Rise of the Ronin nous présente ses factions et personnages historiques
Attendu le 22 mars 2024, en exclusivité – hélas – sur PS5, Rise of the Ronin se déroule durant une période importante du Japon peu explorée jusqu'ici dans l'industrie vidéoludique. Les développeurs de chez Team Ninja (Nioh, NINJA GAIDEN) ont mis à jour le site officiel du jeu et y ont apporté quelques informations sur les factions et personnages historiques que l'on rencontrera dans le jeu.
Rise of the Ronin se déroule durant la période du Bakumatsu (1853 à 1868), marquée par des bouleversements politiques, sociaux et économiques majeurs. On note notamment la fin du shogunat Tokugawa qui gouvernait le Japon depuis 1603 et était affaibli depuis plusieurs années par des luttes internes, des problèmes économiques et la pression extérieure.
En effet, dès 1853, le commodore américain Matthew Perry arrive au Japon avec une flotte de navires noirs, demandant l'ouverture du Japon au commerce international. Cela met fin à la politique d'isolement séculaire du Japon.
La période du Bakumatsu est ensuite suivie par l'ère Meiji, marquée par des réformes radicales visant à moderniser et occidentaliser le Japon, mettant ainsi fin au système féodal du pays.
Dans Rise of the Ronin, on retrouve ainsi trois factions : les forces pro-shogunat, les forces anti-shogunat et les forces occidentales.
Les forces pro-shogunat
Sans surprise, ces partisans soutiennent Tokugawa et cherchent à maintenir son pouvoir centralisé, défendant le shogunat contre les pressions extérieures et intérieures menaçant l'ordre politique établi.
Dans cette faction, on retrouve Ii Naosuke (1815-1860), haut conseiller du shogunat et seigneur du clan Hikone. Travaillant avec les puissances occidentales, il ouvre les ports du Japon au commerce étranger. Connu pour réprimer les oppositions sans pitié, il a été affublé du surnom de "Démon rouge". Un ancêtre portait déjà le même surnom. Parmi les arts martiaux, il maîtrise surtout le style Iai. Considéré comme un homme de goût, Ii possède également une profonde connaissance des choses les plus délicates, comme le thé et la poésie.
Ensuite, il y a Taka Murayama (1809-1876), une célèbre geisha du quartier des plaisirs de Miyozaki, à Yokohama. Son renom lui vient de sa conversation spirituelle et de son visage plutôt mélancolique. Elle est connue comme l'héroïne du roman "Hana no shogai" de l'écrivain Seiichi Funabashi.
Les forces anti-shogunat
Celles-ci sont constituées de groupes et d'individus variés unis par leur opposition au règne du shogunat et par leur désir de restaurer l'autorité impériale au Japon.
Le héros, semble-t-il, de Rise of the Ronin, Ryoma Sakamoto (1836-1867) est un ronin naguère membre du clan Tosa. Déterminé à garder une main ferme sur le gouvernail du Japon alors que le pays s'ouvre au commerce étranger, il est toujours en quête de la meilleure ligne de conduite. D'un caractère honnête et séduisant, il gagne facilement l'affection des gens. Il maîtrise aussi bien le sabre du style Hokushin Itto que les armes à feu occidentales.
Kogoro Katsura (1833-1877) est un serviteur féodal du clan Choshu, proche de Shoin Yoshida. Compatissant, il sert de mentor aux jeunes du clan. Il a gagné la confiance des plus hauts responsables du clan Choshu grâce à son attitude intelligente et prudente. Son seul défaut est son goût immodéré pour le saké, qui a déclenché plus d'un scandale.
Les forces occidentales
Celles-ci viennent d'Europe et des États-Unis et cherchent à ouvrir le Japon au commerce international.
Matthew Perry (1794-1858) est, comme on l'a vu plus tôt, le commodore de la marine des États-Unis d'Amérique. Sur ordre du président Millard Fillmore, il a conduit sa flotte de navires noirs jusqu'au Japon pour imposer l'ouverture des ports japonais au commerce international. Il est décidé à forcer cette ouverture avant les autres puissances occidentales.
Rutherford Alcock (1809-1897) est un diplomate britannique. Il a pour tâche d'évaluer l'intérêt de l'intégration du Japon dans l'économie mondiale et de faire remonter ses analyses à ses supérieurs. Il a une profonde admiration pour l'artisanat japonais, même s'il pense que la politique du shogunat est « barbare ». Pour la petite histoire, c'est le premier étranger à avoir escaladé le mont Fuji, en 1860.
