HistoriaGames, le site sur les jeux vidéo historiques

Comment ne pas commencer cette longue liste que nous vous proposons pas LE JEU HISTORIQUE qui a reçu la meilleure note sur HistoriaGames, et qui, à n'en point douter, vous occupera durant au moins 100h, si ce n'est plus avec ses excellents addons.

Assassin's Creed Origins a révolutionné une série dont le gameplay commençait à tourner en rond. Un monde immense à parcourir avec des paysages à couper le souffle, des villes grandioses et des monuments majestueux vous feront oublier le confinement actuel.

En plus, Assassin's Creed Origins est actuellement en promo sur Steam, pour 14.99€ vous aurez de quoi patienter.

Bonus en prime, vous pouvez faire découvrir en toute sécurité l'Égypte ancienne à vos enfants grâce au Discovery Tour qui offre une expérience ludo-éducative, dépourvue de violence.

Comme Origins, Odyssey est une grande réussite pour la saga. Cette fois-ci, on prend la direction de la Grèce ancienne et sa mythologie au temps des conflits entre Sparte et Athènes.

Avec une durée encore plus longue que celle d'Origins, et des paysages tout aussi grandiose, vous êtes assurés de passer un grand moment en compagnie d'un des deux héros que vous aurez choisi. En plus, Odyssey propose des histoires intéressantes à suivre et riches en bouleversements, et des combats toujours palpitants et assez techniques grâce à un arbre de talent bien touffu.

Lui aussi proposera de découvrir la Grèce ancienne en toute sécurité et sans violence avec Discovery Tour toujours aussi riche et complet.

N'oubliez qu'il est possible d'y jouer gratuitement dès maintenant et cela jusqu'au 22 mars ! Et il est aussi en promotion.

On sait que lorsqu'on lance une partie de Total War, on risque d'y passer de très nombreuses heures. C'est le cas avec ce THREE KINGDOMS qui s'enrichit dès aujourd'hui d'un nouvel addon, promesse d'heures de jeu supplémentaires.

Pour peu que vous appréciez la période, THREE KINGDOMS saura vous émerveiller par son thème, ses personnages, ses graphismes et ses combats qui gagnent en spectacularité via le mode Romance et ses héros ravageurs.

Je ne m'attendais pas passer autant de temps sur ce God of War, pourtant il vous faudra au moins 80 heures pour venir à bout d'un des meilleurs jeux d'action de ces dernières années. Ce jeu est de toute beauté et ne souffre d'aucun défaut.

De l'action à l'état pur et des moments de grâce parsemment votre chemin mouvementé, sur lequel vous croiserez des créatures et divinités issues de la mythologie nordique.

Pour seulement 19.99€, vous auriez tord de vous en privé. En même temps, rares sont les PlayStationistes à ne pas avoir goûté à cette grande aventure.

Amateurs de jeu de survie pouvant vous tenir en haleine pendant au moins 50h (pour une première partie sans game over) ? Ancestors : The Humankind Odyssey est certainement ce qui s'est fait de mieux ces dernières années.

Jouissant d'une grande liberté et d'un immense territoire à parcourir, Ancestors vous permet de faire évoluer votre clan d'hominidés à travers les âges et les époques et d'apprendre de vos erreurs et votre curiosité.

Ancestors : The Humankind Odyssey est un jeu de découverte, une expérience vidéoludique réaliste comme l'on en voit trop rarement. On est lâché dans un vaste environnement dans lequel on devra survivre par tous les moyens possibles. Parfait en ces temps difficiles...

Quelques années après la mort du bien aimé Empereur Charles IV, la Bohême, partie intégrante du Saint-Empire Romain Germanique est en proie aux conflits et à la corruption. En effet, le successeur n'est autre que Venceslas, le fils de Charles IV. Celui-ci est bien moins doué pour diriger que son père. Son demi-frère, Sigismond, voit l'opportunité de s'accaparer les richesses de la région.

Vous incarnez Henry, le fils du forgeron du village de Skalice qui va être pillé par les terribles mercenaires Coumans de Sigismond. Votre histoire débute à ce moment et vous allez évoluer dans une Bohême durant ses heures sombres.

Mieux encore, vous n'incarnez pas un héros type, mais quelqu'un qui a survécu à un pillage et qui est comme tout le monde. Cette approche change des personnages que l'on peut incarner dans les jeux vidéo où tous sont habiles, charismatiques, beaux... Ici ce n'est pas le cas. En somme comme maintenant, vous n'êtes pas forcément beau, ni doué, mais vous restez chez vous sans contaminer vos prochains, bref un véritable héros.

Les développeurs ont cette volonté de vous plonger dans le « réel ». À savoir l'histoire personnelle d'Henry mêlée à des faits historiques qui dépassent notre protagoniste. De quoi nous faire sentir tellement petit face à de tels événements.

Le réalisme est le maître mot dans ce jeu. Tout s'apprend, mais demande du temps et de la patience. Que cela soit pour le maniement des armes, votre rang social, vos relations, le vol et bien d'autres.

Qui plus est, l'ensemble a été réalisé sur le Cry Engine 3. Les graphismes sont superbes ainsi que les diverses mécaniques associées. L'ambiance de cette époque est très bien retranscrite, on s'y croit et la beauté des paysages, des villes et des villages est tout ce qui a de plus réaliste pour un jeu vidéo.

Comme le montre Aymdef dans son test, si vous voulez tout finir sur ce jeu, il vous en coûtera pas moins de 100h, de quoi vous occupez pour les quize prochains jours...

M&B Warband est sûrement l'un des jeux auquel j'ai le plus joué. Parmi sa panoplie de mods, Anno Domini 1257 a retenu mon attention. C'est l'un des mods les plus complets et historiques de surcroît. Vous êtes plongés en Europe (mais aussi du pourtour méditerranéen) au XIIIème siècle.

Lorsque vous débutez votre partie vous avez le choix de votre royaume et de votre rang. En effet, vous pouvez commencer comme simple mercenaire ou jeune aventurier ou bien comme un lord, prince ou... Roi.

Et l'ensemble des mécaniques ont été pensés selon votre grade social. En tant que suzerain vous devrez gérer votre pays, mener des intrigues contre d'autres royaumes ou sur vos vassaux (certains deviendront jaloux des récompenses que vous offrirez à l'un ou à l'autre, augmentant la chance qu'ils changent de camp) et bien sûr mener des guerres.

Par rapport à la version de base où lorsque vous étiez roi, peu de mécaniques étaient vraiment pensées à ce rôle. Là, c'es totalement l'inverse et l'on se rend vite compte qu'il est difficile de diriger son royaume.

À l'inverse, en étant juste Lord, vous pourrez gérer vos villes/villages et répondre aux appels de votre majesté. À vous de briller sur les champs de bataille pour vous attirer les faveurs des uns et des autres ou bien leurs fureurs.

À l'image de Warband, si vous commencez en bas de l'échelle et que vous jouez RP, je pense sincèrement qu'à la prochaine pandémie vous y serez encore !

Dieu (sans blasphémer) sait que les guerres de religion ont rythmé l'humanité. Ce mod permet de s'y plonger. Exactement comme Anno Domini 1257, nous sommes au XIIIème siècle quelques années avant la sixième croisade.

Ici, le mod se recentre uniquement sur une partie de la Méditerranée. À titre personnel, toujours par rapport à de nombreux mods, je trouve que celui-ci apporte de la fraicheur quant à son gameplay.

Vous débutez au bas de l'échelle et vous devrez jurer allégeance à l'une des factions qui fait foi en votre cœur.

Le recrutement de vos troupes est plus facile et permet de constituer plus rapidement et aisément vos armées sans enlever trop de difficulté. Les combats sont assez bien équilibrés ce qui laisse place à des combats épiques. Les cartes ont été retravaillées selon les lieux de vos affrontements. En plus, de nouvelles animations et mécaniques de combats sont présentes donnant une nouvelle fois une dimension épique aux guerres.

Si votre renommée le permet, vous pouvez décider de former votre royaume. Bien qu'un peu moins complet qu'Anno Domini sur ce point, vous aurez à gérer vos sujets et repousser ceux qui ne vous considèrent pas comme un suzerain. Vous aurez notamment l'occasion de créer votre propre arbre de troupes en définissant leurs points de compétences, atouts et leur armement.

Pour les amateurs de wargame, vous allez être servi. Je ne suis pas un grand joueur de ce type de jeu, mais je trouve que celui-ci est particulièrement accrocheur (en plus d'être ma période de prédilection).

Vous aurez le choix entre les scénarios historiques où le mode bac à sable.

Pour les missions, vous allez revivre la bataille de Waterloo selon plein de points vus différent au sein d'un même camp. Par exemple, vous avez le choix de commander soit une division, soit une brigade ou un corps d'armée à une horaire précise de la bataille.

À partir de là, vous vous rendrez compte que vous n'avez pas du tout le même nombre d'unités à gérer et cela rend la chose compliquée quand vous recevez des estafettes réclamant votre soutient, de changer de position, d'enlever à la baïonnette ce bois ou cette ferme.

Vous avez la possibilité d'accélérer le temps, car il y a par moments des séquences « tranquilles ». Mais tout peut très vite s'emballer quand vous tombez nez à nez avec une brigade anglaise et qu'il vous faut ruser pour la mater sans perdre trop d'hommes.

Une chose intéressante, dans les options, vous pouvez gérer votre niveau de réalisme. Notamment, vous avez la possibilité de choisir que vos ordres soient transmis par les estafettes (comme avant). En effet, quand vous sélectionnez votre unité et que vous lui donner un ordre de déplacement, vous verrez depuis votre état-major, une estafette se déplacer pour lui transmettre l'ordre.

À titre personnel, je trouve que toute la dimension du jeu intervient par ce genre d'élément. Car si votre commandement se trouve loin des unités que vous souhaitez faire bouger, le temps que l'ordre soit donné, il peut se passer de nombreuses choses et cela augmente l'intensité et l'ambiance dans laquelle vous êtes plongé. En somme vous aurez : l'ordre, le contrordre et le désordre !

Vous aurez même l'occasion de commander la totalité de l'armée française ou britannique durant cette bataille. Le travail à effectuer est tout simplement monstrueux !

Le mode bac à sable est aussi très intéressant. Vous êtes plongés sur une petite carte de campagne autour de Bruxelles. Votre objectif est de détruire l'armée ennemie, à vous de scinder correctement (ou pas votre armée) et de remporter la mainmise.

Sans surprise, dans une période comme celle que nous traversons actuellement, les jeux de grande stratégie de Paradox Interactive sont très à propos. Europa Universalis IV étant le plus aboutit d'entre eux (et également celui qui a reçu le plus grand nombre de DLC...), il va sans dire qu'il constitue un passe-temps idéal doté d'une rejouabilité colossale.

S'étendant sur près de 400 ans, la campagne du jeu vous promet des dizaines d'heures fantastiques au cours desquelles vous alternerez entre guerres sanglantes et consolidation de votre empire. Avec plusieurs centaines de factions jouables, c'est autant de défis qui vous attendent. Choisirez-vous de tenter d'unifier le Saint-Empire ? Partirez vous à la conquête du monde avec l'empire Ottoman ?

Le contrôle sur les volets politiques, économiques, diplomatiques, religieux et militaires de votre nation sera quasi-total et sublimé par un gameplay d'une richesse et d'une profondeur comme rarement on a pu le voir dans le domaine vidéoludique.

Et si ce confinement vous offrait enfin l'occasion de « FAIRE BYZANCE GRANDE ENCORE » ?...

Un jeu de Paradox Interactive peut en cacher un autre. On vous avait prévenu. Mais là où Europa Universalis IV vous propose de gérer le destin d'un pays à travers les siècles, Crusader King II s'attache davantage à vous placer dans la peau d'un personnage et d'une dynastie. Ce titre de grande stratégie dépeint un portrait complet et détaillé de l'époque féodale. Il vous fera traverser le Moyen-âge au court duquel vous devrez renforcer l'autorité de votre souverain sur ses vassaux.

À l'instar de son petit frère Europa Universalis IV, ce titre, d'une grande richesse dans le gameplay, vous promet des dizaines d'heures de jeu captivante à faire, défaire et refaire l'Histoire. Entre peste noire, emprisonnement d'enfant, empoisonnement d'oncle un poil trop gênant et croisades vers la Terre Sainte, Crusader Kings II ne vous laissera pas tomber et il vous empêchera de sombrer dans l'ennui.

Et si ce confinement vous offrait enfin l'occasion de REPRENDRE JERUSALEM ?

Là où les campagnes des jeux de chez Paradox Interactive durent des heures, les parties de ces trois titres se limitent à un quart d'heure tout au plus. Néanmoins, qu'il s'agisse des deux licences de Wargaming ou de leur « concurrent » War Thunder, tous trois disposent d'un autre avantage conséquent et indéniable : le nombre de véhicules déblocables et jouables.

Aussi, ce repos forcé à la maison / télétravail contraint pourrait bien être l'occasion pour vous de pratiquer massivement l'art du « grind », comprendre par-là l'enchainement de parties en vue de débloquer des pans entiers d'arbres de véhicules. War Thunder venant de sortir la faction suédoise et World of Warships mettant à jour son arbre européen, l'occasion est belle d'enrichir votre collection de véhicules jouables !

Et si ce confinement vous offrait enfin l'occasion de débloquer le char Leclerc ?

Référence ultime en la matière, Civilization est également un challenger de choix pour vous occuper des heures durant. À travers les âges, vous lutterez contre vos adversaires pour faire en sorte que votre civilisation soit la seule à tendre vers l'excellence et l'hégémonie.

Proposant des cartes immenses, plusieurs types de victoire et un contenu riche, notamment renforcé de façon intéressante par deux DLC majeurs, Civilization VI vous aidera à traverser les semaines de cloisonnement contraint au rythme des guerres, des conversions de villes et des interactions chiantes avec les leaders des autres civilisations qui tenteront tous les cinq tours de vous taxer votre charbon ou votre fer.

Et si ce confinement vous offrait enfin l'occasion de nucléariser Gandhi avant que lui ne vous vitrifie ?

Foundation est un city builder québécois un peu particulier : le joueur n'y pose pas tous les bâtiments... seulement les bâtiments de production (cabane de pêcheur, bûcheron, etc). Les citoyens sont libres d'installer leurs habitations dans des zones bien définies par le joueur, ce qui amène un petit côté anarchique qui évite justement les constructions toutes propres et bien nettes.

Dawn of Man, pour sa part, est aussi très loin de la mégalopole, mais a l'originalité de placer le joueur à la tête d'une petite colonie d'humains à la Préhistoire. Avec des graphismes très soignés, le joueur va devoir pourvoir aux besoins des habitants de sa colonie tout en chassant des animaux sauvages ou en fabriquant des outils. Différents paliers permettent de développer la colonie en recherchant de nouvelles technologies : partir d'un village de huttes pour arriver à une petite colonie avec des bâtiments en dur a quelque chose de gratifiant !

Pourquoi encore avoir besoin de présenter cette série ? Le joueur incarne un dictateur d'une île imaginaire des Caraïbes. À lui de la développer en créant des habitations, des zones de loisir, une industrie florissante… et pourquoi pas lancer un véritable complexe touristique. Le petit charme supplémentaire provient de la manière de gérer l'île : seriez-vous plutôt dictateur à tendance écologique ou communiste ?

Et si le confinement était finalement l'occasion de revenir en arrière, à une époque bénie que les puristes appellent le début des années 2000 ? Il y a 20 ans de cela (j'ai pris un coup de vieux en tapant ces mots) sortait l'excellent Stronghold, le premier gestionnaire de cité médiévale, avec son donjon en pierre placé en plein milieu d'une carte. Autant pour son côté didactique (je me souviens encore des métiers présentés en vidéo sur chaque bâtiment) que pour le côté stratégique avec les sièges, la série des Stronghold vaut encore le coup - en faisant abstraction, bien sûr, des graphismes vieillissants. De quoi combler quelques heures… et de raviver des bons souvenirs.

Enfin, pour les plus productivistes et dirigistes d'entre nous, place à Workers & Resources : Soviet Republic ! Le nom du jeu est déjà suffisamment éloquent, mais laissez-moi y revenir un peu. Vous êtes le chef d'une petite république d'inspiration soviétique coincée entre le bloc de l'Est et le bloc de l'Ouest… À vous de développer ce lopin de terre en cité soviétique : choisirez-vous la production industrielle ou plutôt agricole ? Avec qui allez-vous exporter tous vos biens ? Attention : ce petit bijou nécessite quelques bases de microgestion, et votre première partie sera très certainement un échec total - comme quoi, ça arrive même aux meilleurs.

Ces jours-ci, vous avez du temps libre. Alors puisque vous avez quelque semaines à tuer en attendant que l'envahisseur microbien ne soit bouté hors de France comme le dernier des Anglais, qu'est-ce que vous diriez d'aller raser quelques continents à coup de guisarme ?

Age of Empires est pour moi la synthèse la plus aboutie de l'expression "apprendre en s'amusant". C'est en parcourant les campagnes solo d'Age of Empires I que j'ai découvert les civilisations d'Assyrie et de Sumer ; et Age of Empires II a son tour m'a permis de découvrir l'histoire de la chevauchée vers l'ouest des Mongols, ou l'épopée chevaleresque du Cid.

Si la Definitive Edition du premier opus est assez exigeante, celle d'Age of Empires II, testée pour vous il y a quelques temps, est probablement un des meilleurs remasters sortis, et l'écrin que ce monument de la stratégie méritait. C'est fluide, beau, accrocheur et permissif mais pas trop facile; et riche de pas moins de 26 campagnes de plusieurs missions chacune.

Chaque histoire vous emmènera sur un continent différent, à la découverte de civilisations que le passage du temps fait tomber dans l'oubli peu à peu. Non, la vraie question, c'est pourquoi est-ce que vous n'êtes pas déjà en train de l'installer sur votre ordinateur ?

Fin des années 1990 - début des années 2000, le studio Sierra a offert au monde quatre jeux qui ont inscrit leur nom sur la frise du panthéon des jeux de gestion de ville : Pharaon, Zeus, Empereur et Caesar III.

Respectivement consacrés à l'Égypte Ancienne, à la Grèce antique, à la Chine Impériale et à Rome, ils ont bénéficié d'extensions et de suites (pour Caesar), et si ces licences reposent aujourd'hui au fond du placard de Belzéb... d'Activision-Blizzard, tous ces jeux ont pour point commun d'être toujours jouables et disponibles sur GOG pour trois fois rien.

C'est encore mieux si la chose martiale vous ennuie : dans chacun d'entre eux, vous aurez parfois à faire la guerre pour attaquer ou défendre, mais c'est anecdotique et même oubliable. Le cœur de ces titres reste de bâtir la cité la plus prospère possible, d'exploiter les ressources locales, de plaire aux dieux en bâtissant des sanctuaires magnifiques et assurer le bien-être de vos administrés.

Avec quelques variantes internes : la construction de monuments imposants chez les Égyptiens, la gestion des monstres mythologiques chez les Grecs, celle du Feng-Shui chez les Chinois... oh, je vous ai dit que l'extension Poseidon permettait d'aller bâtir l'Atlantide ?

Dans la même veine que les city-builders de Sierra, la guerre n'a qu'un rôle très relatif dans Anno. Non, celle qu'on peut surtout livrer ici, c'est une guerre commerciale : combien de tonnes d'épices allez vous produire et expédier par-delà les mers ? Quelle part de marché pourrez-vous obtenir, est-ce que vous parviendrez à coloniser cette île suffisamment vite ?

Anno est une longue série de jeux globalement tous réussi, mais où 1404 et 1800 brillent plus que les autres. L'un au XVe siècle, l'autre 400 ans plus tard et sorti l'année dernière. Bien que leur univers soit semi-fictif (aucun pays n'est explicitement nommé), ils posent une ambiance parfaite de fin de Moyen- ge, ou de Révolution Industrielle.

Les parties y durent des dizaines d'heure, à construire des villes massives sur des îles où la place est plus ou moins limitée, et à optimiser la production de ressources et de produits finis.

Anno est LE jeu sur lequel vous pourrez vous détendre paisiblement avec un thé en laissant libre cours à vos fantasmes de planification urbaine et de chef d'état. Et il n'y a pas beaucoup de jeux qui vous scotcheront à votre insu au ras du sol, à regarder vos cités fourmiller de détails et de vie.

Il y en a qui rêvent de réussir dans le monde de la chanson ou de devenir "influenceur" en photo de nouilles au gratin sur Instagram ; moi je rêve de changer l'Histoire en prenant le pouvoir en 1936, reformer le IIIe empire, conquérir l'Europe à la pointe d'un B1 Bis et ramener un Bonaparte sur le trône.

Enfin, ce que je veux dire, c'est qu'Hearts of Iron IV vient de s'enrichir d'un nouveau et très complet DLC ; ce qui donne un jeu permettant de prendre en main le destin de n'importe quel pays du globe - j'ai bien dit n'importe lequel - à partir de 1936, et de refaire l'Histoire, ou de la changer, selon des paramètres et des scénarios qui vont du complètement loufoque à l'uchronie passionnante.

Et si le Japon remportait la guerre du Pacifique et débarquait aux USA ? Et si des armées entières d'Indiens énervés entraient à Moscou après avoir recouvert le continent ? C'est faisable.

Recherche, diplomatie, construction, production de guerre et commandement stratégique et tactique, c'est à vous de tout gérer, et il y a tant de choses à faire que vous serez parvenus à la fin du confinement avant le temps de prononcer "blitzkrieg" !

Dans la série des jeux de grande stratégie historique de Paradox interactive le dernier né du studio a fait couler beaucoup d'encre depuis son lancement et, disons le, fait de nombreux déçu au départ. Les critiques, compréhensibles au lancement du jeux, ont été depuis largement corrigées par les développeurs au cours des derniers mois grâce aux différentes mises à jour. Aujourd'hui il s'agit d'un excellent titre qui ravira les fans de la période antique.

Il saura vous tenir des heures durant pour que vous puissiez gérer votre république/royaume/empire sous de très nombreuses facettes, dans la période allant de l'après immédiat de l'empire d'Alexandre à la veille de la naissance du Christ.

De plus, la récente mise à jour Tite Live a ajoutée au jeu de base des séries de missions à réaliser, spécifiques à de nombreuses factions, permettant d'obtenir de réels avantages en cours de partie et apportant un vrai souffle au titre.

Une rejouabilité quasi infini, un gameplay extrêmement riche et varié vous empêcherons de sombrer dans l'ennui ! Et ce confinement est une bonne excuse pour les déçus du titre de le redécouvrir.

En manque d'action ces jours-ci à cause du confinement ? Voici le jeu fait pour vous. Complètement différent du précédent et bien moins attaché au réalisme historique ce titre qui vous permet d'incarner un cow boy à la fin de l'âge d'or de la ruée vers l'Ouest. Il s'agit là d'une aventure au far-ouest qui s'inscrit dans la plus pure lignée des titre du studio Rockstar Game. Souvent impertinent et drôle, parfois émouvant, voici un titre qui tiendra en haleine le joueur de nombreuses heures durant et lui permettant de découvrir une map immense où il sera confronté à des choix souvents cornéliens dans l'accomplissement de ses missions.

Titre au contenu riche, il ravira tant les amateurs d'aventure dans les grands espaces (en ces temps de confinement voilà qui est appréciable), les collectionneurs (que ce soit de cartes, de trophées de chasse, d'armes, ou autre…) et autres aventuriers en herbes (qu'il choisisse la voie du bon samaritain ou du desperados de la pire espèce).

Vous pourrez en plus continuer et jouer encore de nombreuses heure sur le mode multijoueur de ce titre qui s'est considérablement enrichi depuis sa sortie et qui propose nombre de mode de jeux et de type de missions différentes.

On repart dans les jeux de grande stratégie historique avec ce titre là. Vous voilà prêt à tenir des heures avec ce titre, prêts à remanier l'histoire en conquérant le monde antique.

Certes ce jeu dispose de moins de factions jouables et de critères disponibles pour la gestion de votre empire que Imperator proposé plus haut, néanmoins ici vous gèrerez directement vos troupes sur le champs de bataille afin de prouver votre valeur de stratège. Que se soit sur terre ou sur mer à vous de planifier le déploiement de vos troupes, d'anticiper les mouvement de l'ennemi, d'adapter la formation et le comportement de vos hommes et de vos navires afin de l'emporter.

Ces batailles promettent une expérience de jeu a chaque fois différente tant le nombre d'unités disponibles, qu'il est en plus possible de faire évoluer, spécifiques à chaques faction, sont nombreuses. Ainsi que se soit à la tête des puissantes légions romaines, des imposantes phalanges macédoniennes, ou encore à la tête de l'insaisissable cavalerie parthes le monde antique n'attend qu'à être conquis en ces temps de confinement.

Ajoutez à cela toute une série de DLC qui sont venus considérablement enrichir le jeu de base en vous proposant de vous plonger dans le monde antique à des période charnière de son histoire et vous voyagerez ainsi, pendant de longues heures, aux côtés de César, Hannibal, ou encore des hoplites grecs lors de l'affrontement titanesque entre Sparte et Athènes. Les derniers DLC vous proposent ainsi de découvrir l'Italie en 399 avant J.-C. ou encore de vivre le schisme entre empire romain d'orient et d'occident.

En cette période trouble où les frontières se ferment, retrouvez une époque ou les frontières étaient ouvertes de force et ou les Allemands envahissaient la France.

Hell Let Loose est toujours en développement, mais est déjà rempli de maps et de bonnes idées. Avec des mises à jours régulières et de qualités, Black Matter prend soin de son bébé et vous propose des environnements variés et tous tirés de batailles réelles.

De omaha beach en passant par Foy, Hell Let Loose vous permettra de voir du pays tout en restant chez vous. Avec un gameplay aux petits oignons et un teamplay exigeant, c'est l'idéal pour se lancer dans un FPS en multijoueur, avec vos amis ou en solo. Commandant ou conducteur de char, tout le monde aura sa place sur le champ de bataille.

Le jeu part de ce postulat simple et extrêmement sombre : c'est la guerre et vous devez survivre. Mais cette fois vous n'êtes pas un soldat ou un commandant prenant des décisions sur le front. Non ici rien de tout ça, vous êtes simplement un civil devant survivre aux horreurs et au monde extérieur.

Gérer votre groupe de personnages, aménager votre refuge sera votre lot quotidien pour espérer voir la fin de ce conflit. Entre les expéditions nocturnes, les besoins de chacun à satisfaire et les imprévus, la tâche sera rude et les nerfs seront mis à l'épreuve.

Avec un gameplay en 2D extrêmement bien pensé et cette ambiance particulière que dégage le titre, il y a de quoi passer de longues heures sur le titre.

Attention toutefois, This War of Mine est vraiment un jeu sombre qui ne vous fera pas de cadeau. Mais une fois immergé dans son histoire il vous sera difficile d'abandonner vos personnages à leur sort. La seul question à se poser : quelle décision allez-vous prendre pour survivre.