Retour sur la série Call of Duty

Fantômas
24 mai
2012

Vous le savez peut-être déjà, Call of Duty Black Ops 2 sort le 13 novembre. L'idée nous est alors venue de retourner aux origines de la saga, de résumer chaque épisode et tenter d'apercevoir les nouveautés intégrées à la série par chaque opus. Pour ce premier article, cela ne sera pas tâche facile puisqu'il instaure les bases de la série. Les nouveautés apparaîtront dans les articles suivants.

Call of Duty 1, the origins...

Pour ceux qui s'en souviennent, c'est le 7 novembre 2003 que la série a débuté. À cette date, la série avait déjà fort à faire avec ses concurrents (qui n'ont pas changés) : Medal of Honor et Battlefield.

Le jeu se devait d'innover dans un contexte peu original, la Seconde Guerre mondiale. Au final, ce fut un succès, qui a conduit par la suite la série à changer d'époque, en prenant place par exemple lors de la Guerre froide (Black Ops) ou lors d'un conflit fictif type Troisième Guerre mondiale (Modern Warfare).

La série avait un avantage : tenter de recréer des combats immersifs où le joueur n'est pas seul. C'est pourquoi, dans la plupart de ses missions, il sera accompagné d'une escouade l'aidant dans ses objectifs, le tout dans une mise en scène Hollywoodienne.

    

Tour du propriétaire

Le tout premier Call of Duty permettait au joueur de revivre certaines grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale au cours de 3 campagnes principales (une quatrième est disponible mais contient une mission pour chaque faction).

La première, la campagne américaine, met en scène le soldat de la 101e aéroportée Joey Martin. Celui-ci débutera son périple au camp Toccoa, un camp d'entrainement de paras, puis sera parachuté au soir du 5 juin en tant que pathfinder (éclaireur) afin de baliser le terrain pour les paras qui attendent dans les avions. Sa mission une fois accomplie, il devra participer aux combats pour prendre puis défendre un village face aux allemands, combattre à la batterie de Brécourt, libérer un prisonnier anglais puis, enfin, combattre dans la forêt de Hürtgen.

La deuxième campagne met en scène un para britannique, le sergent Jack Evans. Celui-ci commence son aventure lors de la prise du pont de Bénouville, puis participera à des missions commandos. L'une d'entre elles le mènera à saboter le Tirpitz, le fameux navire allemand.

Enfin la dernière campagne envoie le joueur en plein front Est, dans la peau du sergent Alexei Ivanovich Voronin lors de la terrible bataille de Stalingrad. Le joueur pourra aussi piloter un T34 dans la campagne soviétique et combattre dans Berlin.

Les campagnes prennent donc pour contexte des événements historiques réels, comme l'opération Overlord (qui comprend de nombreux éléments réels comme lors de la mission du manoir de Brécourt où l'escouade du personnage principal est composée de soldats des 82e et 101e aéroportées, les parachutages ayant été hasardeux), la bataille de Stalingrad ou la bataille de Berlin, mais y ajoutent des éléments fictifs souvent issus du 7ème art !

Chaque campagne bénéficie d'une mise en scène spectaculaire rappelant les grands films Hollywoodiens. Beaucoup de niveaux de la campagne américaine, comme ceux du camp Toccoa ou du manoir de Brécourt s'inspirent de la série Band of Brothers par leur contexte ou leurs mises en scène ressemblant beaucoup à des moments phares de la série. La prise du pont de Bénouville quant à elle rappelle le film Le jour le plus long, tandis que l'ouverture de la campagne soviétique à Stalingrad ressemble beaucoup au début du film Stalingrad (de Jean-Jacques Annaud).

    

Les bases de la série

Le premier Call of Duty a posé les bases de la série. Une escouade de soldats doit accomplir des missions dans une mise en scène hollywoodienne. Les balles fusent, les explosions étourdissent les hommes qui tentent par tous les moyens d'avancer, les blessés hurlent pour de l'aide, les mourants agonissent et vous, vous êtes au milieu de ce carnage, ouvrant le feu sur les MG42 ennemies.

Au niveau du gameplay, nous ne pouvons que vous conseiller le test du jeu sur HistoriaGames.

Ce Call of Duty instaure des bases qui ne cesseront d'être modifiées au cours des différents opus suivants. Ici, en résumé, il y a une barre de vie, l'impossibilité de sprinter, un multi sans classes et des personnages sans charisme flagrant.

Au sujet du jeu en lui-même, notons d'abord la possibilité d'incarner trois personnages différents combattant pour 3 pays différents. Cela explique l'apparition d'un arsenal très vaste d'armes et d'équipements : Thompsons, M1 Garand, carabines M1A1, MP40, K98, MG42, PPSH41, Mosin-Nagant, Lee-Enfield, Sten...

Chaque faction dispose de son propre arsenal et de ses propres uniformes et véhicules. Notons aussi la variété des situations jouables : défense d'une position, assaut frontal, contournement, séances en char, infiltration (avec les britanniques), les niveaux s'enchainent sans vraiment se ressembler ! Et puis surtout on voyage beaucoup ! Des villages de France aux villes russes en ruines en passant par des paysages champêtres et un détour à Berlin, il y en a pour tous les gouts !

Ce premier Call of Duty apporte surtout l'ingrédient qui a fait le succès de la série, le multi-joueurs. A cette époque, point de classes, point de personnalisation. On choisit son arme parmi celles disponibles pour sa faction et c'est parti pour le carnage !

Le jeu disposait alors de 6 modes de jeux : deathmatch, deathmatch en équipe, search and destroy, capture the flag, extraction, derrière les lignes ennemies et QG.

Il y a en tout 16 maps sur lesquelles des dizaines de joueurs (il n'y a pas vraiment de limites sur PC, j'ai déjà participé à une partie de 58 joueurs) peuvent s'entretuer. Certaines maps s'inspirent de films ou de séries comme la map « Carentan », fidèle à la ville éponyme dans Band of Brothers.