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Nous parlions récemment de la diplomatie dans Victoria 3, mais nous n'avions pas abordé un outil important : les actions diplomatiques. Paradox est récemment revenu sur le sujet plus en détail.

Vous vous en doutez, une action diplomatique est très semblable à ce que vous connaissez déjà au cours des précédents jeux du studio : il s'agit des actions qu'un pays peut entreprendre par la voix de son ambassadeur pour parvenir à ses fins vis-à-vis d'un état étranger.

Passons-les en revue, sachant qu'elles sont regroupées en trois catégories : les actions instantanées, les actions en cours (nécessitant l'accord des deux parties et un investissement plus long), et les pactes.

Dans la première, on trouvera donc l'expulsion de diplomates, ce qui fâchera évidemment le pays concerné et bloquera toute tentative d'amélioration des relations pendant cinq années ; ainsi que l'endettement, qui consiste a racheter une partie de la dette du pays concerné moyennant finance, mais ce qui permettra d'obtenir des obligations diplomatiques envers vous.

Le rachat d'obligation consiste à « racheter » une de ces obligations, contre une amélioration significative des relations entre les deux pays. Sans oublier la violation de souveraineté, ce qui permet à un pays d'obtenir un accès militaire en passant outre le refus de l'état concerné, mais au prix de lourdes conséquences diplomatiques, comme on le devine aisément.

Exemple pratique : la Russie tente un rapprochement avec Istanbul, mais le gouvernement ottoman reste méfiant et fait échouer l'action.

Viennent ensuite les actions en cours : l'amélioration ou la détérioration des relations, dont vous devinez le résultat, et le financement. Si vous avez les fonds requis, cette action permettra de verser chaque semaine une partie de votre revenu hebdomadaire à un état étranger.

Qu'en est-il des pactes ? Bien que la liste ne soit pas exhaustive, on peut d'ores et déjà citer l'alliance, sur lequel le studio promet de revenir plus tard, l'union douanière, sorte de pacte diplomatique qui permet au marché du pays « junior » d'intégrer celui du pays « senior » ; et enfin l'accord commercial, qui confère des avantages aux deux parties et d'établir des routes commerciales lucratives entre les deux états. Attention, car tous ces pactes auront néanmoins un coût régulier en influence pour être maintenus.

Mais on trouve aussi d'autres pactes permettant de contrôler plus ou moins un autre état : le protectorat, où le pays contrôlé garde une certaine autonomie mais n'a plus aucune politique étrangère ; la marionnette, où il ajoute le versement de subsides à son pays-maître aux effets précédents ; le dominion, où le pays sujet possède l'autonomie diplomatique mais intègre le marché du souverain et peut être annexé.

Viennent aussi les pactes de territoire, variante de la marionnette ou le pays sujet possède tout de même une autonomie diplomatique relative, et le tributaire, où le sujet verse des revenus réguliers à son suzerain tout en gardant le contrôle relatif de sa politique intérieure et extérieure.

Ici, l'Afghanistan va évidemment refuser de devenir un simple tributaire de la Perse voisine, ce qui contraindra cette dernière à menacer militairement son voisin pour parvenir à ses fins.

Il reste encore des actions à dévoiler, et les développeurs précisent que comme le reste du jeu, ce système est conçu pour être modifiable, ce qui veut dire plus clairement que les moddeurs vont se faire une joie de bidouiller tout ça dans tous les sens pour permettre d'annexer des continents entiers d'un simple clic.