GC 2018 - Battlefield V, ses explosions, ses Compagnies et ses nouvelles infos
La Gamescom, célèbre festival de la saucisse, de la bière et du jeu vidéo –dans cet ordre-, bat actuellement son plein. Entre autres jeux destinés à épuiser notre compte en banque, on y trouve actuellement Battlefield V, que l’on révèle un peu plus en détails avant la prochaine phase de bêta ouverte, qui commencera le 6 septembre, avant de sortir le 19 octobre.
D’abord un nouveau trailer, fonctionnant grâce à la technologie RTX, c’est-à-dire avec la nouvelle génération de cartes graphiques conçues par NVidia et révélées il y a quelques jours, dont la puissance d’affichage mirobolante n’a d’égal que leur prix (environ quatre reins et demi).
Ainsi qu’un autre, centré sur le système de Compagnie, censé mettre au cœur du jeu la coopération entre les joueurs :
On y apprend donc que la Compagnie sera une collection personnalisée d’armes, de véhicules et de soldats. Le rôle de chaque classe a été approfondi avec les « rôles de combats ». Il ne s’agit pas d’un autre nom pour les classes du jeu, mais plutôt d’un système de spécialisations supérieures pour chacune des classes.
On cite par exemple l’Éclaireur, qui pourra se spécialiser dans le tir de précision, le repérage et le marquage de cible, ou la furtivité. Chaque rôle de combat est censé avoir ses propres capacités et ses propres outils ; beaucoup seront déblocables au fur et à mesure de la progression.
Il n’y aura pas de points de compétences à dépenser librement n’importe où : l’apparence et les capacités de vos matériels vont dépendre du temps de jeu que vous leur consacrer : jouer un certain temps avec telle arme ou tel char permettra de l’améliorer et d’en débloquer plusieurs apparences.
On nous confirme aussi à nouveau que visuellement, le jeu sera personnalisable à volonté. Nous pourrons modifier l’apparence de nos soldats « de la tête aux pieds », ainsi que les armes, évidemment.
Le jeu est présenté actuellement sur le salon de la Gamescom, avec la carte Rotterdam, jouable en mode Conquête, 64 joueurs.
D’après les premiers retours, on y apprends que :
- La carte est conçue de manière symétrique, pour ne donner aucun avantage particulier à un camp.
- Il s’agit d’une carte urbaine –une tradition dans chaque opus de la série, il y en a toujours au moins une-, qui se rapproche d’Amiens et de Traversée de la Seine, par ses combats nerveux.
- Les ponts sont intégralement destructibles, pour ralentir l’avancée de l’ennemi ; et les positions des drapeaux sont lourdement fortifiables, au point de pouvoir bloquer l’ennemi dans les rues.
- Les adversaires ne sont plus repérables à la volée avec d’énôôôrmes triangles oranges au-dessus de leur tête (enfin).
- Certains bâtiments sont jugés trop vides, peut-être dû à la phase d’alpha.
- La personnalisation des armes est très, très poussée, se rapprochant de ce qui se faisait sur Battlefield 4 : on peut changer le viseur, l’embout, la crosse, la poignée, les apparences de l’arme et de son chargeur –séparément-… et le bruit de l’arme est différent selon l’embout choisi.
- La rosace de commandement a été simplifiée pour être plus intuitive, le texte étant remplacé par des symboles.
- Question netcode, rien à redire, ça touche ; quelques bugs sont présents mais rien de rhédibitoire.
- La météo dynamique est présente, renforce beaucoup l’immersion et impacte le déroulement des combats.