Info sur le jeu |
PlateformePC |
ÉditeurAGEOD |
DéveloppeurAGEOD |
Date de sortie29 janvier 2013 |
Alea Jacta Est : Birth of Rome
Premier add-on pour Alea Jacta Est, Birth of Rome nous replace environ deux siècles avant le premier opus. AEGOD nous propose ici de revivre les grands conflits de la toute jeune République romaine. Notons qu'il s'agit d'un stand-alone et que vous n'avez pas besoin de disposer du jeu de base pour pouvoir jouer à cette extension.
Champs de batailles
Au menu, nous trouvons, donc, et outre le didacticiel, 5 campagnes, dont une disponible en deux « versions ». En effet, la première guerre Punique pourra être jouée soit en mode long, soit en mode court (moins de tours donc).
L'essentiel du jeu repose sur la gestion militaire. Le joueur devra s'occuper de ses forces armées (terrestres ou navales), en les faisant se déplacer et/ou attaquer, selon l'attitude et les règles d'engagement choisies.
Les unités sont, en général, regroupées sous le commandement d'un chef. Chaque chef dispose d'un certain nombre de points de commandement, utilisés pour que les unités placées sous ses ordres agissent. Chaque unité coutant un certain nombre de points de commandement pour agir, il faudra donc veiller à ce que le général n'ait pas trop d'unités sous ses ordres, sous peine de ne pas avoir assez de point de commandement pour que les unités agissent normalement.
Un général pourra toujours faire agir les unités sous ses ordres, même si leur cout total de points de commandement dépasse le nombre dont dispose le général. Cependant, les unités subiront une pénalité de mouvement et de combat.
Les généraux doivent également être activés pour pouvoir agir normalement. Au début de chaque tour de jeu, l'ordinateur procède à un « jet de dés » d'activation. Le résultat est comparé à la valeur d'activation du général. En cas de réussite, le général pourra agir normalement. En cas d'échec, les généraux pourront agir, et déplacer leurs unités subordonnées et les faire combattre, mais au prix d'une pénalité.
Les forces se voient attribuer des attitudes et des règles d'engagement, qui vont influencer la façon dont les unités vont réagir en présence de forces ennemies (les attaquer, attendre, se replier,...). C'est donc au joueur, en fonction des caractéristiques des unités dont il dispose, et de l'ennemi qu'il pourrait rencontrer, de choisir la bonne attitude et la bonne règle d'engagement à adopter.
L'art de la guerre
Les unités (généraux y compris) disposent de toute une série de valeurs (mouvement, attaque, défense,...) et de capacités spéciales (expert en défense, timoré,...). L'ensemble offrant ainsi une série de bonus ou de malus aux unités, suivant par exemple, le terrain où elles seront amenées à se déplacer, voire à rencontrer l'ennemi.
Le joueur devra donc étudier les caractéristiques de ses généraux et des unités, avant de les déplacer ou de les envoyer au combat, car si elles rencontrent, en terrain boisé, des unités spécialisées dans les embuscades...
Birth of Rome (comme Alea Jacta Est) n'est pas de ces jeux ou le joueur peut se contenter d'envoyer ses troupes à la rencontre de l'ennemi, la fleur au pilum... Au contraire, chaque déplacement devra faire l'objet d'une attention particulière, d'un examen minutieux de la topographie de la région de destination...Déconseillé donc aux joueurs pressés.
Si les combats doivent être préparés de façon scientifique, leur résolution se déroule de façon quasi-instantanée. L'affrontement est divisé en 6 rounds maximum, et le résultat nous est donné sous la forme de pertes subies et occasionnées. Un tableau permet toutefois d'avoir un résultat détaillé, indiquant pour chaque unité les pertes qu'elle a subie et les dégâts causés à l'adversaire, ainsi que les caractéristiques des unités qui ont été utiles au résultat de la bataille.
C'est, je trouve, le gros défaut du jeu. Le joueur n'a aucune information sur le déroulement de la bataille, et encore moins d'emprise sur les événements. Personnellement, j'aurais apprécié avoir une petite phrase, sous l'écran de résolution de la bataille, indiquant que telle unité a débordé le flanc gauche de l'ennemi, ou que la cavalerie charge sur des soldats en déroute... Mais bon, il faut faire avec...
La guerre n'est pas tout
Certes, le joueur passera la majeure partie du temps à gérer ses troupes, ce qui comprend également le remplacement des pertes subies et le recrutement de nouvelles unités. Cependant, il pourra également développer les provinces qu'il contrôle (construire des routes, améliorer les défenses des villes, ...).
Comme dans Alea Jacta Est, des options sont également disponibles (lever plus d'impôt, assassinat, organisation de jeux, nomination d'un dictateur,...), chacune ayant des conséquences sur différents facteurs du jeu.
Tout cela se fait via une interface très intuitive et très lisible.
Signalons enfin la présence d'événements aléatoires survenant au cours du jeu, et donnant ce petit côté d'imprévu, que tous les généraux ont rencontré.
Alea Jacta Est : Birth of Rome
La naissance de Rome
- +Chaque unité est accompagnée d’une petite description historique
- +Beaux graphismes
- +Interface claire et intuitive
- +Nécessite une bonne dose de réflexion
- -La résolution des batailles
- -Le didacticiel trop léger
- Zglub Le Wargamer belge, Ancien membre d'HistoriaGames
- "La guerre! C'est une chose trop grave pour la confier à des militaires." G. Clémenceau