Going Medieval travaille sa bêta

Thématique
27 août
2020

Le jeu de survie médiéval dont nous vous parlions récemment, développé par Foxy Voxel, est passé il y a quelques temps en bêta fermée, ce qui nous permet de vous livrer dès aujourd'hui un authentique reportage à chaud.

Au début, Going Medieval nous dit que nous sommes au milieu du XIVème siècle, sur une île anglaise où trois gars ont trouvé refuge, car l'Angleterre est sur le point d'être exterminée par un fléau.

Going MedievalGrosse ambiance

Bon, eh bien nous allons vaillamment tenter de garder le moral et avant tout, il s'agit de s'abriter pour ne pas attraper un malheureux rhume qui pourrait nous emporter à l'âge vénérable de 25 ans. En quelques clics, on trace les fondations d'une chaumière, on pose un plancher, une porte, quelques tas de foin pour faire office de lits, un toit... Voilà à quoi tient un début de civilisation.

Les jours suivants, en voyant les trois compères s'exécuter docilement et s'affairer à déboiser, je trouve que cela peut tenir du sims-like. D'accord, ils n'ont qu'un unique pixel moche à la place du visage, mais ils ont bien l'air humain : ils ont besoin de vêtement, ils travaillent le jour, dormant la nuit, et ils ont besoin de manger. Comme c'est moi qui règle tout, y compris leur planning, je peux leur faire faire la grasse matinée, ou leur accorder une demi-heure de sommeil par nuit.

La ferme est maintenant fonctionnelle, et comme mes sims médiévaux ont l'air d'apprécier cette infâme soupe de baies que je cueille pratiquement à volonté, il est temps de passer à des travaux plus ambitieux.

Going MedievalTout le confort moderne
Going MedievalLes fiches de personnages sont particulièrement détaillées

Going Medieval me conseille de me protéger contre des menaces extérieures, alors je dépense les indispensables points de recherche nécessaires pour développer l'incroyable technologie de la palissade de rondins, et je ceinture ma ferme.

Les paysans érigent maintenant une grange où je place quatre établis de travail, un étal de boucher, un de menuisier, un écritoire et un autre d'archerie.

Ces bannières et cette poignée d'armes blanches censées me servir à repousser l'ennemi me rappellent que nous sommes au Moyen-Âge, même si pour l'heure, l'affaire ressemble plus à un week-end en forêt.

Le temps passe, les oiseaux chantent, et à force, je laisse mes paysans se prélasser dans l'herbe, vu que leur petit coin de paradis n'a pas l'air d'être inquiété.

Un jour cependant, un réfugié se pointe : on me dit que c'est un captif des barbares, qui leur a échappé par miracle. Mes paysans l'accueillent et le soignent, il passe une semaine au plumard à dormir et dévorer mes réserves de nourriture, jusqu'à ce que ses ex-propriétaires se pointent et exigent que je leur rende leur prisonnier, sans quoi ils me refont la tête au carré. Je m'exécute car je suis très lâche, et les jours passent.

Going MedievalConstruisez plus d'échafaudages pour planter ces pieux de bois !

J'ai recherché la forge ou la construction en pierre, je me suis construit un petit manoir, il ne se passe rien, les biches déambulent, les arbres poussent... c'est très joli, c'est bucolique. Pas très stressant finalement, car la menace est éventuelle et Going Medieval reste permissif. À défaut de survie hardcore, cela aura au moins été une retraite campagnarde agréable.

Maintenant, il faut que Foxy Voxel ajoute le contenu qui manque sérieusement pour donner du corps au milieu et à la fin de jeu, et qu'il relève la difficulté, bien trop permissive ; mais nous tenons là un jeu de survie prometteur.