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Cette semaine, Victoria 3 prend l'eau... Pas littéralement, rassurez-vous : les développeurs de Paradox reviennent sur l'utilisation de la marine dans un nouveau Dev Diary.

Ça ne surprendra personne, au XIX^ème siècle, la maîtrise du monde, ça passe par la maîtrise des océans. Il faut une marine civile et militaire puissante pour espérer exporter sa puissance, qu'elle soit sous forme de monnaie, de prestige ou sous forme d'obus dans la poire.

Inutile de dire que si les amiraux sont plus ou moins identiques aux généraux des armées de terre, il n'y aura par contre aucun front sur les océans, car ce système purement terrestre n'y aurait aucun sens.

Le fonctionnement en coût bureaucratique et en matériel est concrètement le même. Les amiraux reçoivent cependant des ordres différents :

• l'interception, qui comme son nom l'indique ordonnera à vos amiraux de détruire toutes les flottes hostiles dans une région stratégique donnée,
• la patrouille, pour surveiller les routes maritimes entre deux points,
• la guerre de course, qui consiste à faire des raids sur les marines commerciales et civiles ennemies,
• l'invasion navale, qui fonctionne comme dans Hearts of Iron IV : il s'agit là de couvrir le débarquement d'une armée à un endroit donné.

Plus tard, le blocus fera également son entrée dans les ordres navals.

Exemple avec cet amiral espagnol, qui se trouve le long des côtes ibères, en train de chasser les flottes adverses.

Précisons que de manière relativement similaire à Hearts of Iron IV, les voies maritimes fonctionnent avec des convois, créés automatiquement à partir des ports, qui emprunteront des routes tracées automatiquement pour rejoindre la destination voulue par le plus court chemin possible.

Nous pouvons voir ici les routes d'approvisionnement qui relient les côtes de l'Angola à la principale voie maritime bordant l'Afrique.

Évidemment, il faudra rester raisonnable et n'envisager des liaisons maritimes que dans la limite de vos convois disponibles, sans quoi les routes en question seront beaucoup moins efficaces.

Le contrôle de ces voies commerciales sera donc l'enjeu majeur de la guerre navale. Si votre flotte de patrouille rencontre une flotte de raid (précisons que le nombre et le type de bateaux utilisés jouent sur les probabilités de rencontre), ce sera alors l'heure de faire parler la poudre : la bataille navale renverra le perdant dans ses ports pour radouber ses bateaux, du moins ceux qui n'auront pas été coulés. Jusqu'ici, nous sommes en terrain connu.

Un rapport du trafic maritime actuel en mer de Micronésie : tous ces pays ont des intérêts juteux dans le Pacifique !

L'invasion navale implique de gros risques pour la flotte qui transportera votre armée. Nous vous conseillons donc de ne pas lésiner sur l'escorte, afin d'être certain de repousser la contre-attaque ennemie, si votre adversaire a vent de vos projets. De plus, le nombre de bateaux utilisés joue aussi sur le nombre de bataillons que vous pourrez débarquer ! C'est-a-dire, concrètement, que si vous n'utilisez qu'un ou deux malheureux bateaux, ils ne pourront faire descendre sur les plages qu'une poignées d'hommes, qui seront rapidement écrasés par l'armée terrestre de l'adversaire.

Dessin de conception de deux des navires utilisés dans le jeu, le « trois-rangs » et les premiers dreadnoughts.

Pour construire et entretenir toutes vos flottes, il faudra donc investir dans des bases navales. Celles-ci permettront de fabriquer vos navires de guerre, mais aussi de recruter et entraîner vos marins et officiers. Elles auront donc besoin de ravitaillement, d'armes et d'autres fournitures pour former des flottilles.

Une nuance importante toutefois : contrairement à votre armée de terre qui peut être démobilisée, la marine de guerre, elle, ne l'est jamais : vos navires peuvent être à quai, ils ne seront pourtant jamais vides, et votre flotte sera toujours prête à partir. Cela signifie que vous pouvez réagir plus vite en cas d'hostilités, mais cela veut dire aussi que les flottes vont consommer une certaine quantité de ravitaillement, donc, n'envisagez la construction d'une marine qu'à condition de pouvoir fabriquer suffisamment de fournitures en continu.

L'avantage de cet inconvénient, c'est qu'une grande marine est une source de prestige, dont nous avions parlé plus tôt et qui constitue une valeur particulièrement importante dans le jeu. Entretenir une grande flotte de guerre sera donc un atout majeur de ce point de vue.

Ici, nous avons l'amiral Alvarez de Toledo, qui commande pas moins de vingt « man o' war » en patrouille le long des côtes espagnoles.

La semaine prochaine, les développeurs reviendront plus en détail sur l'impact économique de la guerre dans Victoria 3 !