Info sur le jeu
Plateforme
  • PC Windows
  • Mac OS X
ÉditeurSEGA
DéveloppeurThe Creative Assembly
Date de sortieSeptembre 2013

Total War : Rome II

El Presidente
19 septembre
2013

Bons, très bons ou excellents, les différents épisodes de la série des Total War ont rarement déçu. C'est tout naturellement que nous, amateurs d'Histoire et de jeux de stratégie, attendions avec grande impatience la sortie de Total War : Rome II, un épisode qui s'avérait sur le papier très spectaculaire. Cependant, cet excès de grandiloquence visuelle n'était-il pas là pour cacher les défauts inhérents à la série ? Réponse dans le test qui suit.

Mais avant de commencer, sachez que Total War : Rome II a été testé à partir de la mise en ligne du premier patch. Par conséquent les éventuelles péripéties rencontrées par certains joueurs n'ont pu être vérifiées. Le jeu a été testé sur une très bonne machine (Intel Core i5-3470 3.20GHz, 8Go de Ram, Nvidia GeForce GTX 650 Ti), permettant de jouer dans de bonnes conditions, bien que il y a eu tout de même des problèmes d'optimisation dont on reparlera plus tard dans le test.

Test de Total War : Rome II

Tous les chemins mènent à Rome

Total War : Rome II est le huitième épisode d'une série culte de jeux de stratégie, développée par Creative Assembly. Ces jeux proposent de vivre l'Histoire comme vous l'entendez à travers une époque historique définie. C'est le deuxième épisode à se dérouler durant la Rome Antique. Le premier était sorti en 2004 et avait marqué les esprits par son gameplay riche et complet, les possibilités tactiques lors des batailles, mais également pour ses nombreux mods développés par la communauté. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, un Total War, c'est à la fois des combats à grande échelle et en temps réel, mais aussi une gestion de votre empire sur une carte de campagne au tour par tour. Ces deux types de gameplay sont complémentaires et vous devez saisir tous les tenants et aboutissants pour vaincre vos ennemis et fonder le plus grand empire de l'Histoire. En terme de contenus historiques, Total War : Rome II est presque parfait (quelques problèmes d'âges des différents protagonistes au début d'une partie). Vous avez tout ce qui est nécessaire pour apprendre tout en vous amusant. Une encyclopédie est présente présentant chacune des unités, les bâtiments et factions du jeu.

Total War : Rome II propose différents modes de jeu à la fois solo et multi-joueurs. Vous pouvez vivre une grande campagne seul face à l'IA, ou avec un de vos amis en coopération ou en affrontement. Le jeu propose aussi de revivre 4 batailles historiques (Teutobourg, Raphia, Cathage et Nil) en solo, mais on aurait aimé en avoir bien plus. Les batailles multi-joueurs sont également présentes.

Test de Total War : Rome II
Test de Total War : Rome II  Test de Total War : Rome II

La campagne historique de Total War : Rome II commence en 272 av. J-C. Rome n'était alors qu'une jeune république qui ne demandait qu'à grandir, la Gaule était morcelée en de multiples tribus, Carthage régnait sur la Méditerranée, l'empire d'Alexandre le Grand s'était disloqué et les différents royaumes qui le composaient tentaient de recoller les morceaux, alors qu'au nord, une terrible menace arrivait. L'Hiver arrive... ah non... il ne s'agit que des barbares germaniques et celtiques. Total War : Rome II propose 9 nations jouables, sans compter les DLCs présents et futurs. A ceux-là s'ajoutent une multitude de factions mineures non-jouables et vous avez le plus grand nombre de factions d'un Total War. Toutes ces factions sont répertoriées par groupe culturel possédant leurs propres architectures, leurs propres technologies, leurs propres unités, leurs propres tactiques militaires, leurs propres objectifs... permettant ainsi de diversifier les plaisirs et surtout une forte rejouabilité. Votre objectif prioritaire est de conquérir les différents territoires qui composent la carte de campagne. Mais aurez également des objectifs secondaires tout au long de la campagne qu'il vous faudra résoudre si vous voulez progresser le plus facilement possible, car ces objectifs rapportent beaucoup d'argent. Bref, vous avez de quoi faire pour vous occuper durant de nombreuses heures, tant la carte est immense. En effet, celle-ci est divisée en 183 régions regroupées en 57 provinces. Nous reviendrons plus tard sur les provinces, une des nouveautés de Rome II : Total War.

En parlant de la carte de campagne, celle-ci est magistralement belle et fourmille de détails : on peut notamment voir les pyramides d'Égypte, le Colosse de Rhodes, ou ce qui semblent être les alignements mégalithiques de Carnac (en Bretagne). Dans l'ensemble, les graphismes de Total War : Rome II sont très spectaculaires. Ce n'est peut-être pas le plus beau des jeux de stratégie, il ne propose pas forcément des textures de hautes qualités, hormis pour les unités, mais l'ambiance visuel qui se dégage du jeu le rend remarquable sur ce point là. Cependant, cela ne plaira pas à tout le monde, notamment aux vétérans, car dorénavant, les batailles se rapprochent d'avantage d'une grosse production hollywoodienne. Les filtres de couleurs, les cris des soldats lorsqu'ils chargent, l'entrechoquement des armes sur les boucliers, les charges dévastatrices des cavaliers, la destruction des murailles lors des sièges... tout est fait pour nous immerger dans les combats. Sur ce point Creative Assembly a réalisé une grande prouesse en rendant l'Histoire spectaculaire. D'un point de vue immersion, on peut également parler de la caméra embarquée sur vos unités. En appuyant sur un bouton, vous avez la possibilité de suivre vos pelotons comme si vous étiez dans leur rang. Vous les entendez parler ou hurler. Cela sert à pas grand chose d'un point de vue tactique, mais renforce l'immersion. Vous pouvez tout de même définir la trajectoire du tir des unités de sièges, dans ce mode de vue.

L'interface a également subit un lifting total. Cela ne plaira pas non plus à tout le monde - moi j'adhère – car elle peut être trop stylisé et trop moderne par rapport au sujet et à la série. De plus, vous aurez besoin d'un temps d'adaptation si vous êtes un habitué des précédents opus. Au final, l'interface a le mérite d'être claire, proposant toutes les informations dont vous avez besoin. J'étais réticent au début, lorsque j'ai vu pour la première fois les icônes des unités, mais une fois habitué on reconnait parfaitement l'unité et cela se révèle bien plus sympathique que la représentation des unités par des modèles 3D.

Test de Total War : Rome II

Rome ne s'est pas faite en un jour

J'ai évoqué précédemment les provinces comme nouveautés de ce nouvel opus. Total War : Rome II en contient d'ailleurs plusieurs. Les provinces sont de grands territoires qui peuvent être divisés en 4 régions maximum. Chaque région peut être conquise séparément, mais en réunissant toutes les régions d'une même province, vous pouvez déclarer un édit donnant divers bonus bienvenus. Chaque province possède une capitale, c'est la seule grande ville de la province qui propose une muraille défensive, et c'est sur celle-ci que vous pourrez poser votre siège. Les autres villes ne proposant pas de murailles, vous n'aurez pas beaucoup de difficulté à les capturer pour peu que la garnison y soit réduite.

Les garnisons sont également une nouveauté de Total War : Rome II. Vous n'avez plus besoin de constituer vous-même les garnisons des villes pour les protéger. Les garnisons sont créées automatiquement en fonction de l'importance de la ville et de ses bâtiments. C'est un point fort appréciable car cela vous permet de vous concentrer d'avantage sur vos armées de conquêtes. Bien entendu, ces garnisons disposent d'unités plus faibles que vos grandes armées, mais elles peuvent faire le poids face à des rebelles ou des armées affaiblies. Si votre ville contient un port, des navires de guerres rejoignent la garnison.

Test de Total War : Rome II
Test de Total War : Rome II  Test de Total War : Rome II

Revenons de nouveau à nos provinces et régions. Vous pouvez y construire plusieurs types de bâtiments, tous très importants et chacun apportant divers bonus et malus. La partie gestion de Total War est plus complète dans cet opus et on prend d'avantage de plaisir à gérer son empire en faisant bien attention à des paramètres importants pour assurer la stabilité d'une région. Ainsi, vous devrez prendre soin de l'ordre public qui peut engendrer des révoltes s’il est trop bas. L'ordre public est influencé par de nombreuses données : la nourriture, la population d'esclaves, la corruption, les taxes, la religion... Tous les bâtiments que vous pouvez construire dans chaque région ont une influence sur ces données dans la province où ils se trouvent. Ainsi, créer une ferme agricole ou un port de pêche dans une région générera de la nourriture dans la province, mais peut également baisser votre ordre public, car ce sont souvent des populations pauvres qui y travaillent, apportant de la misère à vos cités. Construire un bâtiment militaire permettra le recrutement d'un certain type d'unité dans la province. Chaque bâtiment dispose de 5 niveaux de développement augmentant ainsi, à chaque pallier, les bonus mais aussi et surtout les malus. Plus vous aurez de bâtiments évolués et plus vous augmenterez la taille de votre empire, plus vous connaitrez le chaos si vous gérez mal tout ceci.

Vous pouvez améliorer les bâtiments grâce à la recherche de nouvelles technologies. Total War : Rome II propose deux branches de développement : militaire ou civile. Chacune de ces deux branches propose trois embranchements. Au sein de ces trois embranchements, qui sont des spécialisations technologiques différentes (siège, construction, gestion...), vous avez trois paliers qui comprennent à chaque fois trois technologies à développer. Ce qui fait, si vous comptez bien, 54 recherches, auxquelles s'ajoutent 2 recherches obligatoires pour débloquer les deux grandes branches technologiques. De plus, chaque culture propose des technologies différentes, ce qui fait au final beaucoup de possibilités. Ces technologies, en plus d'améliorer vos bâtiments, apportent de nombreux bonus permettant, par exemple, d'abaisser la corruption régnant dans vos régions, d'améliorer le moral de vos unités... Ce système offre une nouvelle progression dans la recherche de nouvelle technologie, c'est plus clair et plus épuré que les précédents opus.

Test de Total War : Rome II

Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu

Les conquêtes et les batailles sont les éléments fondamentaux des Total War, Ce nouvel opus ne déroge pas à la règle. La constitution de vos armées reste classique : vous appelez un général et recrutez vos unités en essayant d'avoir la meilleur composition d'armée possible pour être le plus efficace. A noter tout de même que vous n'avez plus l'obligation de rester dans une ville pour recruter des unités, le simple fait de se trouver dans une province disposant des bâtiments militaires requis suffit. Chaque faction possède ses propres unités avec chacune des compétences, des caractéristiques et des aptitudes uniques. L'hoplite sera votre unité défensive par excellence si vous choisissez la Macédoine. Formez votre fameux triplex acies composé des hastati, triarii, principes et vélites, en prenant Rome. Ce nouvel opus reste toujours aussi riche de côté-là.

Tout comme les précédents jeux de la série, vous pouvez aussi recruter des agents. Au nombre de trois (Espion, champion et dignitaire), ces agents vous rendront la vie - un peu trop - facile. Associez-les à vos armées pour améliorer certaines de leur compétence comme une plus grande portée de marche, par exemple. Leur action ne diffère pas beaucoup des autres Total War. Ils semblent cependant bien plus efficaces. Ainsi, il vous sera ainsi aisé de réduire d'un bon quart une armée ennemie en déversant du poison dans leurs bagages grâce à votre espion, pour peu qu'il soit compétent en la matière. Les agents peuvent aussi influencer la province (comme améliorer l'ordre public de quelques points) grâce aux caractéristiques et compétences qu'ils possèdent.

Test de Total War : Rome II
Test de Total War : Rome II  Test de Total War : Rome II

Vos généraux et agents disposent de trois caractéristiques principales (Autorité, Zèle, Ruse) qui influent sur les capacités de commandement pour les uns, les actions réalisables pour les autres. Comme les précédents opus, ces différentes personnes gagnent de l'expérience et des niveaux, leur permettant d'acquérir de nouvelles capacités. Mais cela ne fait que les rendre encore plus puissant qu'ils ne l'étaient déjà. Un équilibrage serait donc nécessaire à ce sujet pour ne pas rendre vos campagnes militaires trop faciles. Vos armées disposent également de plusieurs comportements leur apportant divers bonus et malus comme la marche forcée, qui agrandit votre portée de mouvement mais ne vous permet pas d'attaquer. Vous pouvez aussi fortifier votre armée et ainsi disposer de bonus en protection lors de la bataille. Vous pouvez embusquer votre unité ou la mettre en mode raid, ce qui peut être efficace pour les factions barbares.

Une fois votre armée constituée, il est temps de combattre. Mais là vous risquez vite de déchanter. En effet, Total War : Rome II comporte énormément de nations mineures, faibles en tout point. Il vous sera extrêmement facile de les annihiler une par une. Ce n'est pas à cause de l'IA, qui, sans être exceptionnelle, se comporte mieux que les épisodes précédents. Non, c'est tout simplement que les unités de ces nations mineures sont bien trop faibles, et prennent leurs jambes à leur cou assez rapidement.

Test de Total War : Rome II
Test de Total War : Rome II  Test de Total War : Rome II

Même en infériorité numérique, vous remporterez facilement les batailles, qu’importe le niveau de difficulté, et sans grandes pertes dans vos rangs. Vous aurez l'impression d'être un grand général tel Hannibal, mais malheureusement ce n'est pas le cas. De plus, ces nations mineures, une fois sans villes, vous attaqueront "suicidairement" avec les armées qu'elles ont encore en possession. Cela demande de l'équilibrage pour au moins avoir un tant soit peu de challenge face à ces nations. Un challenge qui devient bien plus intéressant face aux grandes factions puisque les armées sont cette fois-ci, plus équilibrées.

Au rayon des batailles, vous avez le choix. En plus des traditionnels batailles et sièges terrestres, vous avez le droit à des types particuliers de combats ajoutant ainsi un peu de piment. Vous avez notamment les batailles d'embuscade où en tant qu'embusqué, vous devez placer des pièges comme des rochers arrondis et enflammés. Si vous êtes pris au piège, vous devrez trouver une solution pour vous échapper. Malheureusement, sur ma quarantaine d'heures de jeu, l'IA ne m'a pas laissé une seule chance d'être pris au piège... Vous avez également la bataille de rivière, souvent peu intéressante, à cause d'une IA pas toujours très fufute.

Test de Total War : Rome II
Test de Total War : Rome II  Test de Total War : Rome II

La véritable nouveauté de ce Total War : Rome II, sur le plan militaire, est l'introduction des batailles navales/terrestres combinées. Les combats terrestres et maritimes peuvent ainsi être vécus en même temps sur une même carte. En lançant un assaut sur une ville portuaire par la mer, ou en la défendant, vous pourrez à la fois combattre sur terre et sur mer, vous permettant ainsi, par exemple, de débarquer vos unités sur les plages. Des zones de débarquement sont prévues pour l'occasion, vous ne pouvez pas débarquer n'importe où sur les champs de bataille ou sur la carte de campagne. Malheureusement, ces combats connaissent actuellement des problèmes d'optimisation (ça peut ramer en fonction du nombre d'unités) et n'apportent pas grand chose d'un point de vue tactique, en solo tout du moins (étant un piètre amiral, je dois avouer que les batailles navales ne sont pas ma tasse de thé...).

A l'issue d'une bataille, et dans le cas où vous l'avez remporté, vous aurez différents choix à faire. Si vous avez fait des prisonniers, vous pouvez les libérer, les tuer ou les rendre esclaves. Les esclaves vous apportent un revenu conséquent, mais peuvent faire baisser votre ordre public s'ils sont trop nombreux. Cela peut notamment entraîner des révoltes d'esclaves. Hélas, n'ayant pas de Spartacus à leur tête, ils sont très facilement maitrisables... Le fait de libérer ou de tuer vos captifs influe sur les relations avec vos alliés et vos ennemis. Par exemple, Sparte, un de mes puissants alliés, n'avait pas trop apprécié ma clémence envers des Perses, on se demande pourquoi... Lors de la capture d'une région, un choix s'impose également : occuper, piller ou raser.

Sur le plan diplomatique, pas de gros changements non plus. Vous pouvez demander à une nation vaincue, ou très très faible, de rejoindre votre confédération (si vous êtes un "barbare"), elle passera alors sous votre contrôle. Vous pouvez aussi en faire un état-client, ou une satrapie (pour les factions orientales). Dans ce dernier cas, elle deviendra votre allié défensif et devra vous payer un tribut à chaque tour. En général, l'IA se comporte mieux en diplomatie, prenant d'avantage d'initiatives, même si elle a tendance à vous demander beaucoup d'argent si vous êtes très riche. Les différentes factions disposent de différents comportements jouant sur les réponses qu'ils peuvent apporter lors des négociations. Préférez des nations fiables et loyales, comme Sparte, aux nations sournoises... On peut tout de même regretter qu'il ne soit plus possible d'échanger, de réclamer ou de donner une terre, ce qui aurait pu être un plus non négligeable dans certaines situations.

Test de Total War : Rome II

Les choses qui fâchent

Et oui, Total War : Rome II est loin d'être parfait, la faute peut-être à une sortie prématurée et à une phase de béta-test oubliée qui aurait pu permettre de corriger un certain nombre d'éléments techniques. A commencer par une optimisation médiocre. Le jeu n'est pas injouable, bien au contraire, cela ne le rend juste pas agréable et au bout d'un moment, vous aurez tendance à privilégier l'auto-résolution des batailles plutôt que d'aller directement aux commandes de votre armée et subir des baisses de frame rate si votre armée dépasse les 10 unités.

Après un certain nombre de tours et d'heures de jeu, la surcharge des données rend le jeu pour le moins instable et vous ressentez également une baisse de frame rate. Les temps de chargement sont également de plus en plus longs au fur et à mesure que l'on progresse dans la partie, pouvant atteindre la minute trente. Cela casse le rythme, vous aurez d'ailleurs l'impression parfois de passer plus de temps à attendre votre tour que de jouer. Alors bien entendu, des patchs seront là pour corriger tout cela (il y en a déjà deux). C'est ce que nous espérons en tout cas, mais un jeu se doit d'être parfait lors de sa sortie, surtout lorsqu'il suscite autant d'attente de la part d'une communauté. Ces problèmes causent tout de même la perte d'un point dans la note finale, alors que cela aurait pu être évité...

Test de Total War : Rome II
Test de Total War : Rome II  Test de Total War : Rome II

L'équilibrage doit également être revu et corrigé, surtout en ce qui concerne les nations mineures qui n'offrent aucun challenge. Cela pose de nombreux problèmes comme ceux déjà cités : les attaques suicidaires ou la grande facilité des combats. Les batailles contre ces nations se déroulent généralement en moins de 4 minutes. Vous aurez souvent des résultats de batailles particulièrement aberrants avec, par exemple, une petite centaine de perte sur les 2000 hommes qui ont combattu une armée de 3 à 4000 hommes. Et puis, il y a cette faculté des nations mineures à fuir durant le combat. Bon cela a ses avantages, permettant de constituer un empire relativement rapidement, pour aller ensuite s'enquiquiner avec les factions majeures.

Je n'ai pas encore parlé de la politique de Total War : Rome II. Pour faire simple, c'est soit une fonction désactivée, soit une fonction inutile. Durant ma quarantaine d'heures de jeu, la politique n'a influencé aucune de mes parties. Normalement, sur le papier, si on devient trop puissant, nos rivaux devaient s'unir contre nous. Au contraire, si on est trop faible, on a une perte d'influence sur les affaires de notre empire. Je n'ai vu aucun de ces cas-là. Nous avons de temps en temps des événements, parfois cocasse (la tête coupée qui parle) où nous devons prendre des décisions, mais cela n'a pas vraiment d'incidence sur la partie.

Test de Total War : Rome II
Test de Total War : Rome II  Test de Total War : Rome II
8.0
Total War : Rome II

Rome II est un très bon Total War, mais il a quelques défauts qui l'empêchent d'atteindre l'excellence (optimisation, politique). Heureusement, sa beauté spectaculaire, son gameplay toujours aussi addictif, la maîtrise du contenu historique, les quelques nouveautés bienvenues en font un jeu à conseiller, pour peu que votre machine soit puissante.
Intérêt historique :
  • +Très jolie carte de campagne
  • +Le système de province
  • +La gestion simple mais complète d'un empire
  • +Les batailles spectaculaires
  • +Système diplomatique intéressant
  • +De nombreuses heures de jeu
  • +Rejouabilité excellente
  • +Du mieux dans l'IA...
  • -...mais ce n'est pas encore le top
  • -Optimisation médiocre
  • -La politique inutile
  • -Les factions mineures bien trop faibles
  • -Seulement 4 batailles historiques

  • Aymdef El Présidente, Rédacteur en chef, Testeur, Chroniqueur, Historien Email | Twitter
  • "L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien." George S. Patton