Trois nouvelles factions pour Rome II : Total War
9 mai 2013 par Aymdef et Rackham | Total War | Antiquité | PC
Décidément, on en a pas fini avec les factions de Rome II : Total War. En effet, ni 1, ni 2 mais 3 nouvelles factions font leur apparition sur la page du wiki officiel des Factions (http://wiki.totalwar.com/w/Factions). Et pas n'importe lesquelles puisqu'il s'agit de 3 factions de culture grecque, à savoir Athènes, Sparte et Épire.
Mais attention, ces factions seront disponibles dans le Greek States Culture Pack, gratuitement pour tous ceux qui auront précommandés la version standard ou collector de Rome II : Total War.
Retrouvez les autres factions sur HistoriaGames :
Rome | Carthage | Macédonien | Iceni | Arverni | Suebi | Parthia | Aegyptus | Pontus | Athènes-Sparte-Épires | Séleucide
- Athènes
- Sparte
- Épire
Connaissance, Sagesse et Prospérité
Modèle de démocratie, Athènes contrôle la région prospère de l'Attique. Grâce à ses flottes, la cité continue d'être une force dominante dans la Méditerranée orientale. Un centre de la culture et de la philosophie, ses dignitaires mènent l'avant-garde de la réussite et de l'apprentissage grecque.
Réputé pour son architecture, l'art et l'écriture, Athènes a longtemps été célèbre pour ses réalisations culturelles - de ses bâtiments tels que le Parthénon, dédié à Athéna patronne de la ville, aux pièces de théâtre et des œuvres d'Aristophane, Platon, Socrate et Sophocle. À bien des égards, la culture grecque est définie par Athènes.
Tout au long de la période des guerres médiques et de la guerre du Péloponnèse, la Cité-état est restée à la fois farouchement indépendante et une puissance dominante de l'époque, mais elle est devenue ensuite une partie du vaste empire macédonien après la victoire décisive de Philippe II lors de la bataille de Chéronée en 338 av. J.-C. Après la mort d'Alexandre le Grand, ses généraux se sont disputés Athènes, en particulier les héritiers des dynasties antigonides et ptolémaïques.
Depuis qu'ils ont été conseillés par l'oracle de Delphes d'avoir foi en les murs en bois de la ville pendant les guerres médiques, la puissance militaire d'Athènes a longtemps été sa marine. Cependant, en continuant les traditions de l'époque classique, ses citoyens devaient également contribuer à la force militaire d'Athènes à la fois dans l'infanterie et dans la cavalerie, bien que des troupes mercenaires complètent désormais leur armée. L'armée terrestre athénienne s'appuie sur la puissance de ses Hoplites, soutenus par des archers.
Toujours influente, mais pas encore totalement indépendante de la domination macédonienne, Athènes a la possibilité de se libérer et peut potentiellement former une troisième ligue athénienne, affirmant ainsi son autorité sur des alliés de longues dates et des adversaires éternels comme Sparte, Thèbes et Corinthe.
En tant que Cité-état, Athènes jouit d'une grande richesse et d'une aura puissante, rendant plus facile la conversion de ses conquêtes au mode de vie athénien. Sa forte tradition navale donne à ses flottes le dessus, mais cela à un inconvénient, ses unités terrestres sont moins développés.
Discipline, Gloire et Conquête
Avec tous les aspects de leur vie et de leur société axés sur la guerre, Sparte a dominé le monde grec et continue à produire sans doute les meilleurs soldats de l'époque hellénique. Formé et endurci par l'Agogé (éducation spartiate) et la Kryptie (épreuve d'initiation), leurs guerriers et leurs dirigeants sont l'incarnation de la discipline militaire et de la vertu.
Composée de Spartiates (les citoyens), Périèques (habitants libres mais non citoyens) et les ilotes (une classe d'esclaves et d'ouvriers agricoles), la cité de Lacédémone était une efficace, et si brutale, machine de guerre. Si les esclaves d'Athènes ont permis à ses citoyens de poursuivre l'art et la philosophie, les esclaves et les non-citoyens de Sparte ont permis à leurs citoyens de poursuivre la perfection de guerriers en tant que soldats et champions. Peu de gens ont lutté au coude à coude avec les rois spartiates et ont vécu pour raconter l'histoire.
Ayant joué un rôle proéminent lors de la guerre médique, notamment avec la résistance des 300 spartiates à Thermopyles et après la victoire durant la guerre du Péloponnèse, la domination et le pouvoir de Sparte n'ont commencé à décliner qu'après la défaite lors de la bataille de Leuctres en 371 av. J.-C. durant la guerre de Corinthe. Ils finirent enfin par se soumettre et rejoindre la ligue de Corinthe sous Philipe II de Macédoine à la suite du siège de Megalopolis en 331 av J.-C.
C'est ainsi qu'une nouvelle histoire pour Sparte va commencer dans Rome II : Total War. Historiquement Sparte c'est allié à Rome durant les guerres Puniques. Mais vont-ils suivre cette voie ? Qui peut dire si les Spartiates reconquerront les anciens territoires d'Alexandre ou s'ils retrouveront leur gloire d'antan ?
Formées de soldats d'élites, les troupes spartiates sont composées d'excellents guerriers. Grâce à leur pression sur le peuple Hilotes, ils souffrent moins du mécontentement public. En revanche à cause de leur austérité concise de la formation militaire, les Spartiates bénéficient moins des ressources naturelles.
Croissance, Héritage et Commandement
Situé sur la côte de la mer Adriatique, l'Epire est un royaume grec formé de nombreux petits villages et villes, plutôt que de grandes cités comme au sud. Société basée sur l'agriculture et la pêche, l'Épire maintient néanmoins une armée équilibrée sur le modèle alexandrien, composée de cavaliers, d'archers, de peltastes, de piquiers et d'éléphants de guerre. Ils font aussi un usage intensif de mercenaires venant de partout dans le monde de langue grecque.
Avec une économie axée sur une agriculture diversifiée et dispersée, la plupart des échanges de l'Épire est réalisée via ses ports de pêche sur la mer Adriatique. Ceux-ci sont également la base pour ses flottes et des moyens pour les dignitaires de voyager à l'étranger.
Menés par les Molosses de la dynastie éacide, les rois d'Épire clament leur descendance d'Achille et de Déidamie, fille de Lycomède. Grâce à ses liens étroits avec la Macédoine, par le mariage de la princesse Olympias à Phillip II, l'Épire prospéré sous l'empire de son fils, Alexandre le Grand. Pendant les guerres des diadoques (322-275 avant J.-C.), le trône épirote a été récupéré après des manœuvres politiques par le roi Pyrrhus, avec le soutien militaire de l'Égypte ptolémaïque. En 281 avant J.-C., à nouveau avec le soutien de l'Égypte, Pyrrhus est entré en conflit avec Rome pour aider la colonie grecque de Tarente. Bien qu'étant un maître tacticien, ses victoires à la Pyrrhus » sont devenus synonyme de succès au coût dévastateur.
Épire est maintenant confronté à de nombreux choix, au delà de la mer Adriatique se trouve Rome, à l'Est la Macédoine, et au Sud se trouve Sparte. Seront-ils des alliés potentiels, ou des ennemis à conquérir ?
L'Épire est une nation de grands chefs et, à ce titre, ses généraux et amiraux jouissent d'une aura de commandement plus grande dans la bataille. En tant que nation centrée plus autour de la vie du village que de la ville, Épire gagne également une augmentation des revenus avec des colonies plus petites. Cependant, leur passé mouvementé avec les Cités-états et les colonies grecques signifie qu'ils souffrent de graves pénalités dans leurs relations diplomatiques avec les autres factions helléniques.