Age of Empires IV introduit des dragons
... au sens figuré, calmez-vous. Car il se trouve qu'en 1408, l'empereur du Saint-Empire romain germanique, Sigismond de Luxembourg, qui était aussi roi de Bohème, de Hongrie, duc de Luxembourg et enfin électeur du Brandebourg, avait créé un ordre de chevalerie pour défendre la chrétienté, qu'il a nommé Ordre du Dragon.
L'ordre s'est en particulier opposé aux Ottomans qui avançaient dangereusement dans les Balkans à cette époque, avec plus ou moins de succès, jusqu'à finir dispersé.
Ce curieux ordre de chevalerie est aujourd'hui sous les projecteurs, car il va s'agir de la quatrième et dernière variante de civilisation proposée par le DLC The Sultans Ascends pour Age of Empires IV, évidemment pour la civilisation teutonne. Centrée sur une puissante chevalerie d'élite, l'Ordre du Dragon va privilégier la qualité face à la quantité ; tout l'inverse en somme des civilisations présentées récemment.
À l'âge sombre, les teutons de l'Ordre pourront donc accéder à des villageois renforcés : plus coûteux, mais qui va collecter plus vite les ressources et construire plus vite aussi. Dès l'âge féodal, le lancier doré permettra d'abattre n'importe quelle unité de cavalerie facilement, ainsi que d'infliger des dégâts de zone. Aux âges ultérieurs, le joueur teuton débloquera l'arbalétrier doré, capable d'infliger de très lourds dégâts à longue distance, ainsi que la technologie spéciale « chevaux de guerre », qui permettra aux chevaliers dorés d'être encore plus résistants aux attaques.
Ces chevaliers rutilants s'annoncent donc particulièrement difficiles à abattre. De manière générale, les unités militaires de l'Ordre se distingueront visuellement et verront toutes leurs caractéristiques relevées à la hausse : point de vie, dégâts, vitesse d'attaque. Ainsi l'archer doré devrait égaler l'archer à arc long britannique, et le Landsknecht doré maniera son épée à deux mains pour littéralement moissonner tout ce qui aura la mauvaise idée de se trouver à portée.
Beaucoup plus simple que les précédentes, la variante teutonne devrait donc combler celles et ceux qui sont rapidement débordés par le nombre et la quantité de détails à gérer pour construire leurs bases. Il ne manque plus à ce roster que la civilisation japonaise.