Victoria 3 : Dev Diary #19 - Relations et infamie

Thématique
25 octobre
2021

Il est facile de faire la guerre, mais plus difficile de faire la paix, c'est pourquoi le 19e journal de développement de Victoria 3 s'intéresse à la question diplomatique dans le futur jeu. Et ce au travers de trois composantes : les relations, l'infamie et les intérêts.

Très simples, les relations représentent une caractéristique d'intérêt entre deux pays : vous avez l'habitude des valeurs de relations diplomatiques de 1 à 100 entre deux pays, sur Europa Universalis ou Crusader Kings II. C'est du passé : dorénavant, les deux pays auront une seule jauge commune de 1 à 100, et pas une pour chaque, représentant plus simplement l'état des relations entre deux états, classées comme suit : Chaleureux (80-100), Amiable (50-79), Cordial (20-49), Neutre (-19 à 19), Pauvre (-20 à -49), Froid (-50 à -79), Hostile (-80 à -100). Évidemment, on vous conseillera de toujours entretenir de bonnes relations avec les grandes puissances, pour des raisons politiques, économiques et même militaires assez évidentes.

Victoria 3

L'IA prendra ses décisions en fonction de cette valeur, sachant que certaines actions ne seront possibles qu'a partir d'un certain stade, comme la création d'une union douanière ou les déclarations de guerre.

Vos ambassadeurs auront donc fort à faire pour améliorer les relations avec l'étranger, sachant que les évènements aléatoires ou certaines décisions pèseront là aussi sur cette jauge.

Passons à l'infamie. Cette pénalité lourde de conséquence est comparable à l'expansion agressive d'Europa Universalis, bien que ce soit sur le fond plus que sur la forme. Au fur et à mesure des « mauvaises actions », répréhensibles, illégales ou mal vues de l'étranger, la valeur d'infamie de chaque pays pourra partir de zéro jusqu'à grimper particulièrement haut. On vous déconseille évidemment d'atteindre le stade de paria (le niveau 100 d'infamie), car cela signifiera que votre pays a sombré dans l'anarchie et qu'il est maintenant une cible rêvée pour une intervention militaire étrangère, qui s'empresseront de venir rétablir l'ordre. Heureusement, cette valeur redescendra calmement au fil du temps, et d'autant plus vite s'il reste de l'influence non allouée dans ce pays.

Victoria 3Ici, nous avons l'exemple de la Bolivie, qui subit des pénalités diplomatiques à forces d'expansion agressive à ses frontières.

Jusqu'ici, les joueurs de Victoria II seront en terrain connu, mais la principale différence réside dans l'incident diplomatique qui éclatera à toute, ou presque toutes, action entreprise par un pays à l'encontre d'un autre, comme réclamer des terres illégalement, intervenir dans un conflit ou le spolier d'une façon ou d'une autre. Le pays en faute subira donc des pénalités diplomatiques avec tous les autres ; ces pénalités pouvant être plus ou moins grave en fonction du rang dudit pays. Cela signifie qu'une grande puissance outrepassant ses droits sera bien plus pénalisée qu'une simple principauté.

Viennent ensuite les intérêts. C'est un mécanisme qui représente l'implication et les objectifs d'une puissance étatique au sein de la région stratégique – c'est-a-dire la région géographique prédéterminée où sont rassemblées les régions d'état, comme l'Europe -, et cela a des conséquences sur beaucoup de plans. Un pays peut avoir un intérêt dans une région en y occupant un territoire, ou en utilisant un « intérêt déclaré ».

Cela signifie que le pays en question déclare officiellement vouloir investir dans une région, pour une région géopolitique, économique ou autre. Il peut déclarer cet intérêt dans toute région à portée de son réseau de ravitaillement, ou adjacente à une région où il a déjà un intérêt, sachant que le nombre d'intérêts déclaré dépend aussi de son rang, car il sera évidemment plus difficile d'en avoir pour un petit pays que pour une superpuissance. Attention cependant a ne pas en abuser, car si vous déclarez des intérêts dans chaque continent, cela vous expose a des interventions dans des guerres sans fin !