War Thunder réveille les léviathans
Bonjour et bienvenue à cette nouvelle édition virtuelle du salon du Bourget-Eurosatory, sponsorisée par Gaijin. Probablement en vue de nous échauffer pour la prochaine guerre mondiale, le titre accueille une nouvelle mise à jour assez importante, avec toujours plus de machines que vous ne jouerez jamais, car il faudra grinder pendant six mois pour en débloquer une seule.
Tout d’abord, certaines cartes ont été retravaillée visuellement : Berlin et Kouban, pour les adapter aux améliorations graphiques survenues ces dernières années. Une toute nouvelle a été introduite, les Îles Malouines, cette fois pensée pour le combat aérien avec des jets :
L’interface utilisateur a été enrichie d’un panneau affichant désormais l’identité précise de l’adversaire qui vous a éparpillé façon puzzle :
En outre, les icônes de l’avion et notamment du sélecteur d’armes ont été réorganisées, avec notamment l'ajout de nouveaux boutons, ce qui devrait aider les nouveaux joueurs et même les anciens. Certains avions disposent désormais d’une fonction de largage de carburant en plein vol, ce qui ne sert strictement à rien à part à vous rendre intéressant.
Les véhicules de DCA se voient dotés d’un tout nouvel écran dédiés :
Il regroupe tous les affichages necéssaire et en ajoute d’autres, avec une vue à 360 degrés, l’affichage des missiles tirés et la possibilité de changer de cible en un clic. Trois véhicules en particulier, le CLAWS américain, le TAN-SAM kai japonais et l’IRIS-T SLM allemand, disposent d’un système SAM multi-véhicule, qui n’a pas d’armement mais peut déployer des lanceurs, lesquels sont dotés de missiles de proximité.
Puisque nous sommes dans le sujet, passons aux ajouts. Pour les véhicules terrestres, la France reçoit le MSC, version d’essai du Leclerc, moins blindé mais plus mobile ; tandis que les sud-africains possèdent désormais le VCI Badger. Les Soviétiques reçoivent le T-72B3A, doté d’un meilleur système de protection active, le lance-missile EldE 98 pour la Suède, le système anti-tout-ce-qui-vole SPYDER pour Israël, et encore quelques autres. Notons que les textures de l’antique T-34-85 ont aussi été améliorées.
Pour l’aviation, la star de la mise à jour est le F2A nippon, superbe oiseau dérivant du F16 américain, avec une meilleure maniabilité :
Une branche d’avions suisses ont été ajoutés à l’arbre allemand en tant que sous-arbres, et le tout premier jet tchécoslovaque, le L-39ZA Albatros, bien qu’en pack premium malheureusement.
Pour les hélicoptères, on ne ratera pas la silhouette iconique du RAH-66 Comanche, qui va être difficile a détecter pour les systèmes radars grâce à sa signature très réduite. La Chine reçoit en outre deux variantes de la copie locale de l’Apache, le Z-10A et Z-10ME.
Le gros morceau de ce patch reste néanmoins des monstres d’acier et de mazout pour les forces navales, avec ni plus ni moins que le Yamato, colossal titan de métal qui ira tout droit dans l’arbre japonais... puis le célèbre cuirassé Bismarck, avec ses canons de 380 millimètres et sa structure trapue :
Les Britanniques et les Soviétiques reçoivent quand à eux le HMS Vanguard et le Sovetsky Soyuz, et même l’USS Iowa, immense cuirassé américain dont la puissance de feu peut donner des sueurs froides. Les Européens du sud ne sont pas oubliés : l’Italie possède désormais le RN Roma, cuirassé de classe Littorio et un des plus modernes de son temps, très résistant aux torpilles. Mais le dessert reste le superbe cuirassé français Richelieu, tête de classe construite pour détruire ses homologues teutons et italiens :
Comme toujours, la liste intégrale des changements est disponible ici : Mise à jour “Leviathans” - Changelog, et elle s’accompagne de tout un tas de corrections de bugs et d’équilibrages de gameplay.