarquement Français.
Bonaparte avait réuni à Boulogne ses trois Corps d'Armées à Boulogne-sur-Mer et fît les premières distributions de la Légion d'Honneur.
En août 1805, le général Mack en charge de l'armée Autrichienne fait marche sur la Bavière puis la Bade-Wurtemberg, et les russes se regroupent autour de Vienne. Quand l'Empereur appris la nouvelle, il décida de déporter la Grande Armée en direction de la capitale Autrichienne, car il ne pouvait laisser une nouvelle fois un ennemi de la France si proche de ses frontières, de plus il était toujours sans nouvelles de l'Amiral Villeneuve. Le 29 août 1805, la Grande Armée quitte Boulogne. Quelques cinq jours plus tard, l'avant-garde est au bord du Rhin et est rejoint par le reste de l'Armée un mois plus tard.
Lors de la bataille d'Ulm et Elchingen, Napoléon et ses maréchaux vainquirent le général Mack. Mais le 21 octobre 1805, a lieu la défaite Française en mer. En effet, Nelson bat Villeneuve, marquant ainsi la suprématie des britanniques de plus de cents années sur les eaux, mais les yeux de l'Europe ne sont pas fixés sur eux... mais sur l'Autriche.
Après avoir vaincu l'Armée Autrichienne à Ulm comme à Elchingen, la Grande Armée fait toujours route vers Vienne. L'empereur François Ier d'Autriche réunit ses dernières troupes et se rallie à l'armée du général Koutousov qui a effectué un mouvement de repli sur la rive est du Danube laissant ainsi Vienne à la merci des Français. Murat est le premier à rentrer à Vienne.
Le 2 décembre, la Grande Armée retrouve l'armée Russe à Austerlitz, lors de ce qui deviendra la plus grande victoire Française de l'Empire, le jour de l'anniversaire du sacre de Napoléon Ier. Une fois le gros de la coalition annihilé, Napoléon engage des négociations avec l'empereur d'Autriche, et lui impose le traité de Presbourg, marquant la fin de Saint-Empire romain germanique. Cependant ce dernier pourra créer l'Empire d'Autriche. L'empereur des Français grâce à la dissolution du Saint-Empire, pu récupérer certaines régions (ainsi que la Bavière et Bade-Wurtemberg) et fonda ainsi la confédération du Rhin.
Le Chant du Départ...
Voilà que depuis une petite année, la Grande Armée est stationnée à Boulogne où chaque homme s'entraîne. Que ça soit à la rame sur les navires de débarquement ou à l'école du soldat. L'Armée française à l'avantage d'avoir de nombreux soldats et officiers ayant participé à des guerres et des batailles antérieures (Bataille de Valmy, campagne d'Italie, Marengo,...).
Après que l’Angleterre ait soudoyé l'Autriche et la Russie pour lever des troupes contre Napoléon. L'Autriche mena son armée vers le bord du Rhin. Bonaparte compris qu'il devait faire face à un autre danger et qu'il devait oublier l'invasion de l'Angleterre. C'est alors, à marche forcée, qu'en à peine un mois, la Grande Armée se trouva sur les bords de la frontière française. Grâce à cette manœuvre rapide, cela lui permis d'encercler les quelques 60 000 autrichiens à Ulm et d'obtenir leur capitulation.
Non loin de là, dans la vallée de l'Inn se trouvait une autre armée, celle des russes dirigeait par le général Koutousov. Le vieux général, âgé de soixante ans, décida d'attendre du renfort et de se replier, en repli ordonné, à l'Est du Danube, où il trouva en Moravie ses renforts à la mi-novembre 1805. Koutousov était sans cesse poursuivit par l'Armée française, qui était pourtant en très mauvaise posture, exténuée à cause des marches forcées, loin de chez elle, avec peu de nourriture et de communication. De nombreux traînard étaient à l'arrière de la Grande Armée. Napoléon ne disposait alors que 60 000 hommes mal-nourris. Les Russes, à leur passage au village d'Olomouc reçu un très grand nombre de renfort dont les restes de l'Armée Autrichienne conduite par François Ier. Là, Koutousov céda son rôle de général en chef de l'armée au Tsar. Mais ce dernier n'avait aucune expérience militaire et voulait battre Napoléon à tout prix.
La Prusse et Austerlitz
Toujours dans la poursuite, l'Empereur des Français apprit la nouvelle que la Prusse allait sûrement rejoindre la coalition. Napoléon ne pouvait retirer ses troupes ni les envoyer au combat face à des forces trois fois plus nombreuses. Cependant il força le destin, en engageant plutôt que prévu l'assaut des Austro-Russes sur les troupes françaises. Pour se faire, il utilisa plusieurs ruses. Il fit croire une victoire sûre aux coalisées. En effet, Napoléon donna l’ordre à son avant-garde de se retirer dès que l'ennemi était en visuel, lui-même procéda à un recul de plusieurs kilomètres jusqu'au village d'Austerlitz. Pour couronner le tout, il laissa un avantage stratégique aux russes, soit le fameux plateau de Pratzen. Il fit également une demande de paix qui fût refusée... exactement comme il l'avait prévu.
Alexandre Ier dit aux troupes de marcher droit sur Austerlitz ignorant les avertissements du général Koutousov qui avait senti le piège. A Austerlitz, Bonaparte décida de concentrer son armée sur l'aile gauche, laissant ainsi l'aile droite à la merci des alliés, en utilisant cette tactique, cela obligea les forces Russes à descendre du plateau de Pratzen pour fondre sur les français pensant couper la route de Vienne, à ce moment-là, l'aile gauche devrait se mettre en route et envelopper l'ennemi (à noter, que l'aile gauche était camouflée par le terrain).
Le Général Autrichien Weyrother proposa un plan à l'état-major : environ 50 000 hommes, voire plus, devait traverser une rivière du nom Goldbach afin de couper et d'occuper la route d'Olomouc à Vienne et repousser les troupes françaises, pendant ce temps le général Bagration et Lichtenstein devaient attaquer les français sur la colline de Santon (gauche des français) avec leurs troupes. La fameuse Garde Impériale Russe, était quant à elle, sur l'aile droite de la coalition. C’est elle qui voulut se mesurer à maintes reprises à la Garde Impériale Française sans succès.
Cependant tous les officiers russes n'étaient pas au courant de la stratégie mise en place et Koutousov avait dormi pendant la réunion. De plus, les ordres ont mis du temps à être traduit en plus de n’être pas compris par l'ensemble des officiers russes. Malgré le peu de force sur l'aile droite, les russes étaient face à une très forte ténacité française qui tenait coûte que coûte. Heureusement le général Davout arriva en renfort, et bien que l'aile droite française était censée être vulnérable, les russes dû demander du renfort pour essayer de l’annihiler.
Tôt le matin, Bonaparte vu les troupes russes quitter le plateau pour aller prêter main forte. Dès qu'elles ne furent plus visible, il envoya Soult et deux divisions prendre position sur le plateau, dès le matin, le brouillard apparu et permis aux troupes de Soult de s'emparer du plateau dans le plus grand esprit de surprise qu'il put avoir. Une fois en haut, les français positionnèrent leurs pièces d'artilleries pour pilonner les troupes russes sur la droite française.
Bagration et Lichtenstein essayèrent vainement d'attaquer la colline de Santon, mais ils sont sans cesse repoussés par les maréchaux Lannes, Bernadotte et Murat. C’est alors que Napoléon donna ordre à Bernadotte d'envoyer ses troupes en soutient à Soult. Le petit village de Blasowitz où devait se porter Bernadotte pour épauler Soult, avait été capturé par les russes. Des combats s'engageaient au centre du village, Bagration tenta de faire une percée pour porter assistance mais fut repoussé par les troupes de Lannes, le village est de nouveau en possession des français. Murat tenta de séparer les forces de Bagration de celles de Koutousov, des combats violents eurent lieu, jusqu'à que la cavalerie coalisée se replia. Bernadotte vint apporter son soutien aux troupes de Murat.
Dans un dernier espoir, les coalisés donnèrent l’ordre à la Garde Impériale Russe de charger, elle repoussa la première ligne française mais fut bien vite stoppée par la cavalerie de la Garde. Vers 14h30, les français dominaient le terrain, les russes étaient encerclés et tentèrent de s'échapper par les lacs du Tilnitz mais beaucoup y trouvèrent la mort, noyés.
La Victoire était Française, et porta désormais le nom de « Bataille des Trois Empereurs ».
Le traité de Presbourg et la Confédération du Rhin
Le 26 décembre 1805 solde la fin de cette campagne par le traité de Presbourg. L'Autriche doit céder un nombre conséquent de ses territoires (Vénétie, Istrie, Dalmatie et bien d'autres). La France récompense ses alliés du sud de l'Allemagne. Napoléon reconnait la Bavière comme un nouveau royaume, et lui donne notamment le Tyrol et le Trentin. Il reconnait également Bade comme Grand-Duché et lui donne l’Ortenau, le Briseau et les principautés de Leiningen et de Fürfenberg. Enfin, l’emperuer français reconnu comme nouveau royaume Würtemberg qui obtient en plus Constance et les possessions habsbourgeoises dispersées en Souabe ainsi que le comté de Limpurg et la principauté de Hohenlohe.
Ces trois nouvelles factions formèrent ainsi la Confédération du Rhin. Elle fût créée officiellement en 1806. Elle était un signe de l'occupation française en Allemagne.
En 1813 à la suite de la défaite de Leipzig, la Confédération du Rhin fût dissoute.
- Hammer Le petit Napoléon, Ancien membre d'HistoriaGames
- "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort." Alexandre III le Grand
"Du sublime au ridicule, il n'y a qu'un pas." Napoléon Bonaparte