Cela faisait 14 longues années qu'Isao Takahata -Le tombeau des Lucioles- n'avait pas réalisé de film, aujourd'hui il met fin à cette attente avec Le conte de la princesse Kaguya, inspiré de l'oeuvre originale Kaguya Hime (princesse lumineuse) qui n'est nulle autre que la toute première œuvre littéraire écrite en kana. Le véritable nom de l'auteure est inconnu, elle était surnommée à la cour Murasaki Shikibu. Takahata déclare lui-même que le sens de l'histoire est une énigme, un conte que chacun interprète selon sa vision du monde.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, Le conte de la Princesse Kaguya n'est pas à proprement dit une production des studio Ghibli (!). Il se trouve que Takahata a fait appel à un studio externe. La raison : les studios Ghibli n'auraient jamais pu produire son film et Le vent se lève de Miyazaki, son impatience l'a donc pousser à s'écarter du studio. Comme ses précédentes réalisations Le conte de la Princesse Kaguya s'adresse à un public adulte.

Un bref aperçu de l'histoire : un vieux coupeur de bambou trouve un jour dans la tige de l'un d'eux, une minuscule petite fille. Sa femme et lui n'ayant pas d'enfant, ils l'élèvent et deviennent rapidement riches. Un jour, trois princes se présentent comme prétendants pour la jeune fille, qui elle a d'autres desseins que le mariage, elle désire partir vivre sur la lune.

Afin de conclure cette bonne nouvelle avec quelque unes encore, d'ici deux semaines, une critique du Conte de la Princesse Kaguya, du Tombeau des Lucioles ainsi qu'une chronique sur Murasaki Shikibu seront mis en ligne.