On a retrouvé les restes du dies le plus long des Romains

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2 décembre
2017

De récentes découvertes archéologiques menées dans le Kent, en Angleterre, attestent du débarquement des légions romaines de César en Britannia.

Près du bourg d’Ebbsfleet, à proximité de Ramsgate, des excavations préalables à la construction d’une route auraient mis au jour les restes de dispositifs de défenses d’une base, vraisemblablement romaine, présentant de grandes similitudes avec le camp romain d’Alésia.

Ce site aurait couvert une vingtaine d’hectares, ayant probablement pour fonction d’assurer la sécurité des 800 navires nécessaires au transport et au ravitaillement de l’armée du consul romain.

D’après Andrew Fitzpatrick, chercheur à l’université de Leicester, «  Il s’agit de la première preuve archéologique dont nous disposons, concernant l’invasion de la Bretagne par César. C’est un grand site bien défendu qui date du premier siècle avant J.-C. »

On a retrouvé les restes du dies le plus long des Romains

La baie de Pegwell, où cette découverte a été faite, n’était pourtant pas considérée comme une hypothèse crédible pour être le site de débarquement de l’armée césarienne, étant située sur l’ancienne île de Thanet, autrefois séparée du continent par le canal de Wantsum. Mais la découverte de ce camp remet cet ordre d’idées en question. D’après mr. Fitzpatrick, « le canal de Wantsum n’aurait pas été un bien grand obstacle pour les ingénieurs de l’armée romaine ».

On a retrouvé les restes du dies le plus long des Romains

Les archéologues ajoutent aussi que la baie de Pegwell est la seule baie suffisamment large pour accueillir une aussi grande flotte de guerre sur la côte Est du Kent. Avec pas moins de vingt mille légionnaires et deux mille chevaux, il était nécessaire de disposer d’un site de débarquement suffisamment dégagé pour faire manœuvrer autant de bêtes et d’hommes.

Outre les structures défensives, les fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour des pointes de pilum romain et des ossements humains portant les stigmates de coups tranchants, qu’on suppose être des victimes de combats ayant eu lieu à cet endroit.

Source : The Guardian