Être passionné d'Histoire n'empêche en rien d'être un grand sportif. Les deux sont d'ailleurs loin d'être incompatibles, et le samedi 21 mars 2015 nous en a offert une très belle preuve. Pourquoi, me direz-vous ? A cette question, une seule réponse, un seul mot : le Crunch.

Oui, le Crunch. Pour les moins sportifs d'entre vous, je précise qu'il ne s'agit pas d'une barre chocolatée sucrée et ultra calorique mais bel et bien de l'affrontement titanesque et épique qui prend part chaque année entre le XV de la Rose et le XV de France. Ce samedi, à 18 heures, la France a défié l'équipe de rugby anglaise dans son antre de Twickenham en clôture du Tournoi des Six Nations. A cette occasion, le chauvinisme a fait son grand retour dans notre pays qui a été gagné par une étrange fièvre, le poussant à soutenir jusqu'au bout son équipe contre la Perfide Albion. Nombreux, parmi ceux qui d'habitude ne suivent pas le sport, dérogent à leurs habitudes, le temps d'un jour, le temps d'un match. Par ailleurs, si vous n'êtes pas affecté par ces symptômes, c'est que vous n'êtes pas un vrai Français !

Je profite donc de cette occasion pour écrire un article particulier, sur un ton qui se veut peu conventionnel et empreint de second degré. Ne vous inquiétez-pas, ce n'est pas de rugby que nous allons parler, bien que le match fut un régal et un spectacle incroyable malgré la victoire de ces lâches d'Anglais. Ce match, tellement attendu par les supporters chaque année, nous rappelle à quel point le sport et l'Histoire peuvent être étroitement liés. En effet, comment expliquer notre haine viscérale de l'Anglais autrement que par l'Histoire ? Certes, selon certains spécialistes, il y aurait une raison génétique évidente expliquant que les Français ne peuvent pas supporter leurs voisins d'outre-Manche. D'après les théories de ces brillants esprits, nous détesterions les Anglais car ils sont Anglais. Une raison simple et évidente, mais qui s'avère pourtant insuffisante. Pour expliquer la profonde détestation que nous ressentons et vouons à l'égard des mangeurs de porridge (prononcez « powidch »), nous allons enquêter et nous appuyer sur l'Histoire. A travers cet article, je vais donc tenter de revenir de façon non exhaustive sur les causes principales de la rivalité franco-britannique. Une rivalité si vivace qui, née à travers l'Histoire, s'observe encore de nos jours à l'occasion de chaque rencontre sportive voyant nos deux pays s'opposer. Pourquoi détestons-nous les Anglais ? Éléments de réponse...

Manifestation d'affection franco-britannique : un rugbyman anglais fait un gros câlin à un français

Aux origines de la rivalité : les époques romaine et médiévale

Pour entreprendre ce voyage à travers l'Histoire visant à expliquer la rivalité franco-britannique, il faut revenir aux sources et à la naissance de cette rivalité. Dans un premier temps, on constate que l'Empire Romain a eu une influence bien plus développée en France qu'en Angleterre. Cela semble anodin, mais il n'en est rien et cette influence romaine aura de nombreuses conséquences qui feront prendre à la France et à l'Angleterre des chemins différents et des conceptions opposées en de nombreux domaines.

Ensuite, à l'époque féodale, Guillaume II de Normandie, alors vassal du Roi de France, part à la conquête de l'Angleterre en 1066. Dès l'origine, les liens entre France et Angleterre sont très étroits au niveau dynastique. Guillaume Le Conquérant, las d'être barré par l'influence grandissante du Roi de France, décide d'étendre son pouvoir et son autonomie en devenant le premier Roi normand d'Angleterre. Ainsi, ces bougres d'Anglais ne sont ni plus ni moins que nos cousins provenant initialement de Normandie.

C'est ce qui expliquera en grande partie le déclenchement de Guerre de Cent Ans. En effet, les étroits liens dynastiques font que le Roi d'Angleterre se réclame le suzerain du Roi de France et vice-versa. En découle une guerre de succession longue et sanglante qui débute en 1337 et qui constitue le premier véritable point explicatif de la rivalité entre France et Angleterre. Comme bien souvent, la France rentre très mal dans le match et cède beaucoup de terrain, notamment à Crécy (1346) et à Azincourt (1415) où ces satanés Anglais nous infligent des défaites bien senties. Cependant, dos au mur, le Roi Charles VII joue son va-tout en faisant rentrer en jeu une jeune inconnue nommée Jeanne d'Arc. S'ensuit un retournement de situation dont seul les Français ont le secret. Après un essai décisif inscrit à Orléans (1429), les armées du Roi de France reprennent le terrain perdu et finissent par remporter le match en 1453 à Castillon. L'Histoire retiendra que c'est Jean Bureau qui a inscrit la pénalité de la victoire pour la France. Malheureusement, le scénario du match de cet après-midi ne fut pas aussi heureux pour nos Français.

Mêlée écroulée lors du France – Angleterre de 1415, Stade Municipal d'Azincourt

Cette victoire française, les Anglais ont eu du mal à la digérer. Déjà, on a pas mal enragé de l'autre côté de la Manche de se faire battre par une femme. Du coup, lorsque les vils Bourguignons l'ont capturé, on l'a fait brûler en guise de vengeance. Ensuite, après leur première mi-temps de folie, les Anglais se sont vus vainqueurs trop tôt et ils ont sévèrement déchanté au moment du coup de sifflet final. C'est depuis ce moment précis que la rivalité est si vive et si forte. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que cette défaite dans une guerre longue de plus de cent ans laisse l'Angleterre ruinée et ravagée par des tensions internes. Le pays est dans une situation délicate, et la Guerre des Roses qui éclate à peine deux ans après Castillon, en 1455, n'arrange rien.

Le Roi d'Angleterre, de son côté, l'a plutôt mauvaise. Cette victoire française le contraint à se replier sur son archipel et à renoncer définitivement à la quasi-totalité de ses possessions et de ses prétentions sur le territoire continental. De cet état de fait va peu à peu naître toute la conception stratégique britannique moderne reposant sur la protection du sanctuaire qu'est l'île et sur la maîtrise des mers. Cette doctrine de la thalassocratie s'accompagne d'un principe essentiel : éviter qu'une puissance quelconque domine sur le continent de façon hégémonique afin d'empêcher tout risque d'invasion. La puissance en question, c'est la France. C'est pour cela que les Anglais vont en permanence chercher à nous embêter et à saboter nos projets par tous les moyens imaginables. Le sang versé côte à côte dans le cadre des Croisades n'y change rien. Aux yeux des Anglais, il faut en permanence un équilibre entre plusieurs puissances qui viendront se contrebalancer et se neutraliser en Europe continentale. C'est par cet équilibre, et par la construction d'une flotte puissante, que passe leur sécurité.

Guerres de religion, Renaissance et colonisation : une rivalité perpétuelle et élargie à de nouveaux domaines

Dès lors, l'Angleterre va mettre son statut insulaire au centre de sa doctrine géopolitique tout en cherchant à contrecarrer les desseins français dès qu'elle en aura l'occasion. De notre côté, nous, Français, ne sommes pas en reste car en formant la « Auld Alliance » avec l'Ecosse, nous cherchons aussi à affaiblir le Royaume d'outre-Manche dès que nous le pouvons. Ainsi, une autre cause de la rivalité franco-britannique nait du fait que ce sont les deux principales puissances de l'époque. France et Angleterre sont en effet les deux premiers pays à se doter d'un Etat-nation puissant, leur assurant une suprématie économique, fiscale et militaire. Les deux superpuissances étant rivales et ayant des intérêts divergents, il est évident qu'elles ne peuvent pas s'entendre et qu'elles vont se croiser et s'affronter à de nombreuses reprises.

Durant la Renaissance, la France domine globalement l'Europe sur le continent, s'opposant parfois à la totalité du Saint Empire et parvenant à l'emporter comme ce fut le cas lors de la Guerre de Trente Ans (1618 – 1648), à laquelle les Anglais ne participent pas. Ce n'est pas pour autant que ces bougres vont manquer une occasion de tenter de nous déstabiliser, que ce soit chez nous, ou dans nos colonies.

Chez nous, d'abord, lors des Guerres de religion, l'Angleterre y va de son petit numéro pour tenter de déstabiliser la France via des manœuvres camouflées. La France catholique et l'Angleterre réformée trouvent donc, via le culte religieux, un nouveau motif venant alimenter leur rivalité. Par ailleurs, outre les énormes empires espagnols et portugais, la France et l'Angleterre constituent les principales puissances coloniales, avec parfois des sphères d'influences rentrant en collision, comme au Canada où les Anglais chassent les Français lors de la Guerre de Sept Ans (1756 – 1763). Jusqu'au tournant de Fachoda, les colonies constitueront un casus belli permanent attisant les tensions entre Paris et Londres.

Une illustration parfaite de cet affrontement colonial s'observe avec le soulèvement des Treize Colonies (1775). Les Français ne manquent pas l'occasion de rendre la monnaie de leur pièce aux Anglais en soutenant ce qui deviendra les Etats-Unis d'Amérique en 1776. Le Roi de France finance alors sans compter cette rébellion, allant même jusqu'à envoyer des hommes et des navires, dans l'espoir qu'elle porte un coup d'arrêt à l'expansion coloniale britannique. La lutte d'influence prend maintenant part à l'échelle mondiale. Ironie du sort, l'endettement lié à ce soutien apporté aux Américains sera l'un des facteurs déclenchant quelques années plus tard notre Révolution Française.

Révolution française et Premier Empire : la rivalité à son paroxysme

France et Angleterre ne cessent donc de se tirer dans les pattes, la seconde cherchant à tout prix à contenir le développement fulgurant de la première sur le continent. Dans un premier temps, les troubles révolutionnaires qui secouent la France en 1789 et l'instabilité qu'ils génèrent sont alors perçus comme étant plutôt positif et sont bien accueillis en Angleterre. Toutefois, après l'abolition des privilèges et la mise en place du régime républicain français, la monarchie anglaise voit rouge. L'exécution de Louis XVI et la victoire de Valmy en 1792 viennent renforcer sa peur. Craignant le risque d'une contagion des idées révolutionnaires à l'ensemble de l'Europe, l'Angleterre va trouver en la forme du nouveau régime politique français un motif supplémentaire venant alimenter et exacerber une rivalité déjà vieille de plusieurs siècles.

Côté français, après avoir mis les choses au clair avec les Autrichiens en Italie, un petit général Corse se voit chargé par la jeune République de s'emparer de l'Egypte et de l'Orient afin de couper la route des Indes aux Anglais. L'argument colonial latent refait son apparition, amenant Français et Anglais à croiser de nouveau le fer, sur terre comme sur mer.

La suite, on la connait. Napoléon devient Premier Consul, puis Empereur des Français en 1804. Allant de victoires en victoires, il développe la puissance française et transmet l'héritage de la Révolution à la majeure partie de l'Europe. Pour les Anglais, c'en est trop. Il faut à tout prix briser cette puissance hégémonique française venant contester l'équilibre continental. D'une part, elle n'est pas monarchique, et d'autre part, elle représente un risque d'invasion. Deux bonnes raisons qui poussent les Anglais à tout mettre en œuvre pour que Napoléon se prenne les pieds dans le tapis. Par des manœuvres diplomatiques et militaires, ils parviendront à leurs fins, onze ans, sept coalitions, un Trafalgar et un Waterloo plus tard. En 1815, le Concert Européen réunissant les grandes monarchies européennes victorieuses remet alors un Roi au pouvoir en France.

Pour retour non autorisé sur le terrain d'une durée de cents jours, Napoléon est exclu par l'arbitre anglais. France – Angleterre 1815, Stade de la Moule Frite de Waterloo.

Un revirement progressif et relativement récent

De 1815 à 1870, la vie politique française est marquée par la lutte pour le pouvoir entre les républicains et les monarchistes. Notons tout de même que France et Angleterre parviennent à se mettre d'accord une première fois pour aller taper ensemble sur les Russes dans le cadre de la guerre de Crimée, en 1854. Après un bref intermède républicain en 1848 puis une nouvelle expérience impériale se finissant plutôt mal, la République s'impose en 1871. La France vient alors de perdre une guerre contre le tout-juste proclamé Empire Allemand de Bismarck. Les Anglais, ne prenant pas part à cette guerre, l'ont tout de même suivie avec une attention toute particulière. La France, considérée comme l'une des premières puissances mondiales de l'époque, est battue sans contestation possible par le Reich. L'émergence allemande commence dès lors à susciter la méfiance britannique, les Anglais étant toujours attachés au principe d'équilibre des forces sur le continent.

L'incident de Fachoda, en 1898, va opérer un revirement d'alliance inattendu et impensable au vu des siècles précédents de rivalité. Lorsque la patrouille française croise le bataillon britannique au niveau de Fachoda, la République fait le choix du pragmatisme. N'ayant pas le besoin vital de coloniser cette zone, étant en infériorité numérique, et cherchant avant tout des alliés pour sa guerre de revanche contre l'Allemagne en vue de récupérer l'Alsace-Moselle, la France laisse le gain de la partie aux Anglais. Bons joueurs, ces derniers acceptent d'améliorer les relations et de se rapprocher de Paris. Les Anglais étant par ailleurs soucieux vis-à-vis du développement de la puissance allemande, ils voient désormais en l'alliance avec la France une bonne opportunité de contrebalancer les armées du Kaiser sur le continent. Ce qui était impensable il y a quelques siècles se produit. En 1904, après plusieurs années de rapprochement, l'Entente Cordiale est signée entre la France et l'Angleterre. Par cette entente, les deux pays clarifient et reconnaissent leurs zones d'influences respectives en vue d'éviter tous désaccords ou relations d'affrontement à l'avenir.

Je ne vais pas m'appesantir sur les deux guerres mondiales. Tout le monde sait à quel point la France et la Grande-Bretagne y ont nouées des liens puissants. Certes, guidée par son habituel pragmatisme, l'Angleterre ne se décide à entrer activement en guerre en 1914 qu'à partir du moment où un canon allemand est à Anvers, et donc à portée de tir de ses villes. Il reste que c'est à travers ces deux conflits majeurs du siècle dernier que nos deux pays se sont rapprochés pour finir main dans la main. Ainsi, nous pouvons haïr les Anglais, les maudire pour Waterloo, Mers El Kebir (où les choses auraient dû être faites autrement…) ou lorsqu'ils nous marquent un but ou nous inscrivent un essai, mais nous ne devons pas oublier une chose. L'Angleterre, c'est aussi la Somme, où l'intervention de la British Expeditionary Force (BEF) permet à l'armée française au combat à Verdun de respirer. L'Angleterre, c'est aussi Dunkerque, où la formidable évacuation franco-britannique improvisée dans le cadre de l'Opération Dynamo permet de maintenir l'espoir quant à la victoire finale contre l'Allemagne Nazie. L'Angleterre, c'est aussi la Normandie, où de nombreux soldats de Sa Majesté et du Commonwealth ont perdu la vie pour notre liberté. La France n'oublie pas. La France est reconnaissante. La France n'oubliera jamais, et la France sera toujours reconnaissante. La France saura d'ailleurs rendre la pareille à Bir Hakeim, où, exigeant deux jours pour préparer ses troupes en vue d'affronter Rommel à El Alamein, « Monty » s'en verra quatorze offerts par la résistance acharnée des Forces Françaises Libres. Au fond, la France aime jouer à détester l'Angleterre, mais la France aime l'Angleterre. Et pour les mêmes raisons, l'Angleterre aime la France.

Malgré la pression des Italiens, la ligne d'avants français tient bon retranchée dans ses 22 mètres.
France – Italie 1942, Bir Hakeim Arena

Nous l'avons donc vu à travers ce voyage dans l'Histoire, les raisons expliquant la rivalité entre France et Angleterre sont aussi nombreuses que variées. Qu'il s'agisse de religion, de colonisation, de géopolitique, de régime politique, de gains territoriaux, d'économie ou encore de prestige, tous les sujets sont prétextes à l'affrontement entre ces deux grandes puissances au travers de l'Histoire.

Toutefois, malgré un récent revirement dans les relations entre nos deux pays, il reste de nombreux points les opposant, même aujourd'hui. En voici une brève liste qui se veut non exhaustive et qui s'attachera à identifier les principales différences :

• Les Anglais roulent à gauche. Parce que oui, c'est trop mainstream de faire comme le reste du monde...
• Les Anglais auront mis le temps à accepter le système métrique international. Dès fois que ce soit pratique d'avoir des unités de mesure internationale commune à tous. Ce refus s'explique surtout parce que c'est un concept d'origine française (COCORICO !) !
• Les Anglais ne savent pas cuisiner et mangent n'importe quoi. Preuve supplémentaire que, non content de s'empoisonner entre eux, ils cherchent à vous empoisonner vous aussi car ils jalousent de façon évidente notre gastronomie raffinée (COCORICO BIS !) !
• Les Anglais ont une tradition juridique bien à eux et qui se différencie de la nôtre. En effet, ces bougres ne pouvaient pas appliquer le droit civil comme tout le monde. Il a fallu qu'ils aillent nous pondre la Common Law (prononcez « Comone Lowe »), sacrebleu !
• Les Anglais considèrent qu'abandonner leur monnaie est inconcevable. Outre un certain attachement à la Livre, ils adoptent surtout cette attitude pour faire leurs intéressants et embêter le reste de l'Europe. Oui, les Anglais ne peuvent jamais faire comme tout le monde. C'est pour ça qu'ils sont si énervants.
• Les Anglais sont encore et toujours attachés à leur stupide monarchie. Sur ce point, ils ne sont pas les seuls à se différencier du reste du monde. Toutefois, nous, en France, on a très vite compris que le régime monarchique, c'était un truc « has-been » et que la République, c'était bien plus cool. C'est d'ailleurs pour ça qu'on a coupé la tête à notre roi.
• Les Anglais sont les pires eurosceptiques qui puissent exister. Ils participent à la construction européenne et profitent de ses fruits, mais ils le font avec une mauvaise volonté inégalée et inégalable. Par ailleurs, ils préfèrent critiquer avec mauvaise foi tout en prenant garde à bien éviter de mentionner l'échec cuisant de leur projet concurrent d'Association Européenne de Libre Echange.

Pour conclure cet article, on remarque aisément que les Anglais ne peuvent pas s'empêcher d'avoir ce petit côté « hipster » (si vous ne savez pas ce qu'est un hipster, je laisse à Wikipédia le soin de vous l'expliquer) et qu'ils cherchent constamment à faire l'inverse de ce que font tous les autres. Tout ça pour avoir la « hype » et se donner un pseudo côté anticonformiste qui les rendrait soi-disant cool. C'est l'une des grandes raisons, autre que celles apportées par l'Histoire, qui explique pourquoi ils sont si insupportables.

Malgré tout, on se rend aussi compte à travers cet article que si les Anglais sont nos pires ennemis, ils restent nos meilleurs alliés (en dépit de Mers El Kebir et du fait que ce sont EUX qui ont abandonné Suez en premier en 1956 ! Et toc !). Je m'arrêterais donc ici en déclarant haut et fort : « God save the Queen and the Republic ! » Vive l'Angleterre, vive la France, et longue vie à nos deux nations !